
Ave, vespertiliones !
Demain c'est ma pré-rentrée... L'habituelle réunion inutile de deux heures trente pour nous dire que c'est comme l'année prochaine on n'a rien changé sauf ce qui a changé et de toute façon vous n'y pouvez rien. Je pourrais très bien ne pas y aller, mais c'est pour retrouver les amis... Et pis c'est comme dans les thermes romaines : y'a la petite salle tiède (la réunion) avant de passer dans la salle chaude (la rentrée, lundi).

Par contre je viens d'apprendre que la seule camarade de classe que je connaissais se barre à Paris. On va se retrouver à
deux pour préparer l'agrégation, et je ne sais rien de la deuxième. Je sais même pas à quoi elle ressemble ; et il faut qu'on se mette d'accord sur notre programme de travail....
...

Je sens que je vais faire comme dans les aéroports, je vais arriver avec mon petit panneau "agrégation de grammaire".

Zut, j'ai oublié de repasser mon costume (je suis élégant deux fois par an : à la rentrée et lors des oraux). J'ai aussi acheté mon agenda... Ce qui est purement symbolique vu que je ne l'utilise
jamais (mais vraiment jamais. Je marque mon nom dedans, je l'utilise trois fois au début de l'année, et après, de toute façon, je sais toujours ce que je dois faire quand, alors...). Y en a-t-il d'autres dans mon cas ?
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)