Quelqu'un sait-il laquelle des langues celtiques du sous-groupe britonnique(Gallois, Cornique, Breton) est la plus proche du britonnique ancien ? Je soupçonne que cela soit le Gallois, mais je n'ai vraiment aucune certitude. Quelqu'un peut-il m'aider ?
LangueGroenland wrote:Je dirai Cornique ou Gallois mais je ne suis pas sûr..., les autres vous en pensez quoi ?
Tout dépend de ce qu'on entend par "britonnique ancien"...?
Mais quitte à choisir, ce serait effectivement le cornique ou le gallois, étant donné que ces deux langues sont elles-mêmes à l'origine du breton, si je ne m'abuse.
Tout dépend de ce qu'on entend par "britonnique ancien"...?
Par "britonnique ancien" j'entend le "britonnique" avant qu'il ne perde ses déclinaisons finales et que la langue se simplifie ( V ou VIe ap J-C). On considère généralement que c'est à peu près à ce moment que le Gallois, Cornique et Breton commencent à émerger.
Une autre question en passant : jusqu'à quelle époque un Breton peut-il lire un texte et en comprendre les grandes lignes ? XIV, XVe siècles ou avant ?[/quote]
la réponse est délicate d'autant plus qu'il y a très peu de documents écrits de cette époque .
On constate cependant que si les historiens font venir la majorité des Breton du Pays de Galles, le breton est beaucoup plus proche du Cornique que du Gallois (un Breton peut comprendre le sens d'un texte en cornique , ce qui n'est pas le cas s'il aborde un texte en gallois).
Par ailleurs, le dialecte de Vannes en Bretagne a conservé des archaïsmes brittonniques tant dans les mots que dans des sons : marù ou marw pour "mort" ce son particulier ù ou w en fin de mot est , selon L. Fleuriot un héritage du brittonnique.
On peut imaginer que pendant les périodes de grande émigration (V et VI ème siècle) les bretons insulaires et péninsulaire se comprenaient encore parfaitement.
autre annecdote : jusqu'à l'avènement du protestantisme en G B les Bretons de Bretagnes étaient nombreux à séjourner pendant plusieurs mois chaque année dans les pêcheries de Cornouaille.
Certains historiens évoquent un va et viens constant entre les trois peuples jusqu'au xiii ème siècle