salut tout le monde,
je voudrais savoir comment travailler comme un traducteur en quebec canada (par exemple a montreal). j'ai un bac en philo d'une universitez americaine et je parle chinois, anglais, et francais. est ce qu'il y a possibilitez d'emploi a montreal et est ce que ce serait difficile d'y trouver des emplois comme traducteur? est ce qu'il y a quelqu'un qui pusse m'en informer un peu?
merci.
traduceteur a quebec
Moderators: kokoyaya, Beaumont, Sisyphe
ca je comprends
mais oui je parle et ecrire chinois et anglais parfaitment, et je les traduire l'une en l'autre facilement. j'ai fait aussi de traduction de francais en anglais dans mes propres ecritures.
mais, ce que je voudrais savoir: si c'est mieux d'obtenir une "certification" quoi, par exemple, chez l'universitez de McGill ou UdeM, etc.?
mais, ce que je voudrais savoir: si c'est mieux d'obtenir une "certification" quoi, par exemple, chez l'universitez de McGill ou UdeM, etc.?
une question de marchez
je crois que ce que je voudrais savoir c'est que:
est ce qu'il y a en quebec beaucoup de demande de traduction entre chinois, anglais, et francais? je pense a ce fait qu'il y a de plus en plus de contacts commerciaux entre la chine et canada... peut-etre...
est ce qu'il y a en quebec beaucoup de demande de traduction entre chinois, anglais, et francais? je pense a ce fait qu'il y a de plus en plus de contacts commerciaux entre la chine et canada... peut-etre...
Salut!
Je suis traductrice au Québec, mais c'est quand même difficile pour moi de répondre, vu que je suis arrivée là par un détour. Au départ, j'étais réviseure.
La question des études :
Au Québec, les traducteurs sont principalement des pigistes. Pour être traducteur pigiste (partout dans le monde), c'est important de faire des études, mais le client ne veut pas savoir où tu as étudié. La qualité des traductions est ce qui permet d'être reconnu comme professionnel. L'essentiel, si on maîtrise déjà une langue étrangère, est donc de faire des études dans un domaine pertinent pour perfectionner sa langue maternelle. Il faut en effet la maîtriser entièrement, différencier les niveaux de langue, les styles, etc. C'est également essentiel de faire beaucoup de traductions (supervisées, idéalement), de comparer des textes traduits, etc., et aussi d'apprendre à bien utiliser toutes ses ressources linguistiques. Cette expérience, on peut l'acquérir dans ses études, mais ce ne sera peut-être pas suffisant.
Dans ton cas, sachant - grâce à la magie du MP
- que le chinois est ta langue maternelle, je dirais que tu pourras te spécialiser au Québec en traduction de l'anglais vers le chinois, pourvu que tes études t'amènent à te perfectionner dans ta langue. Même chose pour l'anglais : étant donné que tu vis en anglais depuis vingt ans (mais ça dépend de ton âge aussi), c'est sans doute possible pour toi d'être reconnu comme traducteur chinois-anglais... encore une fois à condition d'être perfectionné dans les subtilités de cette langue.
Pour le français, même si ton français est déjà bon, il faudra que tu l'étudies davantage (mais pas à l'université McGill!) afin qu'il devienne excellent, et alors, tu pourrais traduire du français vers le chinois.
Les possibilités de travail :
Il y a beaucoup de Chinois qui auront certainement besoin de tes services à Montréal, si j'en juge par les écriteaux maladroitement traduits (ou pas traduits du tout) du quartier chinois. D'ailleurs, dans les restaurants et les magasins de ces quartiers, le client et le commerçant doivent souvent mélanger du français, de l'anglais et des jeux de mime pour que ça fonctionne (les sourires sont également très utiles). Pour un petit emploi d'étudiant, le quartier chinois pourrait être un bon endroit aussi, histoire d'utiliser tes capacités langagières dès maintenant et d'observer sur le terrain où seront les besoins en matière de traduction une fois tes études terminées!
Quant aux relations commerciales entre le Canada et la Chine, je ne sais pas si ça va durer. Mais un bon point de départ pour connaître les possibilités serait le site Internet du gouvernement du Canada au www.jobs-emplois.gc.ca. C'est juste un point de départ! Comme dans bien des domaines, il faut tourner longtemps autour de l'édifice pour découvrir quelle porte est la bonne.
Donc, je te conseille d'investir beaucoup de temps dans ta recherche (et de tomber sur des gens mieux renseignés que moi)!
Je suis traductrice au Québec, mais c'est quand même difficile pour moi de répondre, vu que je suis arrivée là par un détour. Au départ, j'étais réviseure.
La question des études :
Au Québec, les traducteurs sont principalement des pigistes. Pour être traducteur pigiste (partout dans le monde), c'est important de faire des études, mais le client ne veut pas savoir où tu as étudié. La qualité des traductions est ce qui permet d'être reconnu comme professionnel. L'essentiel, si on maîtrise déjà une langue étrangère, est donc de faire des études dans un domaine pertinent pour perfectionner sa langue maternelle. Il faut en effet la maîtriser entièrement, différencier les niveaux de langue, les styles, etc. C'est également essentiel de faire beaucoup de traductions (supervisées, idéalement), de comparer des textes traduits, etc., et aussi d'apprendre à bien utiliser toutes ses ressources linguistiques. Cette expérience, on peut l'acquérir dans ses études, mais ce ne sera peut-être pas suffisant.
Dans ton cas, sachant - grâce à la magie du MP

Pour le français, même si ton français est déjà bon, il faudra que tu l'étudies davantage (mais pas à l'université McGill!) afin qu'il devienne excellent, et alors, tu pourrais traduire du français vers le chinois.
Les possibilités de travail :
Il y a beaucoup de Chinois qui auront certainement besoin de tes services à Montréal, si j'en juge par les écriteaux maladroitement traduits (ou pas traduits du tout) du quartier chinois. D'ailleurs, dans les restaurants et les magasins de ces quartiers, le client et le commerçant doivent souvent mélanger du français, de l'anglais et des jeux de mime pour que ça fonctionne (les sourires sont également très utiles). Pour un petit emploi d'étudiant, le quartier chinois pourrait être un bon endroit aussi, histoire d'utiliser tes capacités langagières dès maintenant et d'observer sur le terrain où seront les besoins en matière de traduction une fois tes études terminées!
Quant aux relations commerciales entre le Canada et la Chine, je ne sais pas si ça va durer. Mais un bon point de départ pour connaître les possibilités serait le site Internet du gouvernement du Canada au www.jobs-emplois.gc.ca. C'est juste un point de départ! Comme dans bien des domaines, il faut tourner longtemps autour de l'édifice pour découvrir quelle porte est la bonne.
