Merci pour vos réponses

(v'là la bière).
Mais c'est bizarre, y a qqch qui me gêne. J'ai le sentiment que le prodrome fait référence à un fait à venir qui est déjà en préparation et directement lié à la cause préalablement déterminée (la fièvre, qui se prépare, liée directement à une cause donnée). Or, la nuance que je souhaiterais désigner correspond plutôt à quelque chose (le fait à venir) qui va apparaître plus tard en raison d'un nouveau
facteur, mais qui n'est pas directement en préparation avant. Je sais pas si je suis assez clair, je vais être concret.
Nous avons un territoire donné. Là, en 2005, on implante une gare, et je ne sais quoi d'autre. Dans un autre territoire pas très loin, on n'implante rien du tout. Il ne se passe rien dans les années qui suivent, les deux territoires (quartiers, villes, etc.) évoluent sensiblement de la même façon, sans qu'on puisse vraiment dire : "tiens, la gare a changé quelque chose par rapport à si y en avait pas". Et puis, boum, en 2023, un truc incroyable survient (style développement de population, développement d'une activité particulière) : il s'implante là où est la gare, et pas dans l'autre territoire.
Dans ce cas précis, j'ai envie de parler d'une sorte d'effet à retardement (c'est la conjonction des deux facteurs qui va être déterminante : la gare de 2005 et le machin de 2023 ; aucun des deux facteurs n'est ni exclusif, ni négligeable), mais je me vois mal parler d'un prodrome, car rien ne semblait a priori suggérer l'arrivée d'un machin en 2023, si ce n'est à d'autres échelles d'analyse.
Qu'en pensent les seigneurs du Prodrome ?
Une remarque et une question :
1) en effet, il est dommage que ce soit un fait et non une notion
2) est-il convenable "d'inventer" la notion de prodromie d'un point de vue linguistique et pseudo-éthique ?
