Bonjour,
tout d'abord merci beaucoup pour vos réponses, c'est super d'avoir des avis concrets, parce qu'à force d'étudier la question toute seule dans mon coin, et ne connaissant personne dans mon entourage qui exerce un tel métier, je visualise de moins en moins clairement le "parcours du combattant" pour devenir traductrice.
Pour répondre à
Didyme, s'agissant de mon choix Trad / ou Interprétation, disons que je suis très consciente de mes limites pour ce qui est d'avoir des "nerfs d'acier" à toute épreuve, ainsi qu'une rapidité d'esprit quasi bionique, afin d'être une interprète efficace. C'est un métier qui m'a l'air passionnant (surtout je crois si on peut décrocher un poste ds les OI, j'ai bossé 2 ans à Bruxelles, et quand j'allais dans des réunions officielles de l'UE, j'avoue que je m'amusais à mettre les écouteurs et à tripoter tous les boutons donnant accès aux différentes cabines d'interprétation, parce que ça me fascinait d'écouter avec quel talent ces interprètes (quasimment toutes des femmes d'ailleurs!!) parvenaient en 1 sec à retranscrire un discours (souvent pompeux et abrutissant) et surtout en faire une nouvelle "oeuvre" claire et agréable à entendre! Chapeau bas aux interprètes de conf, vraiment!!)...
Et puis le métier de traducteur m'attire par son aspect littéraire (sans que cela veuille dire que je vise la traduction littéraire, je ne suis pas si naïve de croire pouvoir y faire mon trou!), mais disons que j'aime jouer avec les mots et surtout trouver le mot juste, et puis j'ai d'autres cordes à mon arc comme des études de droit, une spécialisation en environnement, mais aussi une bonne culture générale dans divers domaines, qui je crois pourraient s'avérer utiles voire indispensables pour des missions de traduction.
Ensuite, pour répondre à
Svernoux pour ce qui est de mes projets professionnels, je ne tiens pas vraiment (du tout) à exercer en France, j'ai toujours aimé bouger et je me sens beaucoup plus européenne voire "citoyenne du monde" (oui, ça fait très prétentieux, je sais, désolée!), que française. C'est pourquoi je me disais que peut-être ma combinaison de langues (qui est ce qu'elle est pour le moment même si je ne désespère pas d'apprendre de nouvelles langues), pourrait tout de même être utile dans certaines aires géographiques.
Reste la question aïgue de la carrière professionnelle, autrement dit du "choix" (en est-ce un?) du salariat, ou du statut d'indépendant, et là j'avoue que j'ai vraiment beaucoup de mal à me projeter aussi loin, et à bien saisir les tenants et aboutissants de chaque statut, de ce que ça veut dire être freelance et devoir "démarcher" et se vendre, se faire connaître, etc. Est-ce vraiment si dur et le salariat n'est-il qu'un miroir aux alouettes?? Dans vos cas personnels, avez-vous trouvé du boulot (ou avez-vous déjà des pistes concrètes, pour celles et ceux encore à l'école) rapidement après votre formation?
Voilà pour mes principales interrogations sur le métier...
Ceci dit, en revenant en arrière dans la chaîne chronologique menant potentiellement à une merveilleuse carrière de traductrice, donc à nos moutons, je veux dire à l'examen d'entrée, j'avoue que les épreuves d'admissibilité et d'admission que vous avez évoquées (pour l'ESIT et puis les annales de l'ITI-RI que je suis allée consulter sur les conseils de
Car0line, merci à toi!) m'ont bien effrayée, et je suis loin de me sentir capable de faire une bonne traduction, surtout dans un laps de temps si limité!!
Car enfin, j'avoue que je n'ai jamais fait d'études de langues, si bien que je n'ai absolument aucune méthodo de la traduction... et je ne sais absolument pas quels sont le sattentes des correcteurs (tradu littérale je ne pense pas, mais au-delà, je n'arrive pas à cerner quel degré d'"adaptation" du texte original il m'est permis d'apporter dans une traduction).
Pensez-vous qu'il soit envisageable pour une néophyte comme moi de tenter ce test, et connaissez-vous des profils comme le mien (pas linguistes de formation), qui auraient malgré tout réussi l'examen d'entrée à l'ESIT ou à l'ITI-RI??
Enfin, s'agissant de l'admissibilité, ok pas d'annales en vue, je fais le deuil, mais est-ce que certains d'entre vous se souviennent de questions précises sur lesquelles ils ont dû plancher, afin que je me fasse une idée plus précise justement de ce que sont ces "puzzles verbaux , exercices de "proximité sémantique" et autre "raisonnement analytique"? Et si je comprends bien, pour l'admissibilité, on ne nous teste que sur le français, pas sur nos langues étrangères???
Je suis un peu (beaucoup) larguée avec tout ce que j'ai pu lire, alors je vous remercie par avance si par vos réponses vous pouviez démêler un peu la question de ces fameux tests!!
Encore merci pour vos réponses qui me sont d'un grand secours!
