Test d'entrée ESIT et autres écoles

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ecologeek
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Test d'entrée ESIT et autres écoles

Post by ecologeek »

Bonjour,

j'envisage de tenter le test d'entrée à l'ESIT, section Traduction, voire d'autres formations similaires (ITI-RI, ...et Masters).

En quête d'info sur la réalité du métier de traducteur, mais aussi d'interprète, et sur le contenu des formations y menant, ma quête internétienne m'a menée jusqu'à ce forum, que j'ai trouvé très intéressant.

Plus concrètement aujourd'hui, j'aimerais savoir si le test de l'ESIT serait "à ma portée" et également pouvoir m'y préparer.
L'ESIT propose à la vente un recueil d'épreuves, mais d'une part, c'est payant ( :( ) et surtout c'est rès incomplet, il n'y a que quelques annales, pas celles de 2005 et même pas 2004 il me semble.

Or j'ai vu sur ce forum qu'une personne avait scanné et fait figurer sur le forum les épreuves d'une année antérieure...

Aussi, aujourd'hui j'en appelle à toute la communauté de ce forum, et parmi eux tous ceux qui auraient passé (et eu ou non...) ces fameux tests d'admissibilités, en leur demandant s'ils auraient le gentillesse de faire partager leur expérience de ces tests avec les gens comme moi qui soit se tâtent à tenter l'expérience (ce d'autant que si je vois que le niveau demandé est au-dessus de mes compétences, j'économiserai du temps et les 75€ demandés pour passer le test!) ou tout simplement voudraient pouvoir se préparer en connaissance de cause.

Voilà, peut-être que mon appel tombera dans l'oreille d'un sourd, j'espère que non, et que quelques uns parmi vous pourront faire profiter l'ensemble de la communauté des annales et de conseils de préparation.

Ceci est valable pour les test d'entrée dans les autres écoles de traduction et d'interprétation, qui pourraient intéresser d'autres personnes que moi.

Merci à tous!
"[...] j'avançais dans la vie comme dans la lumière, entre deux zones d'ombre."

Orhan Pamuk, Mon nom est Rouge (trad. Gilles Authier)
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Latinus
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Post by Latinus »

Un premier élément de réponse que tu as sans doute déjà lu ?

viewtopic.php?p=48161#48161

:hello:
Les courses hippiques, lorsqu'elles s'y frottent.
ecologeek
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Post by ecologeek »

oui, oui, merci j'avais déjà parcouru ce sujet, mais bon, si quelqu'un a les sujets exacts (textes et questions), pour pouvoir me tester "en conditions réelles"...
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Car0line
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Post by Car0line »

Pour l'ITIRI tu as les sujets sur le site de l'école.. www.itiri.com
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didine
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Post by didine »

ecologeek wrote:oui, oui, merci j'avais déjà parcouru ce sujet, mais bon, si quelqu'un a les sujets exacts (textes et questions), pour pouvoir me tester "en conditions réelles"...
J'ai posté les sujets exacts pour l'ESIT (traduction, 2003). Pour ce qui est de l'épreuve d'admissibilité, on répond sur la feuille d'énoncé donc personne ne pourra te scanner ça.

Quelle est la combinaison que tu veux présenter?

:hello:
ecologeek
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Post by ecologeek »

Je présenterais la combinaison trilingue: Français (A) / Anglais (B) / Italien (C)
même si je dois avouer que s'agissant de l'italien, je le parle plutôt bien pour avoir vécu en Italie, mais à l'écrit, je pêche sur pas mal de points... Mais comme il semble plus "facile" en théorie de réussir l'admissibilité en combinaison trilingue plutôt que bilingue, je vais tenter...


A ce propos, et même si je risque de dévier carrément du sujet (mais j'ai cherché en vain sur tout le forum, si la question avait été évoquée antérieurement), je me posais des questions sur les langues sources qui sont les "plus porteuses" en général ou en particulier (dans certains domaines techniques). Bien sûr, je pense que ca dépend où on souhaite travailler et dans quel cadre, mais selon vous, qui êtes déjà dans le milieu, que voyez-vous comme langues "d'avenir" ou du moins qui offre un espoir d'avoir du boulot.

Par exemple, avec les langues étrangères aussi banales qui sont les miennes, je me demande vraiment si j'ai la moindre chance de trouver du travail après...ou si tout miser sur des langues émergentes telles que le mandarin, par exemple (j'ai une attirance personnelle pour cette langue), serait une stratégie intéressante??
Si vous avez des avis là-dessus, ou des échos de professionnels, merci de m'en faire part!!
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svernoux
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Post by svernoux »

Salut ecologeek et bienvenue !
ecologeek wrote:A ce propos, et même si je risque de dévier carrément du sujet (mais j'ai cherché en vain sur tout le forum, si la question avait été évoquée antérieurement), je me posais des questions sur les langues sources qui sont les "plus porteuses" en général ou en particulier (dans certains domaines techniques). Bien sûr, je pense que ca dépend où on souhaite travailler et dans quel cadre, mais selon vous, qui êtes déjà dans le milieu, que voyez-vous comme langues "d'avenir" ou du moins qui offre un espoir d'avoir du boulot.

Par exemple, avec les langues étrangères aussi banales qui sont les miennes, je me demande vraiment si j'ai la moindre chance de trouver du travail après...ou si tout miser sur des langues émergentes telles que le mandarin, par exemple (j'ai une attirance personnelle pour cette langue), serait une stratégie intéressante??
Si vous avez des avis là-dessus, ou des échos de professionnels, merci de m'en faire part!!
On est bien d'accord, tu pense uniquement à la traduction et pas à l'interprétation ?
Concernant la trad, je dirais qu'effectivement ta combinaison n'est pas la combinaison la plus porteuse. Ceci dit, je ne veux pas dire non plus que "tu trouveras jamais de boulot" avec une telle combinaison, parce que le boulot, ça dépend pas non plus que de ta combinaison !
Premièrement, il faut être un bon traducteur. Les bon traducteurs (dixit mes collègues outsourcers), sur qui on peut compter (et qui sont pas hors de prix), bref, des gens à qui on a envie de donner du boulot, dans n'importe quelle langue, y'en a finalement pas tant que ça, et ceux-là ont toujours du boulot.
Deuxièmement, ça dépend aussi où tu vis. Quand je dis que ta combinaison n'est pas porteuse, c'est pour bosser en France, mais après, si tu t'expatries, j'en sais rien, y'a peut-être des endroits où c'est très porteur.

Enfin, tu parles de "trouver du travail", alors je ne sais pas si tu penses au salariat en particulier, mais il faut savoir qu'actuellement, le salariat dans la trad, en France, c'est très minoritaire. Et les rares places proposées ne sont généralement pas avec l'italien (enfin, je dis pas que ça peut jamais arriver, mais j'en ai jamais vu). Ce qu'on voit comme offres, c'est anglais ou anglais + allemand ou anglais + espagnol (moins souvent).
Par contre, en freelance, comme je disais plus haut, je pense que si tu es un bon traducteur, tu auras toujours du boulot quelle que soit la langue. (mais je dis ça dans le vide, hein, je ne sais évidemment rien de tes capacités).

Dans cette optique, le mandarin 1) ne servirait à rien pour la salariat (qui est de toute façon pas un gros débouché) 2) peut toujours être intéressant pour un freelance (pour un freelance, tout est bon à prendre, avoir plus de cordes à son arc, c'est mieux vivre de la trad) 3) peut permettre de postuler à l'ONU, si l'envie t'en dit.
Ceci dit, je pense que tu as bien conscience que le mandarin, c'est un énorme investissement, et à moins d'être surdoué et hyper motivé, il va te falloir quand même quelques années pour l'amener à un niveau professionnel.
Mais pourquoi pas ? Bonne chance !
Sonka - Сонька
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Manuela
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Post by Manuela »

Bonsoir,

Je ne sais pas si cela peut t'être utile : j'ai passé le concours de l'ESIT en 2005, et même si ma combinaison est différente de la tienne (Espagnol en A, Français en B, Anglais en C), je peux néanmoins t'éclairer sur les sujets qui nous ont été donnés.

Comme disait Didine, personne ne pourra te scanner les tests d'admissibilité...

Pour les tests d'admission, la première traduction est de ta langue A vers ta langue B. Dans mon cas c'était un article d'un journal mexicain qui parlait de la présence de plomb dans l'eau et de ses effets chez l'homme (durée 1h00). Ensuite, une dissertation en Français (ma langue B, donc) sur "la curiosité est-elle un vilain défaut?" (1000 mots à rédiger en 1h00).
Ensuite, un texte en Français sur les OGM et la recherche scientifique: traduction d'un morceau vers l'Espagnol, et répondre ensuite à deux questions (dont une sous forme de dissertation, sur le progrès). Tout cela en 1h30. Enfin, un texte en Anglais sur la modernité et la guerre en Irak, traduction d'un paragraphe plus deux questions dont une sous forme de dissertation : "qu'est-ce la modernité pour vous?" (durée 1h30).
Guten Tarte! Sorry for the time...
ecologeek
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Post by ecologeek »

Bonjour,

tout d'abord merci beaucoup pour vos réponses, c'est super d'avoir des avis concrets, parce qu'à force d'étudier la question toute seule dans mon coin, et ne connaissant personne dans mon entourage qui exerce un tel métier, je visualise de moins en moins clairement le "parcours du combattant" pour devenir traductrice.

Pour répondre à Didyme, s'agissant de mon choix Trad / ou Interprétation, disons que je suis très consciente de mes limites pour ce qui est d'avoir des "nerfs d'acier" à toute épreuve, ainsi qu'une rapidité d'esprit quasi bionique, afin d'être une interprète efficace. C'est un métier qui m'a l'air passionnant (surtout je crois si on peut décrocher un poste ds les OI, j'ai bossé 2 ans à Bruxelles, et quand j'allais dans des réunions officielles de l'UE, j'avoue que je m'amusais à mettre les écouteurs et à tripoter tous les boutons donnant accès aux différentes cabines d'interprétation, parce que ça me fascinait d'écouter avec quel talent ces interprètes (quasimment toutes des femmes d'ailleurs!!) parvenaient en 1 sec à retranscrire un discours (souvent pompeux et abrutissant) et surtout en faire une nouvelle "oeuvre" claire et agréable à entendre! Chapeau bas aux interprètes de conf, vraiment!!)...

Et puis le métier de traducteur m'attire par son aspect littéraire (sans que cela veuille dire que je vise la traduction littéraire, je ne suis pas si naïve de croire pouvoir y faire mon trou!), mais disons que j'aime jouer avec les mots et surtout trouver le mot juste, et puis j'ai d'autres cordes à mon arc comme des études de droit, une spécialisation en environnement, mais aussi une bonne culture générale dans divers domaines, qui je crois pourraient s'avérer utiles voire indispensables pour des missions de traduction.

Ensuite, pour répondre à Svernoux pour ce qui est de mes projets professionnels, je ne tiens pas vraiment (du tout) à exercer en France, j'ai toujours aimé bouger et je me sens beaucoup plus européenne voire "citoyenne du monde" (oui, ça fait très prétentieux, je sais, désolée!), que française. C'est pourquoi je me disais que peut-être ma combinaison de langues (qui est ce qu'elle est pour le moment même si je ne désespère pas d'apprendre de nouvelles langues), pourrait tout de même être utile dans certaines aires géographiques.

Reste la question aïgue de la carrière professionnelle, autrement dit du "choix" (en est-ce un?) du salariat, ou du statut d'indépendant, et là j'avoue que j'ai vraiment beaucoup de mal à me projeter aussi loin, et à bien saisir les tenants et aboutissants de chaque statut, de ce que ça veut dire être freelance et devoir "démarcher" et se vendre, se faire connaître, etc. Est-ce vraiment si dur et le salariat n'est-il qu'un miroir aux alouettes?? Dans vos cas personnels, avez-vous trouvé du boulot (ou avez-vous déjà des pistes concrètes, pour celles et ceux encore à l'école) rapidement après votre formation?

Voilà pour mes principales interrogations sur le métier...

Ceci dit, en revenant en arrière dans la chaîne chronologique menant potentiellement à une merveilleuse carrière de traductrice, donc à nos moutons, je veux dire à l'examen d'entrée, j'avoue que les épreuves d'admissibilité et d'admission que vous avez évoquées (pour l'ESIT et puis les annales de l'ITI-RI que je suis allée consulter sur les conseils de Car0line, merci à toi!) m'ont bien effrayée, et je suis loin de me sentir capable de faire une bonne traduction, surtout dans un laps de temps si limité!!
Car enfin, j'avoue que je n'ai jamais fait d'études de langues, si bien que je n'ai absolument aucune méthodo de la traduction... et je ne sais absolument pas quels sont le sattentes des correcteurs (tradu littérale je ne pense pas, mais au-delà, je n'arrive pas à cerner quel degré d'"adaptation" du texte original il m'est permis d'apporter dans une traduction).

Pensez-vous qu'il soit envisageable pour une néophyte comme moi de tenter ce test, et connaissez-vous des profils comme le mien (pas linguistes de formation), qui auraient malgré tout réussi l'examen d'entrée à l'ESIT ou à l'ITI-RI??


Enfin, s'agissant de l'admissibilité, ok pas d'annales en vue, je fais le deuil, mais est-ce que certains d'entre vous se souviennent de questions précises sur lesquelles ils ont dû plancher, afin que je me fasse une idée plus précise justement de ce que sont ces "puzzles verbaux , exercices de "proximité sémantique" et autre "raisonnement analytique"? Et si je comprends bien, pour l'admissibilité, on ne nous teste que sur le français, pas sur nos langues étrangères???

Je suis un peu (beaucoup) larguée avec tout ce que j'ai pu lire, alors je vous remercie par avance si par vos réponses vous pouviez démêler un peu la question de ces fameux tests!!


Encore merci pour vos réponses qui me sont d'un grand secours! :drink:
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Sisyphe
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Post by Sisyphe »

Pour répondre à Didyme...
:loljump: Voici notre Géraldine propulsée au rang de sainte !
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kokoyaya
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Post by kokoyaya »

C'est comme si une certaine Gabrielle était appelée Gagabelle (elle aurait soif et faudrait lui payer impôt ;)).
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Mea culpa!

Post by ecologeek »

oouupppssss..... Désolée d'avoir écorché ton pseudo Didine...

Le fait est que je suis en plein bachotage d'histoire de l'art, l'étude des temples grecs a dû me monter à la tête.. (enfin, ça c'est l'explication rationnelle que je veux bien donner, je n'ose pas me plonger dans une analyse psy...).
Et puis finalement jecrois que c'est peut-être un compliment déguisé que je te faisais, en effet, après avoir lu ton interview, je me dis que tu dois avoir la même capacité de mémorisation que le vieux Didyme...
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Post by Manuela »

Excellent pour Didyme !

Ecologeek: je pense que le principal est de ne pas stresser!

Personnellement, je n'ai aucune formation en Langues (j'ai fait des études d'Histoire), et j'ai pourtant été admise à l'ESIT! J'ai appris le Français et l'Anglais à l'école (pour améliorer ce dernier j'ai suivi des cours à l'Institut Britannique).

Tout ce que je peux te dire c'est: tu ne perds rien à tenter ton coup ! Je pense que pour être -un bon- traducteur il faut bien plus qu'une bonne maîtrise de tes langues de travail. Une bonne culture générale est indispensable, afin de pouvoir comprendre ce qui est écrit et de pouvoir le re-transmettre à tes lecteurs.

" Et si je comprends bien, pour l'admissibilité, on ne nous teste que sur le français, pas sur nos langues étrangères???" Pour moi c'était du Français, donc l'une de mes langues étrangères. Mais je ne sais pas ce qu'il en est pour les francophones...

Je t'avoue que moi, par contre, je fais partie des naïfs voulant faire de la traduction littéraire (ou du moins dans le domaine des Sciences Humaines). J'appréhende beaucoup la "traduction technique", partie essentielle de la formation "esitienne"... et ce, à cause de mon parcours personnel et de mes intérêts. M'enfin, il faut bien avoir du boulot et avoir de quoi se nourrir. En plus, on peut toujours apprendre des choses nouvelles qui peuvent s'avérer intéressantes et utiles par la suite... Le principal, c'est de tenter sa chance. Les regrets émanant du fait d'avoir laissé tomber avant même d'avoir fait le premier pas, c'est ce qu'il peut y avoir de pire!
Guten Tarte! Sorry for the time...
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Post by kokoyaya »

Sans vouloir être méchant, j'ai eu l'occasion de bosser avec des étudiants de l'ESIT à Athènes et même parmi les dernières années, y'avait pas que des flèches en trad :-?
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Car0line
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Post by Car0line »

ecologeek wrote:Pensez-vous qu'il soit envisageable pour une néophyte comme moi de tenter ce test, et connaissez-vous des profils comme le mien (pas linguistes de formation), qui auraient malgré tout réussi l'examen d'entrée à l'ESIT ou à l'ITI-RI??
Oui dans ma promo à Strasbourg j'avais une diplômée de chimie et une de biologie comme quoi...

POur le reste je rejoins les autres avis: ce qu'il faut avant tout c'est être bon en français! Bien entendu il faut également très bien connaitre la langue à partir de la laquelle tu traduis. Pour cela le mieux (selon moi) est d'avoir passé du temps dans le pays de la langue en question et lire régulièrement la presse ou regarder la télé.

Ensuite il faut être curieux de tout, lire régulièrement la presse en français et pas que Le Monde et Libé (pour ne citer qu'eux). Par exemple en ce moment je bosse pour les JO de Turin et ben je lis l'Equipe le plus souvent possible (mais ne le répétez pas trop j'ai peur pour ma réputation :D )

ecologeek wrote:C'est pourquoi je me disais que peut-être ma combinaison de langues (qui est ce qu'elle est pour le moment même si je ne désespère pas d'apprendre de nouvelles langues), pourrait tout de même être utile dans certaines aires géographiques.
Comme a dit Svernoux apprendre une langue c'est bien, mais arriver à la maitriser au point d'en faire de la trad professionnelle ben ça prend de nombreuses années! Donc je serai toi je me focaliserais d'abord sur les langues que tu connais déjà en les approfondissant avant de commencer tout nouvel apprentissage...
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