un apostat turc assassiné par les integristes (Turan Dursun)
- kaptan
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un apostat turc assassiné par les integristes (Turan Dursun)
< un site internet sans autre commentaire >
Avant toute chose, j'aimerais dire ceci :
Contrairement au préjugé qu'essaie de faire circuler certains nationalistes qui sont pour une Europe chrétienne, et dont l'attachement même à l'Europe et à la laïcité est plus que douteuse, la Turquie est une mosaïque inter ethnique et religieuse. Vous trouverez en Turquie :
Des Turkmènes, des Ouzbeks, des Arméniens, des Grecs (Romains), des Grecs (Ioniens), des Crétois, des Levantins ( c'est nous, les francouilles ! C'est nous ! En fait ce sont pour beaucoup les descendants des Vendéens ayant fuit les massacres à la révolution ), des Kurdes, des Juifs (séfarades, ashquénaz, karaïtes, marranes), des Arabes (des territoires d'Alexandrette et de l'Antiochène), des Assyriens, des Chaldéens, des Russes, des Moloques et Russes Blancs, des Albanais, des Bulgares, des Gitans, des Lazes, des Géorgiens (Mingréliens, Lazes, Svanes, Bats), des Circassiens (Tcherkess), des Perses, des Gagaouzes, des Karamans, des Karapapaks, des Macédoniens, des Roumains et Valaques, des Ossètes, des Tchétchènes, des Bosniaques, des Hongrois, des Serbes, des Pommaks, des Abkhazes, des Azéris, des Tates, des Ingouches, des Avars, des Karatchaï (Karaçay), des Tatares et Tatares Nogaï, des Allemands du Caucase, des Polonais, des Alévis, des Protestants d'Orient, des Catholiques orientaux, des Catholiques latins et des Derviches !
La Turquie en % doit donner ça donne ça :
Des turcs musulmans sunnis ( environ 60 % ), des alévis ( environ 25 % ) qui ne vont pas à la mosquée, ne font pas les cinq prières par jour et pratiquent la mixité durant le culte. Les alevis se reconnaissent du prophète Ali, le gendre de Mahomet. De plus une partie des alévis ne se reconnaît même pas dans l’islam. Le reste est les différents chrétiens, athées, agnostiques...
Turan Dursun est le chef de file de l'athéïsme turc. Comme athée turc célèbre on peut citer aussi Ilhan Arsel, l'écrivain Mina Urgan, l'écrivain et poète Aziz Nesin, et bien évidemment le grand poète communiste Nazim Hikmet, et bien d'autres...
Evidemment en Turquie les islamistes ont tué des gens, c'est le cas de l'incendie de l'hotel de Sivas en 92 et celui du meurtre de Turan Dursun !
Mais quel pays aujourd'hui n'a pas été frappé par l'integrisme islamiste ?
Ni les USA, ni l'Espagne, ni la France, ni l'Angleterre, et ni la Hollande en tout cas avec le meurtre du réalisateur Theo Van Gogh !
Mais dans quel pays à majorité musulmane, peut on trouver en vente des livres traitant de l'athéisme ? AUCUN. Sauf en Turquie laique !
Contrairement au préjugé qu'essaie de faire circuler certains nationalistes qui sont pour une Europe chrétienne, et dont l'attachement même à l'Europe et à la laïcité est plus que douteuse, la Turquie est une mosaïque inter ethnique et religieuse. Vous trouverez en Turquie :
Des Turkmènes, des Ouzbeks, des Arméniens, des Grecs (Romains), des Grecs (Ioniens), des Crétois, des Levantins ( c'est nous, les francouilles ! C'est nous ! En fait ce sont pour beaucoup les descendants des Vendéens ayant fuit les massacres à la révolution ), des Kurdes, des Juifs (séfarades, ashquénaz, karaïtes, marranes), des Arabes (des territoires d'Alexandrette et de l'Antiochène), des Assyriens, des Chaldéens, des Russes, des Moloques et Russes Blancs, des Albanais, des Bulgares, des Gitans, des Lazes, des Géorgiens (Mingréliens, Lazes, Svanes, Bats), des Circassiens (Tcherkess), des Perses, des Gagaouzes, des Karamans, des Karapapaks, des Macédoniens, des Roumains et Valaques, des Ossètes, des Tchétchènes, des Bosniaques, des Hongrois, des Serbes, des Pommaks, des Abkhazes, des Azéris, des Tates, des Ingouches, des Avars, des Karatchaï (Karaçay), des Tatares et Tatares Nogaï, des Allemands du Caucase, des Polonais, des Alévis, des Protestants d'Orient, des Catholiques orientaux, des Catholiques latins et des Derviches !
La Turquie en % doit donner ça donne ça :
Des turcs musulmans sunnis ( environ 60 % ), des alévis ( environ 25 % ) qui ne vont pas à la mosquée, ne font pas les cinq prières par jour et pratiquent la mixité durant le culte. Les alevis se reconnaissent du prophète Ali, le gendre de Mahomet. De plus une partie des alévis ne se reconnaît même pas dans l’islam. Le reste est les différents chrétiens, athées, agnostiques...
Turan Dursun est le chef de file de l'athéïsme turc. Comme athée turc célèbre on peut citer aussi Ilhan Arsel, l'écrivain Mina Urgan, l'écrivain et poète Aziz Nesin, et bien évidemment le grand poète communiste Nazim Hikmet, et bien d'autres...
Evidemment en Turquie les islamistes ont tué des gens, c'est le cas de l'incendie de l'hotel de Sivas en 92 et celui du meurtre de Turan Dursun !
Mais quel pays aujourd'hui n'a pas été frappé par l'integrisme islamiste ?
Ni les USA, ni l'Espagne, ni la France, ni l'Angleterre, et ni la Hollande en tout cas avec le meurtre du réalisateur Theo Van Gogh !
Mais dans quel pays à majorité musulmane, peut on trouver en vente des livres traitant de l'athéisme ? AUCUN. Sauf en Turquie laique !

Turan Dursun (1934-1990)
Célèbre Athéiste Turc / Ecrivain Turan Dursun
Dursun est né en 1934 dans le village de Gumustepe dans le district Sakisla de Sivas en Turquie. Son père était un imam (prêtre musulman) qui rêvait de faire de son fils le plus éminent écolier religieux de son temps « Sans égal en connaissances même à Basra et Kufe ». Pour cette raison il n’envoya pas son fils. Turan, à l’école primaire officielle (où il aurait reçu peu ou pas d’éducation religieuse). En conséquence, Turan a passé son enfance sous la supervision d’un nombre de scheiks et de tuteurs religieux dans de différents endroits derviches. En ce temps, le but principal du jeune Turan était de remplir les souhaits de son père. Son ambition et son talent étaient tels qu’il finissait généralement des années de cours en seulement quelques mois. Il appris le kurde en 3, 4 mois juste pour être capable de comprendre les lectures des instructeurs kurdes qui avaient les meilleurs connaissances de l’Islam en ce temps là. Il était encore un enfant quand il appris les dialectes « safy » et « nahy » de l’Arabe aussi bien que les formes de la langue arabe de pas seulement le 11-12ème siècle mais aussi du 7-8ème siècle. Quand il atteint l’age de 17 ans, il avait lu le kazviniye et obtenu l’Icazet ( un degré de qualification en Islam. )
Turan avait encore a obtenir un diplôme de l’école primaire officielle afin de se qualifier comme mufti ( un imam en charge d’autres imams ) – ce qu’il fit bientôt, et démarra sa carrière comme un imam de village. Ensuite il donna des lectures dans les madrasats (universités religieuses) d’Istanbul, Carsamba, Ucbas, et Ismailaga. De 1958 à 1966 il était le mufti de Tekirdag, Gemerek, Altindag et Silvas. Bien qu’il soit regardé comme un étranger par les cercles islamiques de ce temps, pour son intérêt peu commun au kémalisme ( l’idéologie officielle de la République Turque fondée sur les principes de la laïcité et de la démocratie ) et son opposition aux strictes applications des lois islamiques ( la charia ). En conséquence de quoi il fût envoyé pour remplir des postes sans importances dans les lointaines régions du pays. En ce temps il devint connu auprès du public comme le « religieux scolaire éclairé ». En suivant cela, il abandonna ses devoirs parce qu’il sentit qu’il ne croyait plus dans les principes de l’Islam.
Dursun entra dans le travail de préparer des programmes avec des contenus religieux pour le réseau de télévision officiel, et en 1989 il commença à écrire pour le magazine hebdomadaire « 2000’e Dogru » (Droit vers l’an 2000). Malheureusement, quelques temps après Dursun – en ce temps le père de trois enfants grandissants, fut assassiné.
Source en anglais et en Turc : http://www.turandursun.com
Traduis de l'anglais pour vous mes chéris, par votre serviteur !
L’ASSASSINAT ET LE PROCES.
Peu de temps après avoir quitté sa maison dans la partie asiatique d’Istanbul, Dursun fut assassiné par deux hommes armés. Plus tard il fût découvert que quelques articles manquaient des étagères de la librairie de Dursun. Un livre fût trouvé sur son lit titrant « La terreur sainte du Hezbollah » qui, d’après ses proches, n’appartenait pas à Dursun et avait probablement été laissés comme message par les terroristes.
Le rapport de Police ne mentionna aucun article manquant.
En résultat de l’investigation, 15 suspects furent arrêtés mais ils furent immédiatement relâchés après leur première apparition à la cour.
Peu de temps après, deux cas séparés relatifs au crime furent initiés. Dans l’un de ceux là, le chef directeur de l’organisation terroriste – incluant Kudbettin Gok , Mehmet Ali Şeker, Mehmet Zeki Yildirim, et Ekrem Baytup – furent accusés du meurtre de Turan Dursun. Pendant que ce procès était en progrès, des nouvelles arrivaient de la capture de Irfan Cagrici, le dirigeant de l’IHO, qui était mené au procès de lui et 12 de ses camarades.
Bien qu’il y eu plusieurs contradictions dans le procès. Gok et Şeker ne furent pas trouvé coupables dans un des cas, pour exemple.
Comme au temps présent, aucun résultat n’a été obtenu des investigations de la police ou du procès. Que dit le fils de Turan Dursun, Abit, à propos de cela ?
“ Oui, nous avons beaucoup souffert de la perte de notre père, mais, la société – nous incluant – souffre encore plus parce les meurtriers de mon père et de gens comme lui (il mentionne ici quelques noms comme Ucok, Mumcu, et Aksoy qui ont aussi été assassiné dans des conditions similaires à la même époque) n’ont toujours pas été attrapés et exécutés.
Abit Dursun est l’autre d’un livre intitulé « Mon père Turan Dursun ». Il se rappelle de son père à un point dans le livre comme :
« Un intellectuel qui recherchait le fondements de l’islam contrairement à ce que personne d’autre n’avait fait avant lui, avec son sa superbe connaissance de l’arabe et de l’Islam. Il recherchait et questionnait depuis des années, ce qui, bien sûr, dérangeait les islamistes fondamentaux.
Abit Dursun croit que le l’enquête ne fut pas menée en détail par la police « il y a des éléments suspects à la fois avant et après le crime. La négligence de la part de la police, qui admit plus tard qu’ils avaient fais des erreurs, était si sérieuse que l’on doit se rendre à l’évidence que les « erreurs » furent commises à des fins lucratives. La Police n’a pas enquêté consciemment. Les autorités essaient de couvrir des choses que nous ne connaissons pas encore. »
En effet quelqu’un pousse contre apprendre les détails et la conséquence de l’assassinat. Nous entendons encore d’Abit Dursun :
« La police en uniforme arriva 40 à 45 minutes après les coups de feu juste quand le policier en civil – qui avait fouillé la chambre de mon père et mis quelques unes de ses notes et livres dans un sac en plastic noir—eu quitté les lieux. Maintenant, il manque de la librairie 2000 pages de l’encyclopédie du Coran et tous les volumes de Kullateyn sauf le premier. Nous avons demandé à l’avocat général pour ces articles mais 9 ans après notre requête nous n’avons toujours obtenu aucun résultat. Tout ce qui a du prendre une vie entière à être créé est parti. Tout cela est la conséquence de l’arrivée de la Police.
Ce qui arrive dans l’esprit de Abit est un groupe illégal ou un gang à l’intérieur de l’Etat. Ce gang serait lié au Hezbollah. C’est assez intéressant que le IHO de Irfan Cagrici se retourne plus tard pour s’allier au Hezbollah. Le meurtre fut sous traité par une organisation tirant apparemment le bénéfice de l’état de facilité, d’après Abit.
Abit croit aussi qu’il pourrait y avoir une filière iranienne : « Le nombre de menaces que mon père reçu fut à son maximum quand le Hezbollah s’organisa en combattant serviteur. C’est la région d’où mon père reçu sa dernière lettre de mise en garde."
Peu de temps après avoir quitté sa maison dans la partie asiatique d’Istanbul, Dursun fut assassiné par deux hommes armés. Plus tard il fût découvert que quelques articles manquaient des étagères de la librairie de Dursun. Un livre fût trouvé sur son lit titrant « La terreur sainte du Hezbollah » qui, d’après ses proches, n’appartenait pas à Dursun et avait probablement été laissés comme message par les terroristes.
Le rapport de Police ne mentionna aucun article manquant.
En résultat de l’investigation, 15 suspects furent arrêtés mais ils furent immédiatement relâchés après leur première apparition à la cour.
Peu de temps après, deux cas séparés relatifs au crime furent initiés. Dans l’un de ceux là, le chef directeur de l’organisation terroriste – incluant Kudbettin Gok , Mehmet Ali Şeker, Mehmet Zeki Yildirim, et Ekrem Baytup – furent accusés du meurtre de Turan Dursun. Pendant que ce procès était en progrès, des nouvelles arrivaient de la capture de Irfan Cagrici, le dirigeant de l’IHO, qui était mené au procès de lui et 12 de ses camarades.
Bien qu’il y eu plusieurs contradictions dans le procès. Gok et Şeker ne furent pas trouvé coupables dans un des cas, pour exemple.
Comme au temps présent, aucun résultat n’a été obtenu des investigations de la police ou du procès. Que dit le fils de Turan Dursun, Abit, à propos de cela ?
“ Oui, nous avons beaucoup souffert de la perte de notre père, mais, la société – nous incluant – souffre encore plus parce les meurtriers de mon père et de gens comme lui (il mentionne ici quelques noms comme Ucok, Mumcu, et Aksoy qui ont aussi été assassiné dans des conditions similaires à la même époque) n’ont toujours pas été attrapés et exécutés.
Abit Dursun est l’autre d’un livre intitulé « Mon père Turan Dursun ». Il se rappelle de son père à un point dans le livre comme :
« Un intellectuel qui recherchait le fondements de l’islam contrairement à ce que personne d’autre n’avait fait avant lui, avec son sa superbe connaissance de l’arabe et de l’Islam. Il recherchait et questionnait depuis des années, ce qui, bien sûr, dérangeait les islamistes fondamentaux.
Abit Dursun croit que le l’enquête ne fut pas menée en détail par la police « il y a des éléments suspects à la fois avant et après le crime. La négligence de la part de la police, qui admit plus tard qu’ils avaient fais des erreurs, était si sérieuse que l’on doit se rendre à l’évidence que les « erreurs » furent commises à des fins lucratives. La Police n’a pas enquêté consciemment. Les autorités essaient de couvrir des choses que nous ne connaissons pas encore. »
En effet quelqu’un pousse contre apprendre les détails et la conséquence de l’assassinat. Nous entendons encore d’Abit Dursun :
« La police en uniforme arriva 40 à 45 minutes après les coups de feu juste quand le policier en civil – qui avait fouillé la chambre de mon père et mis quelques unes de ses notes et livres dans un sac en plastic noir—eu quitté les lieux. Maintenant, il manque de la librairie 2000 pages de l’encyclopédie du Coran et tous les volumes de Kullateyn sauf le premier. Nous avons demandé à l’avocat général pour ces articles mais 9 ans après notre requête nous n’avons toujours obtenu aucun résultat. Tout ce qui a du prendre une vie entière à être créé est parti. Tout cela est la conséquence de l’arrivée de la Police.
Ce qui arrive dans l’esprit de Abit est un groupe illégal ou un gang à l’intérieur de l’Etat. Ce gang serait lié au Hezbollah. C’est assez intéressant que le IHO de Irfan Cagrici se retourne plus tard pour s’allier au Hezbollah. Le meurtre fut sous traité par une organisation tirant apparemment le bénéfice de l’état de facilité, d’après Abit.
Abit croit aussi qu’il pourrait y avoir une filière iranienne : « Le nombre de menaces que mon père reçu fut à son maximum quand le Hezbollah s’organisa en combattant serviteur. C’est la région d’où mon père reçu sa dernière lettre de mise en garde."