Bonjour à tous,
j'ai reçu ça en guise de réponse à un mail où je proposait une invitationà une soirée.
Quelqu'un peut-il m'en donner la traduction ? Merci
Timeo Danaos et dona ferentes
Je crains les Grecs, même lorsqu'ils offrent des cadeaux
Langue indéterminée : peut-être du grec
Moderators: kokoyaya, Beaumont, Sisyphe
- Sisyphe
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Non, c'est du latin. Enéide chant II vers 49.
Pour être exact, c'est "je crains les Danaens (timeo daneos) même faisant des cadeaux (et dona ferentes)".
Danaens est le nom des Grecs dans l'Iliade.
La troyen Enée, qui plus tard ira fonder Rome, est en train de raconter à Didon, la reine de Carthage, la chute de Troie. Il raconte ici le jour où les Troyens découvrent le cheval abandonné devant Troie. Les uns veulent faire entrer le cheval dans la ville, mais le grand-prêtre Laocoon sent le piège et tente de dissuader ses compatriotes, en prononçant cette phrase.
... Mais un gros serpent envoyé par Apollon (qui est du côté des Grecs) surgit et mange Laocoon.
La phrase est devenue proverbiale dès l'Antiquité, pour dire, en gros, qu'on ne se méfie jamais assez, notamment quand un ennemi semble vouloir vous faire un cadeau.
Pour être exact, c'est "je crains les Danaens (timeo daneos) même faisant des cadeaux (et dona ferentes)".
Danaens est le nom des Grecs dans l'Iliade.
La troyen Enée, qui plus tard ira fonder Rome, est en train de raconter à Didon, la reine de Carthage, la chute de Troie. Il raconte ici le jour où les Troyens découvrent le cheval abandonné devant Troie. Les uns veulent faire entrer le cheval dans la ville, mais le grand-prêtre Laocoon sent le piège et tente de dissuader ses compatriotes, en prononçant cette phrase.
... Mais un gros serpent envoyé par Apollon (qui est du côté des Grecs) surgit et mange Laocoon.
La phrase est devenue proverbiale dès l'Antiquité, pour dire, en gros, qu'on ne se méfie jamais assez, notamment quand un ennemi semble vouloir vous faire un cadeau.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)