Ba'al ha-sabaoth wrote:Sed Fortuna mecum non erat, Sisyph
e*, ut Dana
eam** lingua
m discere non po
ssim ; preceptores optionem mihi non ded
erunt atque eram ad desinendum viam meam per graecam linguam.
(?***)..

At si potentia mea ad graeca
m lingua
m satis inani
s est, latinum meum quasi honorabil
e.
Autrement dit, je n'ai fait su'un an de grec, pas assez pour lire couramment en traduction

Mais mon latin doit être meilleur (j'espère). Au demeurant je ne demande qu'à apprendre!
et bien sûr merci, à toi, Caroline
* = sive declinas graece sive latine, sic erit vocativus casus '-e'
** =
Danai ? Tu nimis Vergilium legisti !
*** = quid significare voluisti ? Non intellego...

Latinus enim sermo tuus melior mihi videtur, quamvis sint tamen nonnulli errores. Si tibi placet, nobis est filum quoddam in foro "freelang.net" (ad anglicam vel aliascumque linguam utendam), quod "latine loqui" appellatur, quo possimus latine loqui...
Damiro wrote:On peu avoir la version "moderne, juste pour le plaisir, histoire de voir si j'y comprends qqch, parce que là, les HI me et autres terminaisons me laissent pantois.
Les HI et AI sont les terminaisons de datif ou de deuxième personne moyenne contracte en -ê, toutes choses qui ont en effet disparu. Note que si je l'avais pu, les iotas eussent été écrits non à côté de A ou H mais en dessous (iota souscrit, qui ne se prononçait déjà plus).
J'ai juste écrit, en gros :
"est-ce que donc tu parles [litt. tu utilises] la langue grecque ancienne, ô mon très cher" (le ô et le superlatif n'ont rien d'emphatique en grec)
et en petit : les <choses> à propos des accents je ne peux écrire sur ce forum.
Oui, le grec ancien ressemble souvent à un mélange de charabia et d'emphase biblique. Mais tout est purement idiomatique.
Je préfère laisser Car0line transcrire.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)