Demande renseignements pour exercer
Moderators: kokoyaya, Beaumont, Sisyphe
Demande renseignements pour exercer
Bonjour,
je suis nouveau sur ce forum, alors je commence par me présenter :
Jehanx 53 ans, technicien avec du temps libre (travail = poste le week-end et jours fériés). J'ai des facilités pour les langues, à une certaine époque j'ai appris l'essentiel de l'Italien en 3 mois, au point d'être déjà à même de soutenir une conversation d'un sérieux niveau. Par la suite j'ai vécu pas mal d'années en Italie et je ne me surestime pas en m'annonçant parfaitement bilingue Italien-Français. J'ai d'ailleurs eu l'opportunité de faire de la traduction simultanée en bénévole dans un groupe et les Italiens me demandaient si je n'étais pas Milanais. J'ai appris en Italie le métier que j'exerce actuellement.
De retour en France en 1995, j'ai voulu me mettre à mon compte comme traducteur libéral, spécialisé dans le technique et le scientifique. Mais n'ayant bien sûr pas les moyens d'engager un commercial, j'avais plus de mal à dénicher le client qu'à faire un travail de qualité, et au bout d'une dizaine de mois j'ai dû déposer le bilan. Si je tapais un peu fort dans les prix, on me faisaitt comprendre que la concurrence était à meilleur marché, et dans le cas contraire que je n'étais pas crédible !
Je donne toujours des cours complémentaires à des collégiens et lycéens.
Mon niveau d'Anglais n'est pas mal non plus au point que j'ai pu contribuer à un dico bilingue Français-Anglais pour la Klett (Maison d'édition Allemande connue dans le domaine d'ouvrages scolaires)
Je pense que ma connaissance du Français et de la linguiste s'étendent
au delà de celle couramment utilisée par mes compatriotes)
J'aimerais savoir si malgré mon âge et l'absence de diplôme en langues
il me serait possible de rejoindre un poste de traducteur de conférences ?
Moyennant examens et tests ad hoc bien entendu.
Si oui, par quelle filière ?
Merci d'avance des renseignements s'ils sont possibles.
Cordialement
Jehanx
je suis nouveau sur ce forum, alors je commence par me présenter :
Jehanx 53 ans, technicien avec du temps libre (travail = poste le week-end et jours fériés). J'ai des facilités pour les langues, à une certaine époque j'ai appris l'essentiel de l'Italien en 3 mois, au point d'être déjà à même de soutenir une conversation d'un sérieux niveau. Par la suite j'ai vécu pas mal d'années en Italie et je ne me surestime pas en m'annonçant parfaitement bilingue Italien-Français. J'ai d'ailleurs eu l'opportunité de faire de la traduction simultanée en bénévole dans un groupe et les Italiens me demandaient si je n'étais pas Milanais. J'ai appris en Italie le métier que j'exerce actuellement.
De retour en France en 1995, j'ai voulu me mettre à mon compte comme traducteur libéral, spécialisé dans le technique et le scientifique. Mais n'ayant bien sûr pas les moyens d'engager un commercial, j'avais plus de mal à dénicher le client qu'à faire un travail de qualité, et au bout d'une dizaine de mois j'ai dû déposer le bilan. Si je tapais un peu fort dans les prix, on me faisaitt comprendre que la concurrence était à meilleur marché, et dans le cas contraire que je n'étais pas crédible !
Je donne toujours des cours complémentaires à des collégiens et lycéens.
Mon niveau d'Anglais n'est pas mal non plus au point que j'ai pu contribuer à un dico bilingue Français-Anglais pour la Klett (Maison d'édition Allemande connue dans le domaine d'ouvrages scolaires)
Je pense que ma connaissance du Français et de la linguiste s'étendent
au delà de celle couramment utilisée par mes compatriotes)
J'aimerais savoir si malgré mon âge et l'absence de diplôme en langues
il me serait possible de rejoindre un poste de traducteur de conférences ?
Moyennant examens et tests ad hoc bien entendu.
Si oui, par quelle filière ?
Merci d'avance des renseignements s'ils sont possibles.
Cordialement
Jehanx
Bonjour Jehanx et bienvenu sur ce forum.
Tout d'abord par "traducteur de conférences" vous entendez quoi exactement? Vous vouliez peut-être dire "interprète de conférence"? et où voulez vous exercer? Au sein de l'Union Européenne à Strasbourg ou Bruxelles? Si c'est le cas, désolée mais il faut absolument un diplôme en traduction et souvent il y a une limite d'âge fixée à 45 ou 50 ans dans le meilleur des cas.
Par contre si vous voulez travailler pour une entreprise en tant que traducteur, pas de problème, on peut vous embaucher même si vous n'avez pas de diplôme.
Enfin, être bon en langues ou "bilingue" comme vous dites (bien que nous n'aimions pas ce terme sur ce forum), ne veut pas dire être bon traducteur.
En utilisant la fonction "recherche" vous verrez que le sujet a été abordé de nombreuses fois et vous trouverez pas mal d'infos.
Tout d'abord par "traducteur de conférences" vous entendez quoi exactement? Vous vouliez peut-être dire "interprète de conférence"? et où voulez vous exercer? Au sein de l'Union Européenne à Strasbourg ou Bruxelles? Si c'est le cas, désolée mais il faut absolument un diplôme en traduction et souvent il y a une limite d'âge fixée à 45 ou 50 ans dans le meilleur des cas.
Par contre si vous voulez travailler pour une entreprise en tant que traducteur, pas de problème, on peut vous embaucher même si vous n'avez pas de diplôme.
Enfin, être bon en langues ou "bilingue" comme vous dites (bien que nous n'aimions pas ce terme sur ce forum), ne veut pas dire être bon traducteur.
En utilisant la fonction "recherche" vous verrez que le sujet a été abordé de nombreuses fois et vous trouverez pas mal d'infos.
Demande renseignements pour exercer
Bonjour CarOline,
Merci de votre accueil et de vos réponses !
Oui je voulais en effet parler de l'interpétariat de conférence, car j'ai un peu d'expérience en interprétariat simultané et j'aimais beaucoup cette pratique (qui est un vrai sport cérébral à vitesse grand V)
Mais à défaut la traduction de l'écrit me conviendrait aussi.
J'ai pleine conscience que le terme "bilingue" recouvre un champ sémantique assez flou. Mais personnellement je sais de quoi je parle, et je suis à même de traduire en simultané (phrase par phrase) n'importe quelle conversation de niveau courant au pied levé, ainsi que de niveau technique, et du domaine scientifique en très grande partie.
J'ai aussi conscience que le rendu dans la langue d'arrivée est d'une importance capitale et qu'il n'est pas suffisant pour un Français traduisant dans sa langue maternelle d'en n'avoir que la connaissance du Français moyen qui n'a pas besoin de davantage dans sa vie courante.
Non seulement je pense (et heureusement je ne suis pas le seul à le penser, sinon la valeur n'en serait que très relative et entachée de subjectivité) avoir une maîtrise approfondie des nuances et subtilités de vocabulaire, de syntaxe, et de sémantique et j'ai aussi de sérieuses bases en linguistique (française, italienne et linguistique synchronique comparée des langues modernes) ainsi qu' en psychologie du langage. J'avais aussi passé en Sorbonne (vers les années 1976/77) un petit diplome d'orthoépie. Si l'on considère que chaque langue est en fait une façon différente des autres de penser le monde, on comprend un peu les éléments "périlangagiels" qu'il est nécessaire de connaître pour bien traduire.
Il me semble avoir un peu approfondi ma présentation et présenter un (pâle) reflet de mes capacités plus compatible avec les fonctions de traduction. Personnellement je suis convaincu qu'un essai vaut mille mots
. Ceci posé je vais effectuer des recherches sur le forum (que je découvre).
Cordialement
Jehanx
Merci de votre accueil et de vos réponses !

Oui je voulais en effet parler de l'interpétariat de conférence, car j'ai un peu d'expérience en interprétariat simultané et j'aimais beaucoup cette pratique (qui est un vrai sport cérébral à vitesse grand V)
Mais à défaut la traduction de l'écrit me conviendrait aussi.
J'ai pleine conscience que le terme "bilingue" recouvre un champ sémantique assez flou. Mais personnellement je sais de quoi je parle, et je suis à même de traduire en simultané (phrase par phrase) n'importe quelle conversation de niveau courant au pied levé, ainsi que de niveau technique, et du domaine scientifique en très grande partie.
J'ai aussi conscience que le rendu dans la langue d'arrivée est d'une importance capitale et qu'il n'est pas suffisant pour un Français traduisant dans sa langue maternelle d'en n'avoir que la connaissance du Français moyen qui n'a pas besoin de davantage dans sa vie courante.
Non seulement je pense (et heureusement je ne suis pas le seul à le penser, sinon la valeur n'en serait que très relative et entachée de subjectivité) avoir une maîtrise approfondie des nuances et subtilités de vocabulaire, de syntaxe, et de sémantique et j'ai aussi de sérieuses bases en linguistique (française, italienne et linguistique synchronique comparée des langues modernes) ainsi qu' en psychologie du langage. J'avais aussi passé en Sorbonne (vers les années 1976/77) un petit diplome d'orthoépie. Si l'on considère que chaque langue est en fait une façon différente des autres de penser le monde, on comprend un peu les éléments "périlangagiels" qu'il est nécessaire de connaître pour bien traduire.
Il me semble avoir un peu approfondi ma présentation et présenter un (pâle) reflet de mes capacités plus compatible avec les fonctions de traduction. Personnellement je suis convaincu qu'un essai vaut mille mots

Cordialement
Jehanx
Bienvenue
Le dilemme posé par la notion de "bilingue" est peut-être bien saisi dans un article qu'on trouve à
http://www.translatorscafe.com/cafe/article25.htm
notamment là où on lit :
J'ajoute ma bienvenue et vous souhaite des échanges intéressants sur ce forum.
(Si cela peut rendre les choses plus faciles, je suis âgé de 65 ans. La moyenne est probablement au dessous de 35, mais les membres sont démocratiques en fait d'âge.)
http://www.translatorscafe.com/cafe/article25.htm
notamment là où on lit :
Bien sûr, la recherche des archives Lokanova proposée par Caroline est primordiale pour connaître si ce qu'on a à dire avancera la compréhension du sujet.The ability to acquire native competence in a language seems to wane in childhood and vanish by a fairly early age, roughly the onset of puberty (some say age twelve; others, age ten or eight). The reasons, which are numerous, are beyond the scope of this article. What is important to note is that a non-native speaker’s command of a language will ordinarily be more or less imperfect.
J'ajoute ma bienvenue et vous souhaite des échanges intéressants sur ce forum.
(Si cela peut rendre les choses plus faciles, je suis âgé de 65 ans. La moyenne est probablement au dessous de 35, mais les membres sont démocratiques en fait d'âge.)
Bienvenue
Bonsoir ldngli,
Merci de ton accueil et de l'article cité !
Je suis tout-à-fait d'accord avec celà lorsque la personne n'est pas
spécialement motivée pour l'étude des langues. Moi au contraire,
et comme beaucoup de traducteurs & interprètes, j'ai toujours été
intéressé par les langues et les faits de langage. Tout petit ma
grand'mère (qui était traductrice pour l'Office des Brevets) m'a
transmis le goût des langues ! Elle commençait à me parler
Anglais en venant me border le soir. Depuis ça ne m'a jamais lâché.
Que pratiques-tu comme langue(s) ? Anglais, sûr
A bientôt. Cordialement
Jehanx
Merci de ton accueil et de l'article cité !
Je suis tout-à-fait d'accord avec celà lorsque la personne n'est pas
spécialement motivée pour l'étude des langues. Moi au contraire,
et comme beaucoup de traducteurs & interprètes, j'ai toujours été
intéressé par les langues et les faits de langage. Tout petit ma
grand'mère (qui était traductrice pour l'Office des Brevets) m'a
transmis le goût des langues ! Elle commençait à me parler
Anglais en venant me border le soir. Depuis ça ne m'a jamais lâché.
Que pratiques-tu comme langue(s) ? Anglais, sûr

A bientôt. Cordialement
Jehanx
Langue pratiquée
Oui, l'anglais est la langue que je connais mieux après l'italien. C'est ainsi parce que depuis la naissance de nos enfants (1972 et 1976) je suis obligé de communiquer en anglais avec eux qui, par choix de leur mère, ont grandi au Canada.Que pratiques-tu comme langue(s) ?
Je suis un peu en retard...
Il y a un autre point non négligeable à prendre en compte. Être interprète de conférence implique que l'on fasse de la consécutive et de la simultanée. Maîtrisez-vous ces deux modes d'interprétation?
Enfin, l'interprétation de l'italien vers le français est en véritable perte de vitesse, c'est donc un marché extrêmement difficile. Il faut une voire deux autres langues étrangères dans sa combinaison linguistique lorsqu'on travaille depuis l'italien.

C'était de la véritable interprétation simultanée en cabine? Ou ce dont vous avez parlé dans votre précédent message, de l'interprétation pour un groupe qui s'apparentait donc plutôt à de l'interprétation de liaison?Oui je voulais en effet parler de l'interpétariat de conférence, car j'ai un peu d'expérience en interprétariat simultané et j'aimais beaucoup cette pratique (qui est un vrai sport cérébral à vitesse grand V).
La simultanée implique non pas que l'on traduise des suites de mots ou de phrases, mais que l'on fasse passer des idées d'une langue à l'autre. De plus, il y a une différence entre savoir interpréter une conversation courante et savoir interpréter une conférence dans le domaine des finances ou une présentation des dernières techniques utilisées dans la chirurgie du genou.Mais personnellement je sais de quoi je parle, et je suis à même de traduire en simultané (phrase par phrase) n'importe quelle conversation de niveau courant au pied levé, ainsi que de niveau technique, et du domaine scientifique en très grande partie.
Il y a un autre point non négligeable à prendre en compte. Être interprète de conférence implique que l'on fasse de la consécutive et de la simultanée. Maîtrisez-vous ces deux modes d'interprétation?
Enfin, l'interprétation de l'italien vers le français est en véritable perte de vitesse, c'est donc un marché extrêmement difficile. Il faut une voire deux autres langues étrangères dans sa combinaison linguistique lorsqu'on travaille depuis l'italien.
Simultanée
Oui c'était de la vrai simultanée en cabine
J'adore les certitudes exprimées
<<La simultanée implique non pas que l'on traduise des suites de mots ou de phrases, mais que l'on fasse passer des idées d'une langue à l'autre>>
A quoi servent donc les phrases si ce n'est à transmettre des idées ?
Je connais particulièrement un "problème" auquel doivent se trouver confrontées tous ceux qui font de la simultanée : au bout de 3/4 d'heure - une heure (des fois moins si l'on est dans un domaine pointu) on ne pense
plus ni dans une langue ni dans une autre : les concepts arrivent dans une langue encadrés par une mise en forme et on n'a plus qu'à convertir les concepts captés dans l'autre langue et la mise en forme idiomatique arrive d'elle-même
J'adore les certitudes exprimées
<<La simultanée implique non pas que l'on traduise des suites de mots ou de phrases, mais que l'on fasse passer des idées d'une langue à l'autre>>
A quoi servent donc les phrases si ce n'est à transmettre des idées ?
Je connais particulièrement un "problème" auquel doivent se trouver confrontées tous ceux qui font de la simultanée : au bout de 3/4 d'heure - une heure (des fois moins si l'on est dans un domaine pointu) on ne pense
plus ni dans une langue ni dans une autre : les concepts arrivent dans une langue encadrés par une mise en forme et on n'a plus qu'à convertir les concepts captés dans l'autre langue et la mise en forme idiomatique arrive d'elle-même
Re: Simultanée
Votre avis n'est pas moins une certitude exprimée que mon propre avis. Je ne me battrai pas avec vous sur ce point, laissez-moi simplement douter du résultat que donne le phrase par phrase.Jehanx wrote:J'adore les certitudes exprimées
<<La simultanée implique non pas que l'on traduise des suites de mots ou de phrases, mais que l'on fasse passer des idées d'une langue à l'autre>>
A quoi servent donc les phrases si ce n'est à transmettre des idées ?
Quand on fait de la simultanée, on ne pense pas dans une langue ou dans l'autre. Le processus que vous décrivez s'enclenche normalement dès la première seconde, pas au bout de 3/4 d'h - 1h. (En vous lisant, j'espère tout de même que vous respectez le principe des ½h...)Je connais particulièrement un "problème" auquel doivent se trouver confrontées tous ceux qui font de la simultanée : au bout de 3/4 d'heure - une heure (des fois moins si l'on est dans un domaine pointu) on ne pense plus ni dans une langue ni dans une autre : les concepts arrivent dans une langue encadrés par une mise en forme et on n'a plus qu'à convertir les concepts captés dans l'autre langue et la mise en forme idiomatique arrive d'elle-même.
Je suis interprète de conférence diplômée d'une grande école avec pas mal de pratique dans les circonstances les plus diverses malgré le fait que je sois diplômée depuis peu. Nous n'avons tout simplement pas la même conception de la simultanée.Jehanx wrote:Que de certitudes qui dénotent un manque de pratique !
J'ajoute que ce forum n'est pas un pré servant de théâtre à quelque duel.
S'il est quelqu'un pour en juger, ce n'est certainement pas vous. Merci de revenir à une discussion et laisser de côté vos jugements à deux sous.Que de certitudes qui dénotent un manque de pratique !
Les courses hippiques, lorsqu'elles s'y frottent.
Je ne vois pas quelle discussion pourrait continuer puisque Monsieur Jehanx dit avoir beaucoup de pratique et connaître tant de choses sur le métier d'interprète.. d'ailleurs je ne comprends pas pourquoi il vient demander l'avis de personnes diplômées puisqu'il sait déjà tout et ne prend pas en compte les opinions de personnes qui sont sur le marché de l'interprétation et qui ont les deux pieds dans le métier toute la journée...