Qui sommes-nous? Où allons-nous?

[flamenco]

Bonjour à tous!

Je prépare actuellement un exposé sur le film Abre los Ojos de Amenábar pour mon cours de pratique orale de l'espagnol.

A la fin de l'exposé, je prépare une petite reflexion sur les questions "existentielles" que posent le film, entre autres : Qui sommes-nous? Où allons-nous? Et pour appuyer ma réflexion, je cherche des références culturelles autour de ce thème (filmographiques, littéraires, mythologiques philosophiques,...)

J'ai déjà pensé à deux films : The Truman Show et Matrix. Mais je serais aussi preneur d'autres supports afin de montrer que ce sont vraiment des questions vieilles comme le monde...

Est-ce que vous avez des idées?

Merci à tous!
Flam'

[Beaumont]

Je crois que tu pourrais demander à Diogène, par exemple, et remonter au moins jusqu'à Platon...

[Sisyphe]

Je crois que tu pourrais demander à Diogène, par exemple, et remonter au moins jusqu'à Platon...

Moi j'irais même jusqu'aux présocratiques ! "Pourquoi y-a-t-il de l'être plutôt que rien ?", "un être en tant qu'être peut-il être autre qu'il n'est ?", "eis panta" et "panta rhei"...

Accessoirement; l'humanité a pondu des centaines de philosophes et une douzaine de livres religieux pour expliquer ce genre de choses.

Pourrais-tu préciser un peu ta question ?

[flamenco]

En fait, je cherche quelques exemples d'oeuvres qui parlent de ce thème-là. Mais j'ai déjà trouvé des références cinématographiques, il manquerait bien un mythe grec ou romain et/ ou une oeuvre littéraire, théâtrale,... Histoire de pouvoir affirmer dans mon propos que c'est bien la plus vieille question de l'humanité.

Si ça ne vous parait pas clair, tant pis, laissez tomber.
Merci!
Flam'

[Isis]

Coucou


Je pense que, dans les bouquins, le livre Nos amis les humains de Bernard Werber - qui a été adapté au théâtre - entre dans cette optique.

Si tu ne connais pas, pour faire vite, il s'agit d'un dialogue entre un homme et une femme qui se trouvent seuls à pouvoir perpétuer la race humaine. Les échanges verbaux entre les deux protagonistes consistent à défendre l'humanité (= la femme ) et à la "descendre" (= l'homme ). Petit à petit, on comprend qu'ils sont en fait prisonniers d'extraterrestres pour lesquels ils font office d'animaux de compagnie et/où de sujet d'observation.

(en me relisant, je me demande si c'est bien ce genre de propos que tu recherches, mais bon )

[flamenco]

Merci Isis

[Pixel]

Indirectement, je pense au théâtre de l'absurde qui se pose la question sur l'inutilité de la vie humaine (je crois en gros ) : finalement, que fait-on là, pourquoi sommes-nous là, avec une impression de tourner en rond...

Cf. : "En attendant Godot" de Beckett...

[Dada]

Plus d'un d'un point de vue de l'accomplissement personnel et du destin individuel : le tres bon film "L'homme qui voulu etre roi" de John Huston, et le livre eponyme de Rudyard Kipling.


Abre los Ojos de Amenábar. C'est pas ce qu'a servit de base pour le remake Vanilla Sky avec Tom Cruise ?

[flamenco]

Abre los Ojos de Amenábar. C'est pas ce qu'a servit de base pour le remake Vanilla Sky avec Tom Cruise ?

Tout à fait! La version américaine est assez mauvaise à mon goût d'ailleurs... Je fais un comparatif des deux films dans mon exposé.

Merci pour vos réponses!

[miju]

Si cela peut t'aider je te livres le dialogue de deux monstres de la pensée humaine : Pierre Dac et Francis Blanche.

A l'éternelle question qui suis-je, d'où viens-je, où vais-je, je réponds et sans hésiter :

Moi je suis moi, je viens de chez moi et j'y retourne.

[flamenco]

Si cela peut t'aider je te livres le dialogue de deux monstres de la pensée humaine : Pierre Dac et Francis Blanche.

A l'éternelle question qui suis-je, d'où viens-je, où vais-je, je réponds et sans hésiter :

Moi je suis moi, je viens de chez moi et j'y retourne.

Merci Miju!