svernoux wrote:Perso, jamais entendu ce terme, je me demande même s'il est utilisé en France ? En tout cas, toutes les références de dico que je trouve vont dans le sens de plan de cours/table des matières. Donc, il est aussi probable que les personnes ne connaissaient pas ce mot et se soient simplement alignées sur ce qu'on trouve dans les dicos.

Je crois assez bien connaître le système universitaire français, et je confirme que le mot n'y est pas usité.
Tout simplement parce que le procédé n'existe pas : les enseignants distribuent au besoin des photocopies comme supports pédagogiques (ou, comme c'est désormais de plus en plus le cas, intime à leurs étudiants l'ordre de les télécharger sur lu bureau virtuel de l'établissement
- ce qui n'empêche pas les facs de nous imposer des tout-à-fait illégaux frais dits "de reprographie" lors de l'inscription), mais pas de notes de cours proprement dites (ce qui n'empêche pas individuellement certains de le faire, mais moi-même c'est le genre de comportement pédagogique que je n'aime pas, car quand c'est le cas, le prof ne fait souvvent que lire la photocopie en question - je n'ai connu qu'un prof pour nous faire des photocopies
d'approfondissement, et il était en khâgne, pas en fac) ; accessoirement, il n'est pas rare en France que dans certaine section il y ait un enseignant face à un amphi de 400 places ou prennent place 600 étudiants (même si, mais pour des raisons essentiellement démographiques, c'est aujourd'hui moins pire qu'il y a encore dix ans), donc la question ne se pose pas non plus.
Le seul usage que je connaisse du terme syllabus en français, c'est par référence au
Syllabus errorum du très réactionnaire pape Pie IX qui faisait la liste de toutes les "erreurs modernes" : droits de l'homme, démocratie, rationalisme, etc. Et surtout ceux qui les défendaient, y compris au sein de l'Eglise.
Et par ironie en référene à cette liste-là.
En latin tardif et emprunté au grec, ça veut dire effectivement table des matières, sommaire.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)