Bonjour les ami(e)s...
En cherchant sur le net, une amie de longue date dont j'ai perdu trace depuis 1990, je tombe sur un article..
Je voudrais qu'on me traduise juste la phrase dans laquelle on parle d'Anna Salat, dans le texte ci-dessous.
Merci d'avance...
Az édesanyám által elmondottak kapcsán megjegyzem, hogy az említett kegytárgyak mindegyike megmaradt, megmenekült, nem tûntek el, nem égtek el a küszöb alá rejtett tárgyak. Ezek között volt az a rózsafûzér is, amit édesanyám még bérmálásakor kapott a keresztanyjától, ezt a rózsafûzért halálakor a kezeire fonva vitte magával a sírba. A gyönyörû fémkeretes, igen régi Házi áldás-képet a szintén örökkévalóságba távozott anyósom elkérte a feleségemtől emlékbe. Anyósom halála után a több mint száz éves ereklyét a sógornőm, Salat Anna hazavitte vásárhelyi otthonába, ezt a képet később, 1993-ban Magyarországon fedeztünk fel, Madari Tibor sógorunk vecsési nappali szobája falán.
Traduction d'une phrase du hongrois en français svp
Moderators: kokoyaya, Beaumont, Sisyphe
Re: Traduction d'une phrase du hongrois en français svp
Salut, content de revoir ici le capitaine... le plus simple c'est de tout traduire:
"À propos de ce qu'a raconté ma mère, je vous fais remarquer que tous les objets religieux mentionnés ont été conservés et sauvés, les objets cachés sous le seuil n'ont pas disparu et n'ont pas brûlé. Parmi ceux-ci, il y avait le rosaire que ma mère avait reçu de sa marraine à sa confirmation, c'est ce rosaire qu'à sa mort elle a emporté dans la tombe enlacé autour de ses mains. L'image très ancienne (avec un poème de) "Bénédiction du foyer", qui avait un magnifique cadre métallique, ma belle-mère, elle aussi partie pour la vie éternelle, l'avait demandée en souvenir à ma femme. Après la mort de ma belle-mère, cette relique (familiale) qui a plus de cent ans a été emportée chez elle à Vásárhely par ma belle-sœur Salat Anna, c'est plus tard, en 1993 que nous avons découvert cette image au mur du salon de Vecsés de notre beau-frère Madari Tibor."
Note: Vecsés est près de Budapest (à côté de l'aéroport de Ferihegy), Vásárhely est la façon d'appeler localement une localité en -vásárhely ("lieu du marché/bazar"), comme Hódmezővásárhely dans la plaine près de Szeged, Somlóvásárhely près d'Ajka au nord du lac Balaton, la ville de Marosvásárhely (Târgu Mureş) en Transylvanie (Roumanie) sur la rivière Maros (Mureş), etc...
-- Olivier
"À propos de ce qu'a raconté ma mère, je vous fais remarquer que tous les objets religieux mentionnés ont été conservés et sauvés, les objets cachés sous le seuil n'ont pas disparu et n'ont pas brûlé. Parmi ceux-ci, il y avait le rosaire que ma mère avait reçu de sa marraine à sa confirmation, c'est ce rosaire qu'à sa mort elle a emporté dans la tombe enlacé autour de ses mains. L'image très ancienne (avec un poème de) "Bénédiction du foyer", qui avait un magnifique cadre métallique, ma belle-mère, elle aussi partie pour la vie éternelle, l'avait demandée en souvenir à ma femme. Après la mort de ma belle-mère, cette relique (familiale) qui a plus de cent ans a été emportée chez elle à Vásárhely par ma belle-sœur Salat Anna, c'est plus tard, en 1993 que nous avons découvert cette image au mur du salon de Vecsés de notre beau-frère Madari Tibor."
Note: Vecsés est près de Budapest (à côté de l'aéroport de Ferihegy), Vásárhely est la façon d'appeler localement une localité en -vásárhely ("lieu du marché/bazar"), comme Hódmezővásárhely dans la plaine près de Szeged, Somlóvásárhely près d'Ajka au nord du lac Balaton, la ville de Marosvásárhely (Târgu Mureş) en Transylvanie (Roumanie) sur la rivière Maros (Mureş), etc...
-- Olivier
Last edited by Olivier on 23 Mar 2007 11:48, edited 1 time in total.
Se nem kicsi, se nem nagy: Ni trop petit(e), ni trop grand(e):
Éppen hozzám való vagy! Tu es juste fait(e) pour moi!
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- kaptan
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Merci beaucoup Olivier
C'est très gentil...
En fait, Anna, que j'ai connu à Budapest en 1990, est partie en Israel en 1992-93, et il est probable, qu'en quittant son appartement, elle a transmis cet objet à Tibor, qui doit être son demi-frère.. Car ses parents avaient divorcé, et elle devait avoir des demi-frères et soeurs...mais je n'en sais rien au fond...Tibor est peut-être l'ex-mari d'Anna..C'est bête, je ne me rappelle pas le nom de famillle de sa fille Esther.... En tout cas, les dates coincident. Sur un site israelien en anglais, j'ai trouvé trace de son départ de Budapest en 1992-93...Je n'arrive pas à me rappeler si j'ai vu ce genre de chose chez Anna Salat, dans son appartement sur les hauteurs de Buda, à côté d'une station de Fögöskeretu (c'est comme ça que cela se dit, le train à crémaillère?...).
Merci encore...
C'est très gentil...
En fait, Anna, que j'ai connu à Budapest en 1990, est partie en Israel en 1992-93, et il est probable, qu'en quittant son appartement, elle a transmis cet objet à Tibor, qui doit être son demi-frère.. Car ses parents avaient divorcé, et elle devait avoir des demi-frères et soeurs...mais je n'en sais rien au fond...Tibor est peut-être l'ex-mari d'Anna..C'est bête, je ne me rappelle pas le nom de famillle de sa fille Esther.... En tout cas, les dates coincident. Sur un site israelien en anglais, j'ai trouvé trace de son départ de Budapest en 1992-93...Je n'arrive pas à me rappeler si j'ai vu ce genre de chose chez Anna Salat, dans son appartement sur les hauteurs de Buda, à côté d'une station de Fögöskeretu (c'est comme ça que cela se dit, le train à crémaillère?...).
Merci encore...
Fogaskerekű : fogas kerekű = à roues dentées - fait avec fog = dent, kerék = roue (kör = cercle)kaptan wrote:(c'est comme ça que cela se dit, le train à crémaillère?...)
J'hésitais mais c'était bien à prendre littéralement: sur Internet l'article parle de la fuite d'une famille de sa ferme en 1944, comment ils ont essayé de donner le maximum de chances de survie aux animaux qu'ils abandonnaient en leur laissant de la nourriture et un chemin vers l'eau, et comment ils ont "protégé" la maison en laissant l'accès arrière ouvert et en plaçant sous la planche du seuil d'entrée un rosaire et une image ancienne de bénédiction.Olivier wrote:cachés sous le seuil
Et il s'agit de la Transylvanie, où la zone rendue à la Hongrie pendant la guerre passait sous administration soviétique avant de revenir à la Roumanie, donc dans l'extrait c'était la ville de Marosvásárhely.
-- Olivier
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- kaptan
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Je réalise de nouveau à quel point les populations de l'Est ont connu dans leur existence, le désarroi, les tourments, les fuites, les séparations forcées et les déplacements au cours du 20e siècle...Apparemment, cette histoire de rosaire est très touchante. Il doit s'agir en fait de l'ex- belle-famille d'Anna Salat..
Ca n'a rien à voir avec cette histoire, mais, en parlant de Budapest, et de Fogas kerekü (merci pour la correction...j'avais mal retenu le nom, mais je connaissais le mot Fog....), je me souviens de la soirée et de la nuit de St Sylvestre 1990-91 passée avec Anna, en compagnie de plusieurs écrivains et artistes en vogue, dans le domicile d'un critique littéraire, un certain Török (drôle de coincidence pour moi, le turc...). J'avais eu l'occasion de rencontrer un écrivain "dissident" de l'époque socialiste, dont j'avais lu un livre et des poêmes auparavant, Miklos Haratzi (l'orthographe n'est peut être pas correcte...). Anna travaillant à l'époque au théatre, mon séjour était très porté sur l'art: et le soir de Noël, auparavant, le père d'Anna, habitant New York, s'était joint à nous à l'Opéra....
Souvenirs..souvenirs....
La grand'mère de ma femme, qui est tchèque (avec des origines slovaques et magyar du côté maternel...), était de Miscolc, et son grand père, de Komarno (ville partagé en deux, avec la Slovaquie, de part et d'autre du Danube.... J'ai aussi visité tous ces coins là.......Mais c'est une autre histoire!
Je réalise de nouveau à quel point les populations de l'Est ont connu dans leur existence, le désarroi, les tourments, les fuites, les séparations forcées et les déplacements au cours du 20e siècle...Apparemment, cette histoire de rosaire est très touchante. Il doit s'agir en fait de l'ex- belle-famille d'Anna Salat..
Ca n'a rien à voir avec cette histoire, mais, en parlant de Budapest, et de Fogas kerekü (merci pour la correction...j'avais mal retenu le nom, mais je connaissais le mot Fog....), je me souviens de la soirée et de la nuit de St Sylvestre 1990-91 passée avec Anna, en compagnie de plusieurs écrivains et artistes en vogue, dans le domicile d'un critique littéraire, un certain Török (drôle de coincidence pour moi, le turc...). J'avais eu l'occasion de rencontrer un écrivain "dissident" de l'époque socialiste, dont j'avais lu un livre et des poêmes auparavant, Miklos Haratzi (l'orthographe n'est peut être pas correcte...). Anna travaillant à l'époque au théatre, mon séjour était très porté sur l'art: et le soir de Noël, auparavant, le père d'Anna, habitant New York, s'était joint à nous à l'Opéra....
Souvenirs..souvenirs....
La grand'mère de ma femme, qui est tchèque (avec des origines slovaques et magyar du côté maternel...), était de Miscolc, et son grand père, de Komarno (ville partagé en deux, avec la Slovaquie, de part et d'autre du Danube.... J'ai aussi visité tous ces coins là.......Mais c'est une autre histoire!