Traduction anglais

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kherubim
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Traduction anglais

Post by kherubim »

Bonjour !

Je me suis échiné à traduire le texte suivant (extrait d'un magazine de 1850). Comme certains passages se sont avérés ardus, je crains de m'être trompé. Quelqu'un peut-il donner son avis et me dire si le résultat est correct ?

Le texte en anglais (destiné à illustrer une page sur Christ's Hospital, une école londonienne - enfin, qui était à Londres à l'époque) :

AN INTENSE YOUTHFUL FRIENDSHIP.—If I had reaped no other benefit from Christ Hospital, the school would be ever dear to me from the recollection of the friendships I formed in it, and of the first heavenly taste it gave me of that most spiritual of the affections. I use the word "heavenly" advisedly; and I call friendship the most spiritual of the affections, because even one's kindred, in partaking of our flesh and blood, become, in a manner, mixed up with our entire being. Not that I would disparage any other form of affection, worshiping, as I do, all forms of it, love in particular, which, in its highest state, is friendship and something more. But if ever I tasted a disembodied transport on earth, it was in those friendships which I entertained at school, before I dreamt of any maturer feeling. I shall never forget the impression it first made on me. I loved my friend for his gentleness, his candor, his truth, his good repute, his freedom even from my own livelier manner, his calm and reasonable kindness. It was not any particular talent that attracted me to him or anything striking whatsoever. I should say in one word, it was his goodness. I doubt whether he ever had a conception of a tithe of the regard and respect I entertained for him; and I smile to think of the perplexity (though he never showed it) which he probably felt sometimes at my enthusiastic expressions; for I thought him a kind of angel. It is no exaggeration to say, that, take away the unspiritual part of it—the genius and the knowledge—and there is no height of conceit indulged in by the most romantic character in Shakspeare, which surpassed what I felt toward the merits I ascribed to him, and the delight which I took in his society. With the other boys I played antics, and rioted in fantastic jests; but in his society, or whenever I thought of him, I fell into a kind of Sabbath state of bliss; and I am sure I could have died for him

Et maintenant la traduction que j'en ai faite :


UNE AMITIÉ DE JEUNESSE INTENSE — Si je n'avais pas retiré d'autre avantage de Christ Hospital, l'école n'en serait pas moins chère à mon cœur pour les souvenirs d'amitiés que je m'y fis et du premier goût divin qu'elle me donna de la plus spirituelle des affections. J'emploie le mot « divin » à dessein. Et je qualifie l'amitié comme étant la plus spirituelle des affections car l'être cher, devient, en ayant en commun notre chair et notre sang, d'une certaine façon, une part de nous-mêmes. Non que je voudrais déprécier tout autre forme d'affection, l'adoration, comme je le fis, l'amour en particulier, lequel est, à son plus haut degré, l'amitié et quelque chose de plus. Mais si je pus goûter à un transport désincarné sur terre, ce le fut dans les amitiés que j'entretins à l'école, avant que je ne rêvasse de sentiment plus mature. Je ne pourrai jamais oublier la première impression que cela me fit. J'aimais mon ami pour sa douceur, sa candeur, sa sincérité, sa bonne réputation, sa liberté détachée même de mes manières les plus brusques, sa gentillesse, calme et raisonnable. Cette attraction à son égard n'avait pas pour cause un talent en particulier ou quoi que ce soit d'autre de remarquable. Non, s'il me fallait résumer cela en un mot, la raison en était sa bonté. Je doute qu'il ait jamais eu conscience d'un dixième de toute l'estime et de tout le respect que j'avais à son endroit. Je souris en pensant à la perplexité — bien qu'il ne la montra jamais — qu'il dut probablement ressentir parfois devant mes expressions débordantes d'enthousiasme car je le prenais pour une sorte d'ange. Nulle exagération à dire que, ôtée la part non spirituelle — le génie et la connaissance — et il n'y a pas de limite à la suffisance à laquelle pourrait s'adonner le plus romantique des personnages de Shakespeare et qui surpassait ce que je ressentais envers les mérites que je lui attribuais et le plaisir que je prenais en sa compagnie. Avec les autres garçons, je jouais des farces et me commettais dans de fantastiques plaisanteries. Mais, en sa société, ou lorsque je pensais à lui, je tombais dans un état de béatitude. Et je suis convaincu que j'aurais pu mourir pour lui.


Pas facile (pour moué). Merci d'avance !
natalinder
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Joined: 23 Feb 2007 18:22

re traduction anglais

Post by natalinder »

Bonjour,
J'ai lu ta traduction, et ce qui m'a frappé c'est l'utilisation de l'indicatif après "bien que": "bien qu'il ne la montra jamais". Moi, j'aurais utilisé le subjonctif. A part cela, je n'ai pas d'autres remarques, mais je ne suis pas traductrice de l'anglais.
Cordialement
Guest
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Post by Guest »

Oui, c'est ce que j'avais écris en premier ! Je vais corriger cela !
aymeric
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Posts: 1146
Joined: 03 Dec 2006 21:07

Post by aymeric »

Bonjour,

-Ne dit-on pas "tirer un avantage" (et non pas retirer) ?
-Je crois qu'il y a une erreur de traduction de "worshipping", ça me semble être un participe présent et non pas un nom (vénérant toutes ses formes, ce qui a plus de sens que la vénération comme tu l'as traduit)
-"Avant que je ne rêvasse" : pourquoi pas avant de rêver (le sujet est le même) ?

Pour bien que, je crois me souvenir d'avoir lu dans le Grevisse que l'indicatif est acceptable dans certains cas, notamment pour marquer la réalité de la chose.
Guest
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Post by Guest »

aymeric wrote:-Je crois qu'il y a une erreur de traduction de "worshipping", ça me semble être un participe présent et non pas un nom (vénérant toutes ses formes, ce qui a plus de sens que la vénération comme tu l'as traduit)
Oui ! Comment cela a-t-il pu m'échapper ?! La fatigue sans doute ! :sleep:
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