
Je vous paie l'apéritif avec mon premier vrai salaire ?
Pourquoi pas, mais dans ce cas, il serait judicieux d'attendre que mon premier salaire soit effectivement tombé !
Donc, après le 31 octobre, vu qu'en général on se fait carroter septembre... (et vous serez gentils d'exclure champagne, sauterne et autres côteaux de Layon dans la notion "d'apéritif", parce qu'au 31, je touche le salaire minimal minimal, sans les primes, sans les remboursements, sans les compléments - je vous paierai les desserts avec le solde, en février).

La bonne nouvelle, c'est que j'ai appris il y a quelques jours que j'étais dans l'Académie de Lyon.

La mauvaise, c'est que je sais toujours pas où.
Donc, dans l'éventualité où je serais nommé, disons, à Chézery-Forens (369 habitants), à Pougny (637 habitants, presqu'une métropole), premier village français traversé par le Rhône, ou à la joliment et si justement (

) nommée Confort (499 habitants), où est née la bienheureuse Rosalie Rendu (z'ont vraiment tous des noms tartes par là-bas...)... Bref, dans l'éventualité où je serais nommé dans une région stratégique au carrefours des voies de communication internationales et à à peine douze heures d'avi... euh, de mulet de Lyon quand il n'y a pas de tempête de neige...
... Je pense qu'il serait préférable de tabler sur un samedi soir.
P.S. : Amis chézerands, pougnissois et confortables... euh, ça doit pas être ça, tant pis : pataper !
P.P.S. : Bon, je suis pas non plus à la rue, hein... Ca peut être avant si vous voulez.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)