mais sinon oui carrement sujet aux vertiges, j'ai un souvenir assez flippant du mont St Michel ( qui n'est pourtant pas tres haut ). donc 1km de haut tres peu pour moi merci !
Mais oui, assez sujette au vertige. Pas excessivement, mais un peu. Récemment, j'ai eu un peu la trouille dans la Rheinturm de Düsseldorf.
Je vous laisse regarder comment c'est fait : http://larsmania.com/rheinturm.jpg
Vous voyez les vitres inclinées ? Ben elles sont inclinées sous vos pieds à l'étage d'observation, à 170 m !
Mais bon, au bout d'un moment on s'y habitue, mais sur le coup quand on débarque, on n'ose pas trop s'approcher !
Sonka - Сонька
It's crazy how the time just seems to fly
But for a moment you and I, we caught it
Brrrrr... pas vu le promeneur non plus, mais vu ma vue d'aigle...
sinon, je n'ai pas vraimant de vertiges, mais une peur qui s'est installée tout doucement, je sais pas pourquoi, peut être en fonction de ma baisse de vision, ou de ma maladie de Ménière (qui se calme tout de même un peu)
rien que la photo me fait peur et pourtant, j'adore
le Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
resina wrote:Apparemment les chiens craignent moins le vide
En même temps, la peur du vide est très très irrationnelle : tu n'as pas plus de chance de tomber d'un aplomb de 150 km que du trottoir (si on enlève éventuellement le vent).
Exact !
Mais j'ai beau me le répéter...ça marche pas
L'attirance du vide, c'est terrible.
Je fais de la rando en moyenne montagne. Je me suis déjà fait peur 2 ou 3 fois dans des passages aériens et sur des crêtes et je n'ai plus envie de retourner dans la haute montagne. Je le regrette parce que j'adore ça.
dans les Vosges, il y a un joli petit GR5 très interessant, que je parcourais avec mon grand'père étant gosse, maintenant j'ose plus...
les lacs, le Hohneck, le sentier des roches et ses moraines (où il y a eu plusieurs accidents mortels, et j'en ai vu un étant tout petit, ça marque...)
le Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
Pour moi, peur strictement rationnelle. Je n'ai peur que quand il y a effectivement situation dangereuse. Dans la position du marcheur en question, j'aurais peur, car le chemin penche du côté du vide et la route est caillouteuse, donc il y a possibilité de glisser, et j'empêche fébrilement les élèves d'approcher de certains gradins du théâtre antique où il y a 1,5 m en dessous quand je le fais visiter. J'empêche même certains amis qui habitent au rez-de-chaussez de s'asseoir sur le rebord de la fenêtre : sur un sol dur, toute chute en arrière est dangereuse.
En revanche, si je suis séparé du vide par une rambarde qui dépasse mon centre de gravité, ou même que le terrain est suffisamment plan et stable et que je suis à une distance telle que même en tombant, je ne puisse glisser, je peux contempler le vide sans problème, que ce soit au-dessus de la tour Eiffel ou sur les rebords de certaines falaises impressionnantes de la vallée du Doubs.
... Ma mère, en revanche, c'est totalement irrationnel : quand j'étais petit et que nous voyagions, elle m'a plus d'une fois obligé à renoncer à certaines excursions, genre troisième étage de la tour Eiffel (j'ai réussi à négocier le premier étage, et encore, elle est restée à dix mètres du bord pendant toute la visite. Pourtant la Tour Eiffel est carrément grillagées depuis plusieurs décennies pour éviter les suivides. Je vous parle même pas des ascenseurs externes vitrés (pourtant pas plus dangereux que les internes, la cage est la même : moins, même, car si la cabine est bloquée, on vous voit très vite).
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
Je ne suis pas sujet au vertige sauf comme Sisyphe quand je sens une situation de danger. Je me souviens au lycée d'avoir fait de l'escalade en salle donc j'étais accroché et tout. Mais rien à faire, quand j'ai vu la distance du sol, j'ai flippé comme jamais...