Blouses légères. Jupes longues. Cheveux aux fesses (les miens y allaient en tout cas). Une musique à mi-chemin entre le rock-and-roll des années '50 et l'alternatif qui allait ensuite devenir le new-age...
À voir autant qu'à entendre, d'ailleurs!
186,000 billets furent vendus. On attendait quant même 200,000 personnes.
Il en vint nettement plus de 450,000!
On dut abattre les barrières et les clôtures. Woodstock devint un concert gratuit. Et le plus grand désastre financier de l'histoire de la musique. Et la plus grande réussite de la contre-culture occidentale, tous pays confondus!
Pendant ces trois jours, sous la pluie. l'orage puis le soleil, la jeunesse d'une nation prouva le bien-fondé et la nécessité d'une contre-culture dans un pays mené brutalement par la finance et la milice. Trois jours d'amour et de paix, sans violence aucune, tout en réclamant à cris et à chants la fin de la folie du Viet Nâm.
Une fille avec une guitare a symbolisé le pouvoir de cette contre-culture.
leo wrote:rien n'a finalement changé, sauf mon âge
Pas d'accord! Joan Baez savait déjà que
We shall overcome!
Aujourd'hui, grâce à de tels pas, ce qui était la contre-culture est en train de devenir la culture. La jeunesse, l'enthousiasme, et même les noirs ont trouvé une place!
Et quelle place!!! 