
Si je voulais jouer les paranoïaques épidermiques et syndicaux, je te répondrais que contrairement à ce que tout le monde pense, les profs, de lycée en tout cas, bossent en juillet (alors que statutairement nous ne sommes pas payés comme "travaillant" en juillet : on ne reçoit que "l'annuel" découpé en douzièmes), et que donc le premier week-end de juillet (ie le 2/3), je n'ai
pas terminé mes corrections, je suis même en plein dedans, et que je ne suis pas en vacances avant le 10 (sans compter que je me suis lancé dans un truc qui va me réclamer du boulot de démarchage pendant l'été, mais ça c'est de ma faute).
Mais bon, pour être honnête, ce n'est pas insurmontable, vu que j'ai les copies mardi prochain, et que j'aurai donc cinq jours francs pour les corriger avant que ne commencent les oraux la semaine suivante (impossible de faire les deux en même temps, pour l'oral je dois être à l'autre bout de Lyon de 7h30 à 18h30, soit 10 de boulot par jour plus le transport, quand je rentre c'est bouffage et dodotation, des fois je saute même le premier). J'en ai 65, donc ça suppose une moyenne de 13 copies par jours. En espérant : a) des absents, b) beaucoup de très nulles et c) beaucoup de très bonnes (mais si, mais si), je peux me libérer un jour. Et le coup de la fête médiéval me semble une excellente idée.
Reste un problème : comment y accède-t-on, à ton Beaujolais médiéval ? On va dire que mon fidèle destrier est à la révision et mon palefroi a un rétroviseur cassé. J'ai bien pensé à remonter l'Azergue à la nage, mais j'ai peur de me tromper de sortie à l'embouchure de la Saône, et puis avec cette sécheresse, que faire s'il ne coule plus...
Bon, sérieusement, il y a des cars ou alors pourrait-on envisager une opération de véhiculage ?
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)