
Alors, comme vous le savez, j'éprouve une
passion pour le sport...
Alors, pour résumer et appuyer Dada :
1)

Si j'en crois les journalistes, le sport français est unique au monde du fait de l'existence d'une catégorie incroyable : "l'espoir-de-médaille". C'est fou le nombre "d'espoirs-de-médaille" que nous avons, nous sommes champions du monde de "l'espoir-de-médaille", dans presque toutes les disciplines (c'est dommage qu'il y ait quelques perturbateur qui s'obstinent à gagner des vraies médailles - en bronze).
Donc, à chaque journal télévision, à chaque spot radio, nous avons eu la liste des "espoirs-de-médaille" de la demi-journée. La particularité de "l'espoir-de-médaille", c'est qu'a la fin, il ou elle perd. Mais ce n'est pas de sa faute : il y a l'arbitre, bien sûr, mais il y a aussi le terrain, le règlement, l'Américain qui n'a pas été sportif (ces idiots viennent pour ramasser des vraies médailles) : bref, s'il n'avait pas fallu courir à la course, sauter au saut, passer la balle ou la recevoir, s'il n'y avait pas eu le cheval d'arçon ou le tapis, le javelot ou le patin, et d'une façon générale l'existence du monde physique constitué d'atomes et de causalité, si on n'avait pas perdu, on aurait gagné.
2) On gagne toujours quelques médailles... Dans les sports obscurs et folkloriques, mais qui deviennent aussitôt les plus importants du monde. J'ai vécu en direct (coincé chez mamy...) notre première médaille d'or, en "parcours complet d'équitation". Je vous jure que j'ai entendu le journaliste nous expliquer aussitôt que le "parcours complet" était l'épreuve la plus importante, que seule la race des champions pouvait s'y trouver, parce que vraiment ça réclamait vraiment toutes les qualités du monde, et d'ailleurs c'est bien normal qu'on ait gagné on a une grande tradition française, d'ailleurs en 1984 déjà on avait eu une médaille d'or, et on avait failli (cf. point 1) en 1952...
3) Les cérémonies : mouais, mignon, moins tarte que d'habitude, je me suis surpris à
rédiger un chapitre essentiel de ma thèse trier des feuilles en rapport avec ma thèse tout en regardant d'un oeil lointain. Il faut dire que l'horaire
me convenait bien.
4) Ah oui : et à la fin, USA et Chine raflent tout façon bulldozer mondialisé

. Au moins, autrefois, les soviétiques laissaient sportivement un peu plus de variété : de temps en temps, entre deux soldats soviétiques hypersurentraînés, on avait le droit à une nageuse est-allemande hormonée ou à un monstre de foire bulgare en route pour son cancer des testicules. De quoi varier un peu les hymnes, quoi...
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)