
Mais alors où faudrait-il les ranger ?
ann wrote:ça pourrait etre bien, meme si je sais déjà que je ne pigerai rien si on ne me donne pas la solution: j'achetais le Canard toutes les semaines quand j'étais "jeune" et essayais vainement de lire l'Album de la comtesse, j'ai jamais réussi à en trouver - meme pas une, meme pas une
Latinus wrote:Autant le dire d'entrée, que ces "contrepétries" soient fines d'esprits et de vocabulaire.
Tu m'as mal compris, je pense, quand je lis tes exemples ci-après.Sisyphe wrote:Le problème, mon cher Latinus, c'est que par nature, le contrepet (
le même lui-même est admirable d'ambiguïté...) est obscène, puisque à l'instar du calembour, de l'équivoque, de l'attente de rime et du kakemphaton*, il a pour fonction de cacher, tout en montrant fortement qu'il cache quelque chose, et que ce quelque chose mérite qu'on le décèle...
On peut rougir sans être choqué, et je ne pense pas forcément aux dames qui peuvent très bien rendre la pareille à ses messieurs ; je pense au très jeune public (je me souviens même d'une personne venant sur le forum accompagnée de son tuteur).... Je ne vois guère comment nous pourrions échapper à de ces choses qui font rougir les dames. Mais il est vrai, comme le disait Jean-Louis Ezine, que "le fétichisme et la pornographie peuvent être traités de manière absolument saine et pure" (j'aurais pu la proposer au Kikadi celle-là).
C'est bien de ce genre de choses dont il est question dans mon "autant le dire d'entrée".Bref, à nous de censurer les c**illes, les b*tes et cha*te (:jap: effectivement, Blood, je n'y avais point songé) pour éviter les foudres censurantes de Google.
Entièrement d'accordA nous surtout de faire assaut d'esprit pour que ces vulgarités s'élèvent au rang du sublime. Pour être drôle, la grossiéreté, comme le violon, n'admet pas la médiocrité !
Voilà justement ce que j'appelle de la finesse d'esprit et de vocabulaire ; comme quoi, nous sommes d'accord !Exemple célèbre et littéraire, puisqu'il est de Corneille : "vous me connaissez mal, la même ardeur me brûle / et le désir s'accroît quand l'effet se recule" (à prononcer vite) ; ou cet autre d'une célèbre chanson grivoise : "on est jamais trop aidé"...
... Récemment mon prof de 18e a affirmé en cours : "Beaumarchais a trop_axé ses deux personnages sur ... [un silence]... tro(p) | h'axé ses deux personnages etc."[/size]