La société Gandi.net est un registrar (bureau d'enregistrement de nom de domaine) bien connu et oeuvrant sur le web depuis mars 2000.
Dans le journal Le Monde, l'un des fondateurs du registrar n'hésite pas à déclarer :
« Je suis un voleur. Je vends des noms de domaine. Je gagne beaucoup d'argent en vendant à un public qui n'y comprend rien, un simple acte informatique qui consiste à ajouter une ligne dans une base de données [...] Mais doit-on, au prétexte que le marché semble mieux adapté que l'état lorsqu'il s'agit de vendre du vent, laisser ce vent au seul marché, sans la moindre contrepartie et alors même que la source de ce vent est unique et limitée ?
Doit-on remercier GANDI de faire baisser des tarifs honteusement élevés, et encenser ses créateurs d'avoir montré que quelques volontaires pouvaient réagir utilement contre le tout-puissant marché en utilisant les armes de ce même marché, ou bien doit-on les considérer comme de simples commerçants qui se croient (quelle horreur) investis d'une mission politique ?»
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