
Mais je crois que beaucoup de traducteurs ne savent pas que le GDT est québécois!
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Ah bon ? Ben ça fait peur alors ! Faut vraiment être bigleux !!! Rien que sur la page d'accueil, le mot Québec (ou québecois) apparaît 8 fois et y'a trois drapeaux du Québec !!!ann wrote:Mais je crois que beaucoup de traducteurs ne savent pas que le GDT est québécois!
Mais ça va se développer. Moi j'ai déjà une collègue qui vient tous les jours de Saint Etienne et un autre collègue qui vient du Bugey. Et pour ton info, les gens habitent de plus en plus loin de Lyon et les trajets maison-boulot se rallonge. Je sais qu'il y a aussi des gens qui viennent de Villefranche, de vienne, de Bourgoin etc. pour bosser sur Lyon.Sisyphe wrote:En France, la seule zone connaissant franchement des migrations pendulaires, c'est la région parisienne (Melun/Paris), organisée d'ailleurs autour du RER. Lyon est la deuxième ville de France, et pourtant, autant que je puisse en juger, il n'y a pas de migrations pendulaires St-Etienne/Lyon.
ouf je ne rentre en fait dans aucune des deux catégories. Moi je suis plutot du genre à réver de fuir la grande métropole pour un lieu plus tranquille... Et mes passages à l'Aquila était pour moi des moments pour respirer (hummm le bon air des montagnes) et j'avoue que je préférais largement mes collègues et élèves de là-bas que ceux de Milan...Sisyphe wrote:Les turbos se classent en deux groupes : les jeunes maîtres de conf' venant là faire leurs premières armes, en attendant un poste précis à Paris, et d'autres plus âgés qui viennent, en gros, inculquer des rudiments de savoir à des indigènes. Pour eux, c'est quasiment du social.
J'étais pas à l'Université Laval mais à Mc Gill puis à L'Université du Québec à Montréal (!) à Laval je n'ai fait que passer quelques semaines de recherche... Mon cas n'est pas une exception, heureusement, il y a de plus en plus d'échanges entre la France et les autres pays de la francophonie, oups et le Québec en fait, tu as raison... Beaucoup de bourses offertes par le gouvernement canadien pour les étudiants et jeunes chercheurs (j'y suis allée la première fois pour un échange interuniversitaire d'ailleurs...)Sisyphe wrote: Le Québec est ou sera peut-être l'exception. Ann est l'exemple-type de ce genre de nouvelles dépendances culturelles "équilibrées", et elle n'est pas la seule universitaire de ma connaissance à être allée se refroidir et se cultiver à l'Université Laval. D'autres partent également au Québec dans un but professionnel, au sens large, etc. Mais il y a quand même une "rupture de civilisation" plus nette que dans le monde anglophone. Ni les journaux, ni la télé (TV5 est riquiquie, quoique d'une grande qualité) ne traversent encore vraiment l'Atlantique... La toile, par contre, pourrait bien changer les choses. Mais tout le monde n'est pas "forum-addict" (ou "forumomaniaque") comme Ann, SubEspion ou moi-même.
Pourquoi ça fait peur? Le fait que cela vienne du Québec ne fait pas du GDT un dictionnaire "douteux" et j'ai trouvé très souvent sur EUrodicautom des traductions beaucoup plus ridicules ou fantaisistes que sur le GDT. Au Québec on parle français et on le parle bien! La plupart des mots proposés sont aussi utilisés en France, ou tout à fait compréhensibles par des Français. Comme je l'ai dit les Québécois ont inventé la plupart de nos nouveaux mots et cela depuis plus de 15 ans, pour ce qui concerne l'aérospatial, l'informatique, les télécommunications, etc. Bien avant le GDT l'Office a publié des vocabulaires bilingues spécialisés. Des outils pour les traducteurs, pour ceux qui veulent utiliser le français et pas l'anglais quand ils rédigent des documents ou les traduisent etc....svernoux wrote:Ah bon ? Ben ça fait peur alors ! Faut vraiment être bigleux !!! Rien que sur la page d'accueil, le mot Québec (ou québecois) apparaît 8 fois et y'a trois drapeaux du Québec !!!ann wrote:Mais je crois que beaucoup de traducteurs ne savent pas que le GDT est québécois!
Je n'ai pas dit que le GDT était mauvais, j'ai simplement dit qu'il faut quand même savoir avec quels outils on travaille ! Je trouve ça grave d'utiliser un outils dont on ne s'est même pas intéressé à la provenance (surtout si c'est marqué en gros dessus). Non pas que ça soit un mal d'utiliser le GDT (je le fais tous les jours), mais il faut être conscient que ça vient du Québec, parce qu'il y a un certains nombre de mots et d'expressions qui sont inutilisables en France. Ce n'est pas la majorité des cas, mais ça arrive, donc il faut quand même l'utiliser avec circonspection.ann wrote:Pourquoi ça fait peur? Le fait que cela vienne du Québec ne fait pas du GDT un dictionnaire "douteux" et j'ai trouvé très souvent sur EUrodicautom des traductions beaucoup plus ridicules ou fantaisistes que sur le GDT.svernoux wrote:Ah bon ? Ben ça fait peur alors ! Faut vraiment être bigleux !!! Rien que sur la page d'accueil, le mot Québec (ou québecois) apparaît 8 fois et y'a trois drapeaux du Québec !!!ann wrote:Mais je crois que beaucoup de traducteurs ne savent pas que le GDT est québécois!
Rien qui puisse me permettre de savoir que c'est un terme qui n'est utilisé que dans certaines "régions" de la francophonieDefinition personne assujettie à des déplacements périodiques en dehors de sa commune de domicile pour des motifs d'ordre professionnel ou éducatif
Reference Gloseur 9
(1) TERM navetteur
Reference Gloseur 9
Note {DOM} aménagement du territoire:mouvements de population pendulaires
Et je me demande lequel des deux je dois choisir...Definition personne exerçant son activité dans une commune différente de celle de sa résidence
Reference Gloseur 9
(1) TERM navetteur pour raison professionnelle
Reference Gloseur 9
Note {DOM} aménagement du territoire:mouvements de population pendulaires
puis(2) TERM commuter
Reference europa.eu.int/scadplus, 240903
Note {NTE} works in the territory of one Member State and resides in and returns to the territory of another Member State at least once a week
(2) TERM travailleur frontalier
Reference Petit Robert, 2000
Definition personne assujettie à des déplacements périodiques en dehors de sa commune de domicile pour des motifs d'ordre professionnel ou éducatif
Reference Gloseur 9
(1) TERM navetteur
Reference Gloseur 9
Note {DOM} aménagement du territoire:mouvements de population pendulaires
Definition D.one that commutes (as between suburban home and city work).
(1) TERM commuter
(2) TERM peak hour traveller
Definition E.V: le trafic de l'heure de pointe sur cette route constitué en totalité de "--" pris dans la population A..
(1) TERM migrant
Si je regarde dans le GDT, non seulement il me traduit hot dog par hot dog mais m'indique que les Québécois utilisent parfois "chien-chaud", moi qui n'est pas adopté officiellement au Québec mais qui n'est pas "condamné" non plus (au contraire de walkman, par exemple)1) TERM saucisse hot dog
Reference Kardoulis,A.,Dictionnaire trilingue des aliments et des boissons,grec,anglais,français,1989
Note {DOM} économie d'alimentation:produits des animaux domestiques/économie d'alimentation:aliments
Selon moi un traducteur y trouve plus son compte....Hot-dog ne désigne pas la saucisse fumée comme telle (« smoked sausage », « wiener » et « frankfurter », qui sont synonymes au Canada), mais le sandwich comprenant un petit pain mollet rectangulaire fendu verticalement pour le hot-dog grillé ou un pain mollet pointu fendu horizontalement (roll), pour le hot-dog vapeur, une saucisse fumée et un condiment au choix (moutarde, relish, ketchup ou mélange de ceux-ci, oignons étuvés). Depuis la création du mets en 1908, jusqu'aux années 60, les Québécois ont dit chien-chaud, ce qui n'est pas plus absurde pour un parlant français que peuvent l'être hot-dog dans la bouche d'un anglophone, perro caliente et perrito dans celle d'un hispanophone et cachorro quente en portugais dans celle d'un Brésilien. Le nom proviendrait, en effet, de l'analogie entre la forme de la saucisse, une fois cuite, et celle d'un basset, d'où l'allusion à ce chien dans différents idiomes. Au point que les Américains, dans la langue parlée, disent couramment « dog », particulièrement dans l'expression « dog on a stick ». Pour ces raisons, l'O.L.F. ne condamne pas chien-chaud et fait remarquer aux lecteurs, en réponse à une question maintes fois posée, que si hot-dog est plus acceptable dans la langue française, comme emprunt, que « hamburger », c'est qu'il ne risque pas d'engendrer, comme lui, toute une série de dérivés inadmissibles.
Des hot-dog ou des hot-dogs.
ann wrote:Un traducteur ne peut se permettre de glisser "walkman" dans un catalogue de vente au Québec, il devra écrire "baladeur", si dans le magasin tout le monde parle ensuite de walkman c'est leur droit mais les étiquettes, les catalogues etc. doivent etre rédigées en français et selon les Normes édictées par des instances officielles comme l'Office.
Les Québécois sont seulement plus prudents au niveau des anglicismes: si tu n'obliges pas à utiliser le mot français, tu verras tous les commerces par économie de traducteurs qui mettront leurs produits en une seule langue, l'anglais...Cette base est destinée à tous ceux qui sont curieux de la langue française, à tous ceux qui veulent connaître de quelle façon sont désignées en français les notions nouvelles qui ne cessent d'apparaître dans les sciences et les techniques. Elle intéressera en particulier les personnels de l'administration auxquels il est fait obligation d'employer les termes qui entrent en vigueur lors de leur parution au Journal Officiel ainsi, bien entendu, que les traducteurs et terminologues.
Il est nécessaire pour le traducteur de bien connaitre ses sources et de savoir comment bien les utiliser, et je crois que le traducteur qui ne sait pas que le GDT est québécois risque de faire moins d'"erreurs" de traduction que celui qui prend eurodicautom pour une source terminologique officielle pour l'Europe...Bien qu'il soit généralisé et qu'il ait donné lieu à des dérivés en français européen, l'emprunt à l'anglais shopping reste à déconseiller en français du Québec pour ne pas qu'il vienne concurrencer le terme français magasinage, déjà bien implanté et légitimé dans l'usage depuis le début des années 1900.
Le terme chalandage n'est pas utilisé en français du Québec. Il a fait l'objet d'une recommandation officielle en France.
Il nous est fait obligation par quoi ? Par une loi ou juste parce que ça faisait bien d'écrire ça comme ça ? Qu'est-ce qu'on risque si on écrit walkman ? Une amende ? Est-ce une infraction, un délit ? S'il n'existe rien qui interdit d'utiliser d'autres termes que ceux recommandés, je ne vois pas ce qui peut faire obligation...ann wrote:Cette base est destinée à tous ceux qui sont curieux de la langue française, à tous ceux qui veulent connaître de quelle façon sont désignées en français les notions nouvelles qui ne cessent d'apparaître dans les sciences et les techniques. Elle intéressera en particulier les personnels de l'administration auxquels il est fait obligation d'employer les termes qui entrent en vigueur lors de leur parution au Journal Officiel ainsi, bien entendu, que les traducteurs et terminologues.
Je ne vois pas vraiment pourquoi si eurodic est bon pour les traducteurs de l'UE il ne le serait pas pour les traducteurs du privé... Et si eurodic reflète les termes utilisés par les traducteur officiels des institutions européennes, comment peut-on prétendre qu'il ne s'agit pas d'une source terminologique officielle (même si elle n'a pas de vocation régulatoire) ? Si les traducteurs de l'UE utilisent les termes présents dans Eurodicautom dans tous les documents officiels européens, comment peut-on dire que ces termes sont non-valables pour la terminologie officielle européenne ?ann wrote:Il est nécessaire pour le traducteur de bien connaitre ses sources et de savoir comment bien les utiliser, et je crois que le traducteur qui ne sait pas que le GDT est québécois risque de faire moins d'"erreurs" de traduction que celui qui prend eurodicautom pour une source terminologique officielle pour l'Europe...
Non personne ne t'oblige à utiliser les termes officiels, ce n'est ni une infraction ni un délit, de meme que tu peux décider de ne pas utiliser logiciel mais software, tu peux utiliser walkman ou meme décider de ne pas faire l'accord des participes passés avec l'auxiliaire avoir parce que tu trouves ça compliqué.svernoux wrote:Il nous est fait obligation par quoi ? Par une loi ou juste parce que ça faisait bien d'écrire ça comme ça ? Qu'est-ce qu'on risque si on écrit walkman ? Une amende ? Est-ce une infraction, un délit ? S'il n'existe rien qui interdit d'utiliser d'autres termes que ceux recommandés, je ne vois pas ce qui peut faire obligation...
Personne n'a dit qu'il n'était pas bon pour les uns et pour les autres c'était juste pour expliquer que son BUT n'est pas de légiférer ou de proposer une traduction officielle mais de permettre aux traducteurs de consulter les traductions proposées par d'autres traducteurs de manière entre autres à leur éviter des recherches déjà faites (c'est la raison pour laquelle les sources sont citées). Les traducteurs de l'UE utilisent Eurodicautom comme nous l'utilisons et comme nous utilisons nos dictionnaires, avec circonspection parfois et pas comme des associations "officielles" (à part pour les termes relatifs à la politique communautaire, bien sur)svernoux wrote: Je ne vois pas vraiment pourquoi si eurodic est bon pour les traducteurs de l'UE il ne le serait pas pour les traducteurs du privé... Et si eurodic reflète les termes utilisés par les traducteur officiels des institutions européennes, comment peut-on prétendre qu'il ne s'agit pas d'une source terminologique officielle (même si elle n'a pas de vocation régulatoire) ? Si les traducteurs de l'UE utilisent les termes présents dans Eurodicautom dans tous les documents officiels européens, comment peut-on dire que ces termes sont non-valables pour la terminologie officielle européenne ?