ElieDeLeuze wrote:Je sais que ça n'intéresse personne, mais pour moi, ce combientième est un barbarisme comme il y en a tant chez les auteurs prétentieux. Si c'est une tournure archaïque largement attestée dans un autre temps, je vous prie d'excuser ma brusquerie, mais je ne change pas d'avis sur le fond et préfère laisser cette tournure dans la période historique qui est la sienne.Léa wrote:"je ne sais combientième"
Je ne sais combien de fois est largement suffisant, quitte à passer par "Ça fait je en sais combien de fois qu'on se voit aujourd'hui et on ne s'est toujours pas fait la bise". Mais épargnez-vous un combientième aussi ridicule qu'inutile.
PS. rien ne vous oblige à suivre mes indications, je ne suis pas académicien.

Je suis à peu près persuadé que 80 % de la population ne connaît pas l'interrogatif "quantième". Pour moi, c'est un mot-mythe, comme il y a des règles de grammaire qui sont des mythes grammaticaux (enseigné dans toutes les grammaires, mais appliquées par personne, académiciens compris. Les accords des participes passés pronominaux par exemple).
"combientième" n'est pas un archaïsme ; c'est une formation analogique au niveau français - trois/troisième donc combien/combientième (comme deux/deuxième, qui n'est pas étymologique). Je t'accorde qu'il n'est pas très joli. Mais s'il y a bien une pédanterie à réserver aux zigotos dans mon genre


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A un étranger apprenant notre langue, je dirai plus clairement : le seul interrogatif réellement présent en langue française est "combientième".