Maïwenn wrote:
Mais par rapport à ton parcours, je ne comprends pas bien. Tu voudrais abandonner ton graduat et retourner à l'unif ? Ou bien tu penses reprendre des études longues après ton graduat ? Ou bien tu te poses des questions sur ce que tu aurais pu faire en restant dans la même voie ?
Sinon, une autre remarque : tu dis qu'aller à Bruxelles aurait posé un gros problème. Mais je crois que pour ses études il faut accepter de bouger. Ils sont de plus en plus rares les étudiants qui font tout leur cursus dans la même ville, surtout maintenant avec le développement des masters. Je sais que financièrement ça peut être difficile. Mais la Belgique doit bien avoir un système de bourses. Et tu peux peut être trouver un petit boulot ? Refuser de bouger c'est se fermer de trop nombreuses portes.
1) C'est plutot la 3 è proposition
2) J'en ai bien conscience et c'est pour çà que juste avant de rentrer à l'E.I.I j'avais pris une brochure reprenant l'ensemble des possibilitès de formations pour la Wallonie et Bruxelles. il y avait effectivement plus de choix et des filières qui auraient pu m'interesser.mais mon ignorance sur les débouchés était toujours la meme et je n'ai pas trouvé de vraies réponses. voilà pourquoi je suis finalement restée à Mons. je m'étais récemment renseigné sur une formation touristique intéressante à Charleroi, mais ma mère m'a rappellé que l'endroit était pas super fréquentable (c'est le moins qu'on puisse dire), donc je suis une nouvelle fois restée à Mons. il y en a quand meme certains qui viennent d'assez loin ds ma "classe", ce qui veut dire qu'une formation à Mons n'est pas forcèment une solution de facilité.
En ce qui concerne la remarque qu'a également faite Svernoux sur le coté imprevisible des études en sciences humaines(et aussi celles de langues, surtout l'interprétation j'ai l'impression), je tiens préciser que je ne deteste pas du tout les surprises. que les débouchés soient un peu obscurs soit, mais j'aurais au moins aimé savoir s'il y en avaient. et justement j'en avais aucune certitude.
J'avais en autre entendu dire que avec un diplome de l'E.I.I on avait de bonnes chances de se faire employer par la commission européenne qui recruterait beaucoup de traducteurs et d'interpretes de cette université. le salaire de traducteur là dedans doit certainement etre super chouette, mais c'est quand meme passer son temps à un bureau, et je suppose que traduire leurs dossiers ou des trucs ds ce genre là çà doit pas etre une partie de plaisir.
Sinon des études en langues avec quelques cours à options à orientation sciences humaines, comme je l'ai dit,çà me convenait parfaitement. mais bien souvent on peut pas se permettre de faire des études rien que pour le plaisir(surtout quand on n'a pas encore de revenus) et on doit tenir compte des débouchés...et s'il y en a savoir s'ils y en a un qui nous plait.
En ce qui concerne les sciences humaines, j'aurais peut etre du faire preuve de patience et d"endurance"(et c'est pas éxagéré comme mot) et continuer l'aventure.d'ailleurs jusque au mois de Mars à peu près j'étais assez motivée.mais un beau jour au mois d'avril le prof d'anthropo sociale(un de mes cours préférés avec socio où j'avais 15/20 à l'exam) nous a parlé de son métier, anthropologue et nous a expliqué entre les lignes que c'était un metier où il fallait s'accrocher, car il faut beaucoup donner de sa personne, comme par exemple supporter des condtions matérielles et psychologiques peu confortables quand on doit partir s'integrer ds une autre culture(souvent très différentes de notre culture occidentale et rester vivre là bas un an ou deux pour ensuite rendre son rapport qu'on aura fait au fur et à mesure) comme il l'a dit, peu de gens s'en sentent capables.sinon je me suis dit que bien sur il y avait l'autre possibilité, sociologue(les 2 disciplines ont bien sur le meme genre d'objet d'étude, mais les méthodes employèes sont en tout cas différentes).
Mais lors du discours que le prof d'éco pol a fait le jour de la remise des résultats, où il disait qu'il y avait de l'avenir pour un diplomé en sciences humaines ds le Hainaut , pour moi çà sonnait comme un beau mensonge.Je ne suis meme pas sure qu'il y ait des débouchés à Bruxelles ou en Flandres, où j'aurais eventuellement été . je me demande meme si je n'aurais pas du m'expatrier.(j'ai remarqué les services de l'immigration sont en général plutot conciliants avec les immigrès porteurs de beaux diplomes

).
J'ai donc beaucoup réflèchi à tout çà pendant les vacances. et j'ai finalement jugé que tout cette histoire était trop incertaine, meme pour moi qui n'aime pas pourtant pas beaucoup l'idée d'une vie rangée.mais je pense que ce qui m'a finalement décidé est mon impatience. en tourisme mon interet pour les langues est très utile ,je connais toutes les possibilitès de metiers , et rien ne m'empeche d'évoluer de l'un à l'autre ds ce secteur, ce que je vais d'ailleurs certainement faire. donc au fond je pense que finalement j'ai choisi une formule équilibrée. la possibilité de varier sur base d'un minimum de certitudes. fin de la reflexion (du moins pour le moment

)