
Pouvez-vous en dire un peu plus, sur votre histoire personnelle ? (ou Peux-tu ? on peut se tutoyer peut-être, comme tout le monde ici) Ici ou en privé, si ça ne regarde pas tout le monde.
Moderators: kokoyaya, Beaumont, Sisyphe
En temps normal, je répondrais longuement, mais ici je vais beaucoup me limiter et être très succinte. J'ai l'impression de perdre mon temps ici car on peut te dire tout et son contraire, tu le dénigreras forcément sans prendre le temps d'y réfléchir du moment que ça ne correspond pas à 100% à ton opinion.Olso wrote:Toujours pas convaincue ?
Olso wrote:Sous couvert de favoriser le multilinguisme, on renforce le tout-anglais, c'est plus facile, rapide, moins cher, et si tout le monde est content, pourquoi changer ?
Ce n'est même plus du préjugé, là, c'est de la pure parano!Olso wrote:1) une position de quasi-monopole sur les marchés de la traduction et de l’interprétation vers l’anglais, de la rédaction de textes en anglais, de la production de matériel pédagogique pour l’enseignement de l’anglais et de l’enseignement de cette langue ;
2) l’économie de temps et d’argent dans la communication internationale, les locuteurs non-natifs faisant tous l’effort de s’exprimer en anglais et acceptant des messages émis dans cette langue ;
Je ne trouve pas ça normal, ni forcément agréable. Mais j'ai une vision assez déterministe de cette histoire.Olso wrote:Si vous trouvez tout ça normal, que vous acceptez cette situation injuste et injustifiée, très bien, je n'y peux rien. Même si venant d'amateurs des langues, je trouve ça très regrettable (se dire qu'on apprend une langue inférieure ...) Ah oui, ça coute cher, les traducteurs, ça coute presque un milliard d'euros par an. ça fait même pas 3 euros par habitant de l'UE. Combien pour les vaches ?
Je trouve ça très bien, et je suis totalement pour, forcément. Apprendre d'autres langues - et pas une seule, car on y est forcé - c'est très bien, c'est de l'ouverture d'esprit, de la curiosité intellectuelle.michka wrote:Personnellement, je trouve que se mettre à étudier d'autres langues (naturelles) est l'alternative la plus intéressante. Une langue neutre me laisse absolument froid. Quand j'étudie le français et l'allemand, ce qui me fait plaisir c'est surtout d'essayer de penser comme eux (tout en restant moi). Je n'appelle pas ça soumission ou masochisme. C'est de l'ouverture d'esprit.
Je n'oublierais pas ce que t'a dit Didine. La volonté est là, les moyens font défaut.Olso wrote:Tu dois donc être d'accord avec moi que les sites internet de l'UE, pour ne prendre que cet exemple, devraient être réellement multilingues (et pas seulement uni- ou trilingues), c'est une question de volonté politique, d'affichage, de symbolique.
Et qu'il n'est pas normal qu'on ait une lingua franca qui soit une langue nationale, ce qui revient à la considérer supérieure à toutes les autres. Et tous les problèmes qui viennent avec.
Didine ne parlait pas que d'argent, elle dénonçait surtout la pénurie de ressources humaines... bref, l'Union ne trouve pas assez de traducteurs. Comme elle évolue professionnellement au sein de l'UE, je crois qu'elle a eu l'occasion de le constater.Olso wrote:Si tu avais lu certains des articles indiqués en liens, tu verrais que si on veut, on peut, si l'UE voulait réellement, elle pourrait.
C'est une question de volonté politique. Si l'UE considère le multilinguisme comme une réelle priorité, elle y mettera les moyens. Voir une campagne récente sur le tabac, qui a été faite dans les 20 langues.