The man who lives there
L'homme qui vit ici
Is vir qui ibi habitat
The man (whom) I saw.
L'homme que j'ai vu
Is vir quem visi
->

Il s'agit (;) tu le sais mieux que moi - bouh que je déteste la syntaxe !) de relatives déterminatives (ou "restrictives", à moins que les celtisants aient encore une autre terminologie). Dans ce cas
l'usage du pronom de rappel (cataphorique en l'occurence) is/ea/id est obligatoire, ce que les grammaires scolaires n'indiquent pas.
Car sinon, "vir qui vir habitat" pourrait signifier "un homme qui habite ici" et même "un homme, qui habite ici".
Elle est d'autant plus obligatoire que la virgule n'existe pas en latin !
habitare n'est pas très idiomatique, mais ça tu t'en fous
-> Très souvent - dès qu'il le peut en fait, dès qu'il n'y a pas de risques d'ambiguïté - le latin procédera ici à une sorte d'inversion, d'inclusion de l'antécédent dans la relative et transformation de l'antécédent au cas du relatif :
Qui vir ibi habitat
Quem virum visi (litt. "que l'homme [acc.] j'ai vu").
*
I said (that) he lived there.
Je disais/dis (p. simple) qu'il vivait ici
Dicebam/dixi eum ibi habitare.
(eum : pronom à l'accusatif, vivere = infinitif présent, car il y a concommitance ; c'est le cas typique de "la proposition infinitive" latine, qui :
1. N'a pas de subordonnant.
2. Exprime obligatoirement le sujet, qui est à l'accusatif (et l'attribut aussi le cas échéant).
3. Met le verbe à l'infinitif (bin oui)
*
The man I am working with.
L'homme avec qui je suis en train de travailler
Is vir quocum nunc laboro (avec qui je travaille maintenant, pas de présent continu en latin, sauf à date très tardive).
-> on
peut dire "cum quo", mais "quocum" (lequelavec) est le plus idiomatique.
The woman whose son lives there.
Ea mulier cujus filius hic habitat.
(cujus et cui, génitif et datif, sont invariables en genre, contrairement à tous les autres relatifs)
I don't know whether he will be there.
Nescio an ibi futurus sit
1. On n'a pas le droit de dire "non scio" (bon, peut-être que la matrone de moins de cinquante ans le disait, mais c'est comme "le plus bon" en français, c'est pas possbile). On peut dire nec scio (et je ne sais pas), haud scio (je ne sais pas, haud = négation de constituant, comme en français "un
non-évènement"), mais pas non scio.
2. Jusqu'au quatrième siècle, le latin fait totalement la différence entre "an" (=whether, ob) et "si" (if, wenn).
3. L'interrogative indirecte (la percontative pour les pédants logoffiquiens) est au subjonctif en latin.
4. Il n'existe pas de subjonctif futur en latin (ça manque), donc si on doit vraiment marquer la postériorité, on emploie une périphrase : participe futur + le verbe (litt. "s'il est étant-dans-le-futur là".
-> Ma traduction est correcte mais très peu idiomatique, je pense la périphrase avec le verbe être lui-même, c'est lourd.
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Le grec arrive, mais là je préfère vérifier, vu que la grammaire grecque c'est comme... Bon, j'hésite entre Dieu, les femmes et la vinaigrette pour la comparaison, mais je risque de me mettre à dos pas mal de monde...
Veux-tu, mon cher Thoirdhealbach, que je te trouve les références concernant ces faits de syntaxe dans de très gros bouquins tout pas beaux écrits petits parlant de syntaxe latine d'un point de vue scientifique pour les zigotos dans notre genre ? (les manuels de référence, quoi).
Au fait, c'est quoi qu'il te faut exactement ? Le régime des relatives ? Des relatifs ? Les concordances ? N'hésite pas, surtout ! T'as qu'à me dire, c'est l'affaire de deux minutes et ça me fera réviser.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)