Je ne pense pas me lasser du métier de traductrice parce que j'ai aussi des tâches de gestion qui permettent de varier. Et aussi parce que je travaille en équipe, mais seule à partir de chez moi. C'est l'idéal pour mon tempérament.
Mais dans d'autres conditions, je me lasserais de ce métier.
Si je le pouvais, je ferais de la musique à plein temps, et j'écrirais des histoires aussi. Mais la plupart des musiciens qui ne font que ça vivent pas mal d'anxiété à cause de revenus trop faibles et deviennent amers. Cet aspect ne m'attire pas beaucoup.
Ma première idée : si je perdais mon travail de traductrice, je redeviendrais réviseure. J'étais réviseure, avant, et j'ai encore la vocation. Mais je m'emmerderais à faire toujours la même chose.
Ma deuxième idée : j'irais étudier l'électroacoustique

pour devenir experte en la matière et superviser la sonorisation dans des salles de concert ou des studios d'enregistrement.
