Est-ce qu'on parle toujours de deuxième cycle pour la Licence et la Maîtrise, et de troisième cycle pour les DEA et DESS ? Est-ce que d'ailleurs on parle toujours de Licence, DEA, etc. ? Il y avait une réforme en projet, qu'en est-il ? Tant que j'y suis, est-ce qu'on parle aussi d'"UFR" dans toutes les facs françaises ?
Merci !
Fac françaises - vocabulaire
Fac françaises - vocabulaire
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beelemache
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Re: Fac françaises - vocabulaire
1er cycle: 1ère, 2è, 3è année de LicenceBeaumont wrote:Est-ce qu'on parle toujours de deuxième cycle pour la Licence et la Maîtrise, et de troisième cycle pour les DEA et DESS ? Est-ce que d'ailleurs on parle toujours de Licence, DEA, etc. ? Il y avait une réforme en projet, qu'en est-il ? Tant que j'y suis, est-ce qu'on parle aussi d'"UFR" dans toutes les facs françaises ?
Merci !
2è cycle: 1ère et 2è année de Master
3è cycle: doctorat (Bac+5)
On parle de Master Professionnel (DESS) et de master Recherche (DEA)
Mais on parle toujours de UFR
Re: Fac françaises - vocabulaire
Ok merci !
Donc le DEUG a disparu ?beelemache wrote:1er cycle: 1ère, 2è, 3è année de Licence
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beelemache
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Re: Fac françaises - vocabulaire
Oui la dénomination DEUG a disparu, mais le programme DEUG correspond à quelque exception près aux 2 premières années de licence.Beaumont wrote:Ok merci !
Donc le DEUG a disparu ?beelemache wrote:1er cycle: 1ère, 2è, 3è année de Licence
Le DEUG a plus ou moins disparu en fait,
Moi, j'ai eu mon DEUG de math l'année dernière et je peux aller chercher mon diplôme... alors que mon université était déjà passée au LMD
. En plus, il est toujours reconnu (bon bien sûr, on ne peux pas faire grand chose avec, mais sur le CV, il est pris en compte)
Donc le DEUG, ça n'existe plus, enfin presque....
Moi, j'ai eu mon DEUG de math l'année dernière et je peux aller chercher mon diplôme... alors que mon université était déjà passée au LMD
. En plus, il est toujours reconnu (bon bien sûr, on ne peux pas faire grand chose avec, mais sur le CV, il est pris en compte)Donc le DEUG, ça n'existe plus, enfin presque....
新年快樂
A partir de cette année, il ne sera plus délivré automatiquement et on pourra toujours le demander (jusqu'en 2010, je crois). Le truc, c'est qu'au niveau européen, il n'a aucune valeur...BABU wrote:Le DEUG a plus ou moins disparu en fait,
Moi, j'ai eu mon DEUG de math l'année dernière et je peux aller chercher mon diplôme... alors que mon université était déjà passée au LMD
Donc le DEUG, ça n'existe plus, enfin presque....
En avait-il avant??flamenco wrote:A partir de cette année, il ne sera plus délivré automatiquement et on pourra toujours le demander (jusqu'en 2010, je crois). Le truc, c'est qu'au niveau européen, il n'a aucune valeur...BABU wrote:Le DEUG a plus ou moins disparu en fait,
Moi, j'ai eu mon DEUG de math l'année dernière et je peux aller chercher mon diplôme... alors que mon université était déjà passée au LMD
Donc le DEUG, ça n'existe plus, enfin presque....
新年快樂
Non mais on ne se posait pas la question!BABU wrote:En avait-il avant??flamenco wrote:A partir de cette année, il ne sera plus délivré automatiquement et on pourra toujours le demander (jusqu'en 2010, je crois). Le truc, c'est qu'au niveau européen, il n'a aucune valeur...BABU wrote:Le DEUG a plus ou moins disparu en fait,
Moi, j'ai eu mon DEUG de math l'année dernière et je peux aller chercher mon diplôme... alors que mon université était déjà passée au LMD
Donc le DEUG, ça n'existe plus, enfin presque....
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Ca c'est mon domaine !
L'essentiel a été dit mais je résume
Désormais, il existe trois cycles, et chaque cycle est terminé par un diplôme. Les seuls diplômes sont :
la licence : au bout de trois ans
-> Plus de DEUG, donc, du moins comme diplôme (voir ci-dessous), mais de fait même le titre est en train de disparaître. Certaines facs en distribuent encore, mais la plupart l'ont fait disparaître.
A noter que les facs et les étudiants sont en train de prendre l'habitude de dire "L1, L2, L3" pour désigner chacune des trois années qui conduit à ce diplômes.
le master : au bout de cinq ans (donc licence + 2)
-> Dans la première version de la loi (Lang), le mot était écrit "mastaire". Dans la seconde moûture (Ferry), un décret-loi hallucinant est passé (conseil des ministres, conseil d'Etat et tout le tremblement) dont l'article unique était "le mot mastaire s'écrit désormais master". Dans les facs comme dans la presse, on trouve toutes les orthographes possibles : master, mastère, mastaire voire mastere sans accent.
-> Le master se décline en deux catégories, "master professionnel", qui remplace les DESS, et "master recherche", qui remplace les DEA.
Pour l'instant, le cursus majoritairement adopté par les facultés est celui dit "du schéma en Y" : une année de "M1" non-spécialisée (en gros : notre bonne vieille maîtrise), puis l'année de "M2" spécialisée débouchant sur l'un ou l'autre diplôme (donc comme avant, DEA et DESS).
Mais la logique du système devrait en théorie amener un "schéma en V" (les deux années sont groupées et sont spécialisée dès l'origine).
- Le doctorat, au bout de huit ans (donc trois en en plus après le master recherche). Pas grand-chose à dire.
Les post-docs et l'HDR (l'Habilité à Diriger des Recherches, nécessaire pour acquérir le titre de professeur) existent toujours, mais sont hors-système.
Contrairement à ce que dit Chatoune (;) ou je l'ai mal comprise), c'est la totalité des 3 années de licence qui forme le premier cycle, la totalité des deux années de mataires qui forme le deuxième cycle, et uniquement le doctorat qui remplit le troisième cycle.
Il faut le reconnaître, au moins, c'est beaucoup plus clair et net qu'avant.
S'agissant de l'organisation interne : le terme d'UER (et de directeur d'UER) puis UFR a remplacé, dans la loi Faure de 1969, celui de "faculté" et de "doyen".
Mais de plus en plus "d'UFR" reviennent aux titres anciens, et le ministère l'y encourage. Pour te donner un exemple, le président de l'Université Lyon II, dans le dernier numéro du journal interne de l'université, explique dans son édito qu'un de ses premiers actes en accédant à la présidence était d'avoir rétabli les termes de "faculté" et de "doyen".
Lyon III les avait rétablis dès sa création. Je crois qu'il n'y a plus que Lyon I qui parle encore d'UFR, et encore, on parle d'en changer. Et c'est ainsi partout en France (question de prestige).
Donc, oui, UFR existe toujours dans la loi, mais "faculté" revient de plus en plus, et de façon tout à fait officielle. D'ailleurs les étudiants, eux, n'ont jamais dit UFR et je suis sûr que 80% d'entre eux ne sauraient pas expliciter le sigle.
Il n'a donc pas de valeur européenne. Cela étant : a. il n'en avait aucune effectivement, b. on est encore très loin d'une équivalence automatique des diplômes, du genre "j'ai une licence d'Helsinki, donc je peux faire un "mastaire-je-déteste-ce-mot" à Rome sans problème".
La principale conséquence, en fait, touche un certain nombre de concours de la fonction publique qui étaient accessibles au niveau DEUG (cadre gardien de prison, sécurité sociale, etc.). De même pour la "maîtrise" : de façon un peu plus réelle, le titre existe toujours (et le mot parmi les étudiants). MAIS autrefois l'Ecole Nationale des Sciences de l'Information et des Bibliothèque recrutait les cadres A à niveau "maîtrise", elle exige aujourd'hui un "masteur" etc.
Si tu en as d'autre, n'hésite pas. Je suis docteur (et même habilité) en éducationationalologie !
L'essentiel a été dit mais je résume
La réforme est passée est acquise pour ce qui est du LMD, dit encore "3/5/8", c'est à dire la réforme des cursus, et la quasi-totalité des facultés sont passés à ce système (les facs l'ont adopté à mesure qu'elles renouvellaient leurs contrats quadriennaux avec l'Etat, et ce à partir de 2002). Ce qui est encore en suspens et franchement pas clair, ce sont les réformes de "gouvernance" des universités.Est-ce qu'on parle toujours de deuxième cycle pour la Licence et la Maîtrise, et de troisième cycle pour les DEA et DESS ? Est-ce que d'ailleurs on parle toujours de Licence, DEA, etc. ? Il y avait une réforme en projet, qu'en est-il ? Tant que j'y suis, est-ce qu'on parle aussi d'"UFR" dans toutes les facs françaises ?
Désormais, il existe trois cycles, et chaque cycle est terminé par un diplôme. Les seuls diplômes sont :
la licence : au bout de trois ans
-> Plus de DEUG, donc, du moins comme diplôme (voir ci-dessous), mais de fait même le titre est en train de disparaître. Certaines facs en distribuent encore, mais la plupart l'ont fait disparaître.
A noter que les facs et les étudiants sont en train de prendre l'habitude de dire "L1, L2, L3" pour désigner chacune des trois années qui conduit à ce diplômes.
le master : au bout de cinq ans (donc licence + 2)
-> Dans la première version de la loi (Lang), le mot était écrit "mastaire". Dans la seconde moûture (Ferry), un décret-loi hallucinant est passé (conseil des ministres, conseil d'Etat et tout le tremblement) dont l'article unique était "le mot mastaire s'écrit désormais master". Dans les facs comme dans la presse, on trouve toutes les orthographes possibles : master, mastère, mastaire voire mastere sans accent.
-> Le master se décline en deux catégories, "master professionnel", qui remplace les DESS, et "master recherche", qui remplace les DEA.
Pour l'instant, le cursus majoritairement adopté par les facultés est celui dit "du schéma en Y" : une année de "M1" non-spécialisée (en gros : notre bonne vieille maîtrise), puis l'année de "M2" spécialisée débouchant sur l'un ou l'autre diplôme (donc comme avant, DEA et DESS).
Mais la logique du système devrait en théorie amener un "schéma en V" (les deux années sont groupées et sont spécialisée dès l'origine).
- Le doctorat, au bout de huit ans (donc trois en en plus après le master recherche). Pas grand-chose à dire.
Les post-docs et l'HDR (l'Habilité à Diriger des Recherches, nécessaire pour acquérir le titre de professeur) existent toujours, mais sont hors-système.
Contrairement à ce que dit Chatoune (;) ou je l'ai mal comprise), c'est la totalité des 3 années de licence qui forme le premier cycle, la totalité des deux années de mataires qui forme le deuxième cycle, et uniquement le doctorat qui remplit le troisième cycle. Il faut le reconnaître, au moins, c'est beaucoup plus clair et net qu'avant. S'agissant de l'organisation interne : le terme d'UER (et de directeur d'UER) puis UFR a remplacé, dans la loi Faure de 1969, celui de "faculté" et de "doyen".
Mais de plus en plus "d'UFR" reviennent aux titres anciens, et le ministère l'y encourage. Pour te donner un exemple, le président de l'Université Lyon II, dans le dernier numéro du journal interne de l'université, explique dans son édito qu'un de ses premiers actes en accédant à la présidence était d'avoir rétabli les termes de "faculté" et de "doyen". Lyon III les avait rétablis dès sa création. Je crois qu'il n'y a plus que Lyon I qui parle encore d'UFR, et encore, on parle d'en changer. Et c'est ainsi partout en France (question de prestige).
Donc, oui, UFR existe toujours dans la loi, mais "faculté" revient de plus en plus, et de façon tout à fait officielle. D'ailleurs les étudiants, eux, n'ont jamais dit UFR et je suis sûr que 80% d'entre eux ne sauraient pas expliciter le sigle.
Pour être techniquement exact, le DEUG était autrefois un diplôme(/i] et il est désormais considéré comme un titre. Le ministère a joué sur les mots.flamenco wrote:Non mais on ne se posait pas la question!BABU wrote:En avait-il avant??flamenco wrote:A partir de cette année, il ne sera plus délivré automatiquement et on pourra toujours le demander (jusqu'en 2010, je crois). Le truc, c'est qu'au niveau européen, il n'a aucune valeur...BABU wrote:Le DEUG a plus ou moins disparu en fait,
Moi, j'ai eu mon DEUG de math l'année dernière et je peux aller chercher mon diplôme... alors que mon université était déjà passée au LMD
Donc le DEUG, ça n'existe plus, enfin presque....
Il n'a donc pas de valeur européenne. Cela étant : a. il n'en avait aucune effectivement, b. on est encore très loin d'une équivalence automatique des diplômes, du genre "j'ai une licence d'Helsinki, donc je peux faire un "mastaire-je-déteste-ce-mot" à Rome sans problème".
La principale conséquence, en fait, touche un certain nombre de concours de la fonction publique qui étaient accessibles au niveau DEUG (cadre gardien de prison, sécurité sociale, etc.). De même pour la "maîtrise" : de façon un peu plus réelle, le titre existe toujours (et le mot parmi les étudiants). MAIS autrefois l'Ecole Nationale des Sciences de l'Information et des Bibliothèque recrutait les cadres A à niveau "maîtrise", elle exige aujourd'hui un "masteur" etc.
Si tu en as d'autre, n'hésite pas. Je suis docteur (et même habilité) en éducationationalologie !
Je suis pas d'accord avec cette phrase!Sisyphe déconnecté (!!?) wrote: Donc, oui, UFR existe toujours dans la loi, mais "faculté" revient de plus en plus, et de façon tout à fait officielle. D'ailleurs les étudiants, eux, n'ont jamais dit UFR et je suis sûr que 80% d'entre eux ne sauraient pas expliciter le sigle.
Pour moi faculte a toujours ete un synonyme d'universite ou de campus. A Toulouse tout le monde parlait de la fac de lettres= fac du Mirail= universite Toulouse II, ou de la fac de sciences= fac de Rangueil= Toulouse III. Je sais que techniquement c'est faux mais tout le monde parle comme ca.
Et a Rangueil tous les etudiants parlent de l'UFR SVT, UFR de Maths, etc..
«C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain ne l'écoute pas.» Victor Hugo
