Test d'entrée ESIT et autres écoles

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ecologeek
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Post by ecologeek »

Manuela, bien sûr je te souhaite de percer dans la trad littéraire, qui moi aussi m'attire bcq mais comme tu dis, il faut se nourrir... et puis je me dis qu'il y a quand même d'autres domaines peut-être moins connus a priori et qui sont aussi très intéressants.
Et comme tu le dis toi-même, à l'ESIT apparemment on fait surtout de la trad technique et économique (essentiellement, non, d'après le programme d'études que j'ai vu sur leur site?? Quid du juridique? médical? Autres?), et pas de trad littéraire. En revanche, il me semble qu'à l'ITIRI, ce domaine fait partie des enseignements, de même que la traduction audiovisuelle. Mais qu'en est-il dans la réalité??

Alors pour poursuivre concernant les enseignements, tant à l'ESIT qu'à l'ITIRI (et autres écoles s'il y a des témoignages), je me demandais si la formation était très axée sur la pratique, et en gros, si à la sortie, on était "opérationnel".

Je pense notamment au fait que quelle que soit la structure où on est amené à exercer, il faut utiliser d'une part des méthodologies, d'autre part surtout des logiciels bien particuliers. Je pense par exemple à ceux utilisés dans les Institutions européennes et aussi le fameux Trados dont j'entends parler à droite et à gauche, et puis tous les autres que je ne connais pas.
Alors je me demandais si ces formations permettaient réellement de se mesurer à ces logiciels, de les pratiquer. Et aussi si vous trouvez que dans vos écoles respectives les profs comme le contenu parviennent à "rester dans le coup", et évoluent avec les pratiques professionnelles.
Parce qu'il me semble aussi que pour être un bon traducteur, en dehors de la parfaite maîtrise de la langue, de la civilisation, des techniques, et bien entendu de sa langue maternelle, on attend aussi d'un traducteur qu'il ait:

1. une méthodo irréprochable et
2. qu'il soit capable (sans qu'on doive le former pdt 3 ou 6 mois) d'être opérationnel sur la majorité des logiciels existant sur le marché dès le 1er jour (?).

Donc voilà ma question: est-ce que dans vos cours, vous apprennez à utiliser ces logiciels? et vous apprennez les différentes méthodo de traduction?
Et plus généralement, pouvez-vous dire que vos formations en traduction vous préparent effectivement à la vie professionnelle?
"[...] j'avançais dans la vie comme dans la lumière, entre deux zones d'ombre."

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Car0line
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Post by Car0line »

Je parle de l'ITIRI puisque j'en sors:

La formation est selon moi assez complète, on a des cours par exemple sur notre futur professionnel en tant qu'indépendant (comme faire des factures, trouver des clients, faire ses comptes, la comptabilité comment et pourquoi etc etc)

Quant aux logiciels on a quelques cours mais c'est pas bien compliqué d'utilisation, t'apprendras mieux en pratiquant par toi meme, comme tout ce qui est du domaine informatique d'ailleurs!

Pour ce qui est des cours, de toutes façons on ne peut pas TOUT voir, c'est impossible. On avait des cours de traduction médicale avec un médecin mais tu ne peux pas apprendre tout le vocabulaire médical en quelques heures.. On avait aussi des cours juridiques avec une avocate mais là pareil on a eu un aperçu du droit, on ne peut pas tout apprendre. Tout ça ça donne déjà de bonnes bases pour approfondir aussi par toi-même ce qui te plait le plus.
Quant au sous-titrage c'est une formation particulière que tu prends en option, et il faut passer un entretien en plus pour ça d'ailleurs.
Le DESS option traduction littéraire est encore différent du DESS traduction professionnelle.

Le fait d'etre "opérationnelle" ou pas à la sortie dépend beaucoup de toi aussi, il faut mettre son stage à profit !
Manuela
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Post by Manuela »

En fait pour l'instant je ne peux pas te répondre: je suis en "année préparatoire", du coup les enseignements restent vagues. J'ai deux cours de traduction (de B en A et de C en A) mais plus que la technique, pour le moment il semblerait qu'ils cherchent à savoir si on peut éventuellement devenir traducteurs. Cela à mon avis aurait dû se faire dès le concours d'entrée, m'enfin.
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Maïwenn
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Post by Maïwenn »

Le DESS option traduction littéraire est encore différent du DESS traduction professionnelle
C'est marrant cette opposition. On croirait que la trad littéraire n'est pas une profession...
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ecologeek
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Post by ecologeek »

ah bon, Manuela, c'est ça l'année prépa à l'ESIT??.... c'est un peu dur de se dire qu'on consacre une année d'études (et de financement desdites études, surtout à Paris) qui ne consiste en réalité qu'à nous fait "patienter" pdt 1 an (et sûrement procéder à un second écrémage) avant de rentrer ds le vif du sujet?!!! Enfin, je crois (j'espère?) que je caricature!

Au fait est-ce qu'il n'est pas possible à un moment donné du cursus de pratir en échange à l'étranger? Comment ça s'organise? Parce que je me dis que plutôt que végéter un an ds une formation qui m'apprend finalement assez peu, il vaut encore mieux que je prenne mon petit bagage et que j'aille au Royaume-Uni parfaire mon anglais? Le temps file pour moi et je ne voudrais pas commencer à avoir un semblant de "carrière professionnelle" à 40 ans (et à force de faire des études, des stages et du bénévolat... je commence à saturer)! Donc si c'était possible de faire d'une pierre deux coups (progresser dans le cursus + améliorer mes compétences en langues) ce serait idéal, non?

Idem à l'ITIRI, Car0line, il me semble qu'il est prévu de partir en échange avec des écoles partenaires, mais je ne vois pas bien comment ça s'organise, à partir de quelle année on peut faire cet échange et comment on peut valider cette période dans la formation?

Pour les cours de compta etc., c'est vrai que c'est un plus, parce que ce sont bien ces aspects là qui m'effraient le plus à l'idée d'être freelance...
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Manuela
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Post by Manuela »

En fait, sur la traduction économique et technique à l'ESIT, vu comment se présentent les choses, oui, il semblerait que cela fait partie de l'essentiel.

Voici un aperçu des matières de l'année préparatoire:
- Traduction de B en A (1h30/semaine/tte l'année)
- Traduction de C en A (idem)
- Perfectionnement de l'Anglais (pareil)
- Perfectionnement du Français (1h30/s/an pour les francophones, 3h pour les non francophones)
- Initiation à l'Economie (1h30/s/an + TD/1h30 tous les 15 jours/an)
- Initiation à la Linguistique (1h30/s/1 semestre)
- Initiation à la Rhétorique/Stylistique (idem)
- Initiation au Droit (pareil)
- Initiation à la lecture active (même chose)
- Méthodologie de la recherche documentaire (pareil)
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Isis
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Post by Isis »

Bonjour Ecologeek :hello: ,


Je vais essayer d'apporter des éclaircissements aux questions que tu te poses concernant l'ESIT...

Je suis moi-même actuellement en dernière année (Master II), en traduction.


Pour ce qui est des tests d'amissibilité : il s'agit en fait d'un énorme test sous forme de QCM. Effectivement, comme Didine te l'as dit, personne ne pourra te montrer à quoi ces tests ressemblent exactement ; cepndant, je peux te dire grosso modo à quoi s'attendre, comment s'y préparer selon moi, et comment les aborder le jours de l'exam.

Alors, les tests d'admissibilité, pour les francophones, se font uniquement en français, le but étant, en fait, d'évaluer tes connaissances du français (voabulaire, construction des phrases, capacité d'analyse, etc). Ca, c'est le but 'officiciel" ; le but officieux, étant, bien entendu, de procéder à un premier écrémage... Car, à titre d'information, il faut savoir qu'environ 400 candidats se présentent aux tests d'admissibilité, 200 les réussissent et donc peuvent passer les tests d'admission et qu'environ la moitié de cet effectif intègre l'école en année 1... (chiffres correspondant à l'année 2003 ; je crois que le nombre de candidat est en hausse chaque année, mais les proportions restent sensiblement identiques).

Bref... Pour moi, pour préparer ces tests, il faut lire beacoup, sutout la presse, car les extraits de textes qui servent de base aux exercices ne sont pas du tout littéraires ; s'exercer à avoir un esprit de synthèse (= genre être capable de restituer en quelques mots le contenu d'un article) et à pouvoir trouver des synonymes rapidement.

Pendant le test, je te conseille très fortement de passer très vite sur les exercices/questions pour lesquelles la réponse ne te vient pas immédiatement : le test est très long, et il ne faut pas perdre de temps à vouloir trouver un réponse absolument à chaque question car, si les bonnes réponses te rapportent des point, une mauvais réponse t'en fait perdre, alors qu'une absence de réponse ne t'en fait peut-être pas gagner, mais pas perdre non plus !!

En particulier, je te conseille de passer très rapidement sur les puzzles verbaux... : il faut compter entre 10 mn et 1/4 d'heure pour reconstituer une des phrases et il y en à 6 dans l'exercice ... En tous cas c'était comme ça quand je l'ai passé ; j'ai vite compris que c'était inutile de s'y attarder ; je me répète, mais mieux vaut aller droit sur les réponses dont tu es sûre, pour capitaliser un maximum de points, puis, s'il te reste du temps, répondre aux questions pour lesquelles tu as un doute en y réfléchissant, et surtout ne pas répondre "au pif", car le risque est grand !!



Voilà !!! :P

Désolée de m'être étendue, mais je voulais être précise dans ma réponse ;)


Pour ce qui est de l'enseignement de la traduction une fois toutes les épreuves passées, si tu as regardé les programmes sur le site, tu dois déjà avoir une bonne idée du contenu...

Pour la première année, c'est très généraliste ; comme l'a très justement fait remarqué Manuela, le but est de vérifier que tu es capable de traduire un texte vers ta langue maternelle (langue A), en respecntant les critères de la méthode enseignée à l'ESIT, bien sûr :-? .

A partir de la deuxième année (= Master I), on attaque la traduction économique et la traduction technique. Ces deux branches recouvrent des domaines très vastes et les sujets traités sont trsè variés, en fonction du prof qui fait le cours.

En année 3 (= Master II), on continue dans le technique et l'économique, en abordant des domaines plus pointus, tels que le médical ou le juridique. Ceci dit, comme l'a dit CarOline, on ne peut pas tout voir, loin de là, le but étant donc de nous familiariser avec certains modes rédactionnels, et de nous apprendre à nous adapter de nous mêmes à tous types de traduction.

Mais - en disant ça, j'en viens à une ramarque que je voulais te faire : - si ton intention est de te lancer dans la traduction littéraire, tu risques d'être déçue par l'ESIT. Eh oui !! malgré sa très bonne réputation bonne réputation en tant qu'école de traduction, l'ESIT est assez réfractaire à la traduction littéraire. C'est malheureux, mais c'est un fait...! Tu risques même de te heurter à de la mauvaise volonté de la art de l'administration. Ca c'est déjà vu... :cry: De plus, l'intitulé du Diplôme délivré en sortant de l'école ne te permets pas de prétendre à la traduction littéraire, au grand dam d'un certain nombre d'étudiants, et même de profs, mais pour l'instant, c'est comme ça.

Il paraît, ceci dit, que ça fait plusieurs années qu'ils essayent de mettre en place une unité de traduction littéraire au sein de l'école... Je veux bien les croire, mais, d'après ce que j'en sais, on assistera d'abord à un renforcement de la traduction juridique et de d'autres spécialités, avant qu'une telle mesure soit prise... Donc, c'est pas pour tout de suite, quoi...


Tout ceci pour répondre, je l'espère, à quelques une de tes interrogations... Si je n'ai pas été assez claire, où si j'ai oublié quelque chose, surtout n'hésite pas à redemander ;)



Ah oui !! Tu demandais aussi, il me semble, si on avait des cours orientés vers l'exercie de la profession : nous avons eu, en année 2, une "initiation à la TAO", mais comme dit CarOline, je crois qu'on en apprendra autant, même beaucoup plus, en utilisant nous même ce type de logiciels.

Et, régulièrement, nous avons des "conférences" liées à l'installation du traducteur indépendant : les démarches, les impôts, la comptabilité, la recherche de clientèle, vaut-il mieux créer une SARL ou simplement être indépendant... ce genre de choses, quoi :roll:

Et les profs (certains, pas tous), nous entraînent à établir des devis ou autres documents utiles au traducteur indépendant...



Voilà !!! :lol:

Cette fois, je crois que j'ai fini !!!! :loljump:


Bonne chance dans ta quête d'informations, en tous cas ;)




Euh... Je viens de me relire, et je me suis aperçue qu'il me manque encore une de tes questions :confused: : est-ce un handicap de venir d'une autre branche que les langues ??


Ben non, pas du tout !! Je dirais mêm plus : c'est un sacré avanrage par rapport à des comme moi ( :lol: ) qui viennent de LLCE ou même de LEA. Les étuduants de l'ESIT viennent de tous horizons, et un traducteur qui, en plus de son diplôme de traduction, possède un diplôme d'une technique, précise, quelle qu'elle soit, constitue un atout de taille, je peux te l'assurer. :P

Si tu viens d'une branche juridique, c'est un énorme plus !!! (ceci, bien sûr, sous réserve que tu arrives, avec ton niveau dans tes deux langues, à traduire correctement).

Ca ne te servira peut-être pas au sein de l'école (comme je te l'ai dit, les types de traduction étudiés varient d'un prof à l'autre, donc rien ne dit que tu feras du juridique environnemental dans l'un de tes cours, mais pourquoi pas ?) par contre, dans la profession, ça te servira énormément !!



Bon, ça y est cette fois !!! J'arrête !!! ;)




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ecologeek
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Post by ecologeek »

Merci, merci, merci Isis pour tous ces détails qui me sont tous très utiles pour mieux comprendre vers quoi je m'avance en envisageant d'entrer à l'ESIT.

Et puis aussi concernant le concours, je pense qu'il va me falloir m'exercer à être rapide et synthétique. Mais c'est embêtant qu'il n'y ait aucun recueil d'annales des QCM qui m'ont l'air effectivement d'être un filtre impitoyable (et arbitraire, soit dit en passant)!!

Est-ce que tu pourrais me dire si les questions posées sont du style des QCM classiques qu'on trouve dans de nombreux concours ou si c'est très particulier? Parce que si oui, je pourrais peut-être m'exercer sur des ouvrages de QCM de raisonnement verbal classiques?
A part ça, je dois avouer que je ne saisis pas ce que sont ces fameux "puzzles verbaux"...est-ce que tu te souviens d'un exemple pour que je me fasse une idée???

Enfin, s'agissant de traduction littéraire, c'est vrai que c'est dommage que l'ESIT ne le propose pas, ça résoudrait en tous les cas le dilemme qui m'agite, et qui consiste à me demander s'il serait plus judicieux:

- de faire l'ESIT sans spécialisation trad littéraire puis démarcher tout de même pour de la trad littéraire (en arguant de la réputation du diplôme en général d'une part et aussi, en se disant que si la trad littéraire c'est une voie bouchée bouchée, avec le diplôme ESIT il est tj possible de se recycler ailleurs...)

OU

- de faire un master avec spécialité trad littéraire, (je pense au master option trad littérairede l'ITIRI, celui d'Avignon il me semble, ainsi qu'Aix, et d'autres que j'oublie certainement), qui peut-être en soi serait plus passionnant que de la trad économique pdt deux ans, mais avec le risque ensuite une fois sur le marché du travail, de se heurter à la pénurie de travail ds ce secteur, et se retrouver "le bec dans l'eau" parce qu'il serait plus difficile de se"reconvertir" ds la trad économique ou juridique par exemple, avec un tel diplôme (ou en ts cas, je crains, mais peut-être me trompè-je, que les fournisseurs de traductions seront moins convaincus par mon diplôme?)

Enfin, tout ceci reste à l'état de conjectures, bien sûr, puisque rien ne me dit que je réussirerai à entrer dans l'une ou l'autre de ses formations... mais l'espoir fait vivre!!
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Car0line
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Post by Car0line »

A mon avis tu ne feras jamais "que de la trad économique pendant deux ans" c'est impossible ! En freelance on fait de tout.

Pour ce qui est du cursus à l'étranger le mieux est de partir en MAster 1 (et donc d'intégrer l'école en master 1 et pas master 2). Tu peux partir en Erasmus, tu as la liste des pays sur le site de l'ITIRI.
EN Master 2 tu as pas mal de boulot avec le mémoire à faire, tu n'as pas trop le temps, donc je te conseille de partir en master 1..
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Isis
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Post by Isis »

ecologeek wrote: Est-ce que tu pourrais me dire si les questions posées sont du style des QCM classiques qu'on trouve dans de nombreux concours ou si c'est très particulier? Parce que si oui, je pourrais peut-être m'exercer sur des ouvrages de QCM de raisonnement verbal classiques?
A part ça, je dois avouer que je ne saisis pas ce que sont ces fameux "puzzles verbaux"...est-ce que tu te souviens d'un exemple pour que je me fasse une idée???

Alors, je viens de fouiller dans mes archives... et j'ai trouvé un papier que l'ESIT m'avait envoyé, avant le concours, intitulé : préparation à l'examen d'entrée... :roll:


Dessus, il y un exemple de puzzle verbal :

1 - Rarement publication patronale aura provoqué pareil tollé en Suisse

2 - mais les critiques vont bien au-delà et fusent de tous côtés.
3 - que viennent de présenter une vingtaine de capitaines d'industrie
4 - La gauche et les syndicats ont été les premiers à ouvrir le feu
5 - que le "Livre blanc sur l'économie hélvétique"
6 - parmi les plus en vue du pays.



Le premier fragment est à sa place ; la ponctuation est ocnforme à l'original. Le but est de reconstituer les deux phrases d'origine ;)


Autant te dire que cet exemple est simple à côté des véritables exercices auxquels tu vas être confrontée en vrai... :roll:

De plus, il y en a 7 du style dans tout le QCM (c'est marqué sur mon papier, je m'en rappelais plus...) ; c'estpourquoi je te conseille de zapper carrément ces puzzles verbaux.


Car, il y a d'autres types d'exercices dans le QCM, plus faciles, ou en tous cas qui demandent moins de temps de réflexion, comme je te le disais tout à l'heure ; il y a des exercices :

- sur la proximité sémantique (retrouver le sens le plus proche, ;dire si le sens donné est exact, est incomplet, etc ; repérer un mot innaprorié dans une phrase ; raisonnement analytique = à partir d'un texte d'une page environ, répondre à des question concernant ses idées principales)


Voilà ;)


Bon courage à toi.


Et... ne te sous-estime pas : moi-même j'ai dû passer les exams d'entrée 2 fois avant de les avoir... et pourtant je m'en sors pas si mal qe ça maintenant :)
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svernoux
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Post by svernoux »

ecologeek wrote:Reste la question aïgue de la carrière professionnelle, autrement dit du "choix" (en est-ce un?) du salariat, ou du statut d'indépendant, et là j'avoue que j'ai vraiment beaucoup de mal à me projeter aussi loin, et à bien saisir les tenants et aboutissants de chaque statut, de ce que ça veut dire être freelance et devoir "démarcher" et se vendre, se faire connaître, etc. Est-ce vraiment si dur et le salariat n'est-il qu'un miroir aux alouettes?? Dans vos cas personnels, avez-vous trouvé du boulot (ou avez-vous déjà des pistes concrètes, pour celles et ceux encore à l'école) rapidement après votre formation?
Bon, je dois te dire que j'ai présenté la chose comme salariat ou freelance, mais généralement, la question ne se pose pas comme ça : dans une immense majorité des cas, les traducteurs, surtout quand on sort tout frais de la fac, préfèreraient être salariés. Le hic, c'est que la réalité, elle fait pas toujours comme on préfère et que des places de salariés, y'en a quasiment pas. Donc, par défaut, les gens deviennent freelance. Et heureusement, la plupart finissent par s'y plaire !
Pour répondre à ta question sur nos cas personnels, ben moi on peut dire que j'étais un peu atypique, parce que contrairement à beaucoup, je me voyais bien en freelance, mais contrairement à beaucoup, on m'a proposé un poste salarié. Donc, j'ai pas refusé ! Et je conseillerais à personne de refuser, on apprend énormément.
J'appréhende beaucoup la "traduction technique", partie essentielle de la formation "esitienne"... et ce, à cause de mon parcours personnel et de mes intérêts. M'enfin, il faut bien avoir du boulot et avoir de quoi se nourrir. En plus, on peut toujours apprendre des choses nouvelles qui peuvent s'avérer intéressantes et utiles par la suite...
Je l'ai souvent dit, mais pour moi, l'une des premières qualités du bon traducteur, c'est la curiosité. Honnêtement, si vous partez dès le départ en disant "moi je veux faire que ça" (genre : que du littéraire, que du juridique, etc.), je pense que ça va être à la fois dur et ennuyeux pour vous. Je ne vous en veux pas de penser comme ça, j'y suis passée avant vous ! Mais il faut s'ouvrir aux nouvelles choses. A votre âge, on m'aurait dit que je m'éclaterait en traduisant de la mécanique, je l'aurais pas cru, mais dites-le vous, ça peut vous arriver à vous aussi ! :lol:
qu'il soit capable (sans qu'on doive le former pdt 3 ou 6 mois) d'être opérationnel sur la majorité des logiciels existant sur le marché dès le 1er jour (?)
Non. Soyons bien clair : Trados, c'est à mon avis un outil génial, mais ily a encore énormément de gens qui bossent sans ! Sauf dans les grandes boîtes de trad, personne ne peut t'affirmer que ce sera un pré-requis. et en tout cas, personne ne pourra exiger qu'un étudiant qui sort de la fac maîtrise Trados, vu que c'est bien simple, des étudiants qui sortent de la fac et qui maîtrise Trados, y'en a pour ainsi dire pas. Et qui maîtrisent tous les logiciels sur le marché, là, je pense que c'était une boutade de ta part ! Moi j'en maîtrise 2, franchement j'ai parfois l'impression d'être à la pointe de la technologie. Rares sont les gens qui connaissent plus d'un outil TAO.
Après, avoir des notions, bien sûr que c'est bien, mais comme l'a dit Caro, il faut pratiquer immédiatement après la fac, sinon, je te garantis que tu oublieras tout. Mais comme elle l'a dit, ça n'est pas non plus sorcier à apprendre, donc même si tu n'en a jamais fait à la fac, si tu n'es pas trop bête et que tu n'es pas trop une quiche en informatique, ça s'apprend vite. Nous presque tous nos stagiaires n'ont jamais vu trados, mais ils apprennent très bien.

(et par rapport à ta question 1) de quelque sujet qu'il s'agisse, et d'ailleurs pas dans la trad, aucun employeur ne peut exiger qu'un jeune diplômé soit "irréprochable" ! Reste cool, tout le monde débute un jour ! :lol:)
Au fait est-ce qu'il n'est pas possible à un moment donné du cursus de pratir en échange à l'étranger? Comment ça s'organise? Parce que je me dis que plutôt que végéter un an ds une formation qui m'apprend finalement assez peu, il vaut encore mieux que je prenne mon petit bagage et que j'aille au Royaume-Uni parfaire mon anglais? Le temps file pour moi et je ne voudrais pas commencer à avoir un semblant de "carrière professionnelle" à 40 ans (et à force de faire des études, des stages et du bénévolat... je commence à saturer)! Donc si c'était possible de faire d'une pierre deux coups (progresser dans le cursus + améliorer mes compétences en langues) ce serait idéal, non?
Euh, ben, si t'as peur qu'une formation ne t'apprenne rien, tu sais que tu n'es pas obligé de la faire ? C'est pas obligatoire d'avoir un diplôme pour être traducteur, en tout cas freelance.


Au fait, je retrouve plus où c'est pour citer, sorry, mais concernant ta question sur les profs qui restent dans le coup ou pas : dans toutes ces formations, une bonne partie des profs sont des intervenants professionnels. Donc, vaudrait mieux pour eux, qu'ils soient dans le coup ! :lol:


***

Concernant la trad littéraire, désolée si vous me trouvez très pessimiste, mais...
s'agissant de traduction littéraire, c'est vrai que c'est dommage que l'ESIT ne le propose pas
Eh bien moi je ne trouve pas ça dommage du tout ! Ca prouve seulement qu'ils ont un peu de bon sens ! Je trouve ça honteux d'encourager les jeunes sur des voies dont on sait pertinemment qu'elles n'offrent aucun débouché, tout ça juste pour faire du pognon ! Alors soyez plutôt heureuse que l'ESIT essaie de vous orienter sur des choses plus "rentables". Si on vous faisait perdre plusieurs années (et parfois pas mal d'argent selon les cursus) pour vous retrouver à pointer au chômage, vous trouveriez ça bien ? Non, vous crieriez au haro sur telle école qui vous a mal orienté. Eh ben là, c'est rien d'autre que ça, l'ESIT vous préoriente.
Je rappelle qu'il n'y a pas besoin de diplôme pour devenir traducteur, encore moins traducteur littéraire, et entre nous, je pense que pour devenir traducteur littéraire, il est plus utile de faire un doctorat de lettres qu'un master de trad.
en se disant que si la trad littéraire c'est une voie bouchée bouchée, avec le diplôme ESIT il est tj possible de se recycler ailleurs
Soyons clairs : comparer trad technique et trad littéraire, c'est pas du tout comparer un marché florissant à une voie bouchée : c'est comparer une voie très bouchée à une voie ultra-bouchée !!! Même avec un diplôme ESIT et même dans la trad technique, c'est pas forcément un jeu d'enfant de trouver du boulot. Faut pas croire que si vous abandonnez la trad litt, vous n'aurez plus qu'à vous tourner vers le technique pour qu'on vous accueille à bras ouverts...
faire l'ESIT sans spécialisation trad littéraire puis démarcher tout de même pour de la trad littéraire
A nouveau, soyons clair : en trad littéraire, on ne peut pas vraiment parler de démarchage. Pour ceux qui n'auraient pas compris, je vais faire une métaphore :
- traducteur "technique", c'est exactement comme plombier, on peut être à son compte ou salarié, et on peut démarcher de futurs employeurs ou de futurs clients.
- traducteur littéraire, c'est comme acteur ou écrivain : c'est aucun salariat, aucune stabilité, aucune sécurité de l'emploi... C'est pas chercher des clients, c'est se faire connaître dans un monde aussi fermé que celui du show-biz, à savoir : le monde de l'édition. On y travaille souvent par piston ou du moins "par connaissances", il faut se laisser du temps pour "percer" avant, si on y arrive, d'avoir un jour la chance de ne plus avoir à quémander auprès des éditeurs mais d'être sollicité sans avoir à chercher...

Bref, vous l'aurez compris : y'a un métier difficile mais "classique", et un métier d'artiste, genre "que les parents ne souhaiteraient pas pour leurs enfants".

Ca ne veut pas dire que c'est pas un métier (cf Maï), c'est un métier au même titre que chanteur ou acteur, c'est à dire un métier un peu comme un pari, qui nécessite avant tout talent et chance, et dont on ne peut pas bien savoir à l'avance s'il va nous réussir. Ce qui explique d'ailleurs que ce ne soit pas un gagne-pain pour de nombreux traducteurs littéraires, mais plutôt un hobby, un plus.
Sonka - Сонька
It's crazy how the time just seems to fly
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Isis
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Post by Isis »

svernoux wrote:
Ca ne veut pas dire que c'est pas un métier (cf Maï), c'est un métier au même titre que chanteur ou acteur, c'est à dire un métier un peu comme un pari, qui nécessite avant tout talent et chance, et dont on ne peut pas bien savoir à l'avance s'il va nous réussir. Ce qui explique d'ailleurs que ce ne soit pas un gagne-pain pour de nombreux traducteurs littéraires, mais plutôt un hobby, un plus.


Je suis tout à fait d'accord avec ce que tu dis là, svernoux :lol: (et avec ce que tu dis avant aussi...). Je voulais réagir aussi, mais j'ai oublié (dans mon post de 10 km :loljump: ).


A ce propos, je crois que je peux rajouter sur ce que je sais : les rares profs qu'on a a l'ESIT qui sont des traducteurs littéraires (si, si, on en a !!), font ça à côté d'autre chose (exactement ce que tu dis, en fin de compte ;) )
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Post by ecologeek »

Je voulais répondre à svernoux. Je dois dire, que, en dépit des apparences, je suis globalement d'accord avec tout ce que tu as écrit, et que bien sûr dans mes questions, il y avait des interrogations un peu naïves et un peu de provocation. Mais c'est que je ne connais rien à ce métier, ni au secteur professionnel, et que du coup, j'ai énormément de questions et d'interrogations jusqu'à présent sans réponses, et c'est en ça que vos réponses me sont très utiles...


Disons que la traduction (et l'interprétation aussi d'ailleurs si je me souviens bien) c'était ma première envie d'ado, réfrénée très vite parce que je pensais que pour y arriver il fallait être au moins bilingue à la base (petite, je "reprochais" à mes parents de ne pas avoir deux nationalités différentes... :confused: les enfants sont méchants!!), avoir fait moults séjours linguistiques dès son plus jeune âge (séjours que mes parents ne pouvaient pas me payer), et puis j'ai aussi pensé que ces écoles de trad c'était pas ds mes moyens (ça l'est tj pas d'ailleurs), etc etc (oui, bon c'est très caricatural mais quand on a 16 ans...)... Et donc je me suis dit qu'il valait mieux pr moi trouver un boulot plus "porteur" ou disons, moins hors du commun, mais qui m'amènerait à voyager et donc pratiquer les langues étrangères par une voie détournée...

Et puis le temps a passé, j'ai choisi sans vraiment choisir, plus par dépit, le droit, pensant bêtement comme on me répétait sans cesse "le droit, ça mène à tout", je me suis bien sûre orientée vers le droit européen et international...là je passe les détails, je bosse et je me rends compte que 1. je déteste mon boulot (recherche) et que ça va pas du tout, alors j'arrête tout et je cherche autre chose, mais là je m'aperçois que 2. c'est le droit en général et tous les métiers juridiques qui ne me convient pas du tout, et que 3. ben j'ai pas le profil adéquat pour faire quoi que ce soit d'autre, alors là 4. ça fait deux ans que je passe d'un stage à l'autre, d'un bénévolat à l'autre, pour sonder un peu tous les secteurs qui pourraient me convenir davantage, ne réussissant pas à trouver ma voie ni même une voie dégagée quelle qu'elle soit, ni un métier parce que où que j'aille, la conclusion est toujours à un moment donné: "ce secteur est méga bouché, y a pas de taf, et même si t'as du piston (ce qui n'a jamais été mon cas), au mieux tu dégotteras un stage inintéressant, non rémunéré et sans aucun espoir de décrocher un contrat en bout de course"...

Ce qui fait que j'en suis arrivée aujourd'hui à me dire: puisqu'il n'y a du boulot nulle part ( ni de possibilité de carrière à la papa, parce que ça faut quand même oublier l'histoire de "tu te trouves vite un boulot planplan et tu seras tranquille, tu pourras voguer tranquillement jusqu'à la retraite et faire ce que tu veux dans ton temps libre" professée par nos parents 68ards), et ça veut dire pas davantage dans les secteurs qui ne m'intéressent guère que dans le secteur qui à la base me plaisait le plus, càd les langues, alors autant que je retourne à mes premières amours. Autrement dit, tant qu'à être précaire, chômeuse et CDDiste à vie, (voire stagiaire à vie, si on ne vient pas à bout du plus grand scandale d'exploitation de l'homme par l'homme de notre siècle, après la traite des enfants), autant que ce soit dans un secteur que j'aurais choisi!!

Donc ma démarche actuelle participe certainement de l'idée qu'il faut mieux avoir des remords que des regrets. Je vais donc tenter ce test d'admission, si je l'ai c'est bien, sinon tant pis, "inch'allah mektoub". Et ensuite, si je deviens traductrice et si par extraordinaire j'arrive à bosser ds des domaines qui me plaisent à peu près, et qu'en plus de ça, ô miracle, je gagne dignement ma vie, alors je serais la plus heureuse des chevilles ouvrières de notre société.
Et sinon... ben j'aurais tout essayé! :roll:

Vous dites quoi sur l'après-diplôme?

Et surtout, je te rassure svernoux, je ne suis pas une intégriste qui veut absolument faire de la trad littéraire et rien d'autre, car comme vous êtes plusieurs à l'avoir dit, on se découvre tous les jours un intérêt pour des domaines insoupçonnés (aujourd'hui j'ai tenté de comprendre et traduire un texte sur les biotechnologies, j'ai découvert que c'était fascinant tous ces noms d'espèces végétales, céréales; j'ai lu un autre article sur les différentes espèces de poissons-chats, pareil c'est magique tous ces nouveaux mots que je découvre en anglais, etc...), bref y a plein d'autres choses qui m'intéressent dans la vie et donc je crois être assez ouverte aux opportunités qui me seront offertes (ou non...). J'attends donc avec impatience, si cette chance m'en était donnée, de pouvoir découvrir la traduction économique! Youpi!! :rolmdr:


Ouf, je pense en avoir dit assez sur mes états d'âme et questionnements, désolée mais aujourd'hui j'ai eu un entretien ANPE totalement surréaliste, et quand je pense que d'ici peu, quand on aura la malchance de ne pas avoir trouvé de travail tout seul, on vous donnera le choix entre 1. le bâtiment (difficile pour moi pauvre juriste incapable d'utiliser mes 10 doigts autrement que pour pianoter sur un clavier d'ordi) et 2. la restauration.
Donc selon l'ANPE, ma reconversion professionnelle se résume à ce choix, source d'un formidable sentiment de liberté et de perspectives professionnelles radieuses:
"tu fais la plonge ou tu préfères être en salle?...."

Bon,vous allez sans doute me tomber dessus en me disant que je caricature, et j'espère que moi aussi, demain, en relisant ce post, je me tomberai dessus!!! :nono:
Je vois que je me répète, donc j'arrête et j'espère revenir bientôt avec des questions plus en rapport avec le sujet du topic!!

Pourquoi pas un petit puzzle verbal pour m'aérer les méninges?? (désolée, j'insiste avec ces tests, mais j'en ai jamais fait avant, ça m'intrigue!!)
"[...] j'avançais dans la vie comme dans la lumière, entre deux zones d'ombre."

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Post by michka »

ecologeek wrote:Je présenterais la combinaison trilingue: Français (A) / Anglais (B) / Italien (C)
même si je dois avouer que s'agissant de l'italien, je le parle plutôt bien pour avoir vécu en Italie, mais à l'écrit, je pêche sur pas mal de points... Mais comme il semble plus "facile" en théorie de réussir l'admissibilité en combinaison trilingue plutôt que bilingue, je vais tenter...
Si tu as envie (et le temps) d'améliorer ton italien à l'écrit, je peux essayer de t'aider - il suffit de m'envoyer tes textes, je te les renvoie dès que possible avec corrections et commentaires. ;)
Wir brauchen keinen Appetit, wir haben den Hunger. (Bertolt Brecht)
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Isis
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Post by Isis »

ecologeek wrote: Pourquoi pas un petit puzzle verbal pour m'aérer les méninges?? (désolée, j'insiste avec ces tests, mais j'en ai jamais fait avant, ça m'intrigue!!)

Tu l'as raté ;) : il est là !!!! :

Isis wrote:Alors, je viens de fouiller dans mes archives... et j'ai trouvé un papier que l'ESIT m'avait envoyé, avant le concours, intitulé : préparation à l'examen d'entrée... :roll:


Dessus, il y un exemple de puzzle verbal :

1 - Rarement publication patronale aura provoqué pareil tollé en Suisse

2 - mais les critiques vont bien au-delà et fusent de tous côtés.
3 - que viennent de présenter une vingtaine de capitaines d'industrie
4 - La gauche et les syndicats ont été les premiers à ouvrir le feu
5 - que le "Livre blanc sur l'économie hélvétique"
6 - parmi les plus en vue du pays.



Le premier fragment est à sa place ; la ponctuation est ocnforme à l'original. Le but est de reconstituer les deux phrases d'origine ;)


Autant te dire que cet exemple est simple à côté des véritables exercices auxquels tu vas être confrontée en vrai... :roll:

De plus, il y en a 7 du style dans tout le QCM (c'est marqué sur mon papier, je m'en rappelais plus...) ; c'estpourquoi je te conseille de zapper carrément ces puzzles verbaux.


Car, il y a d'autres types d'exercices dans le QCM, plus faciles, ou en tous cas qui demandent moins de temps de réflexion, comme je te le disais tout à l'heure ; il y a des exercices :

- sur la proximité sémantique (retrouver le sens le plus proche, ;dire si le sens donné est exact, est incomplet, etc ; repérer un mot innaprorié dans une phrase ; raisonnement analytique = à partir d'un texte d'une page environ, répondre à des question concernant ses idées principales)


Voilà ;)


Bon courage à toi.
Maman disait toujours : La vie, c'est comme une boîte de chocolats ; on sait jamais sur quoi on va tomber...
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