Bref exemple à ne pas suivre, pour les noms latins aucun problème à mon sens si on les met en italique dans le texte (ou souligné si écrit à la main) pour signaler que c'est pas du français !
Les noms scientifique sont reconnu internationallement, (j'ai 2 ou 3 bouquin de botanique en chinois chez moi, je ne peut pas exploiter les textes, mais avec les photos et les nom latins c'est O.K.), on peux toujours s'y retrouver, alors que si on cherche absolument une traduction on risque d'induire en erreur, d'ailleurs je considère que la traduction "maiden flower" et "autumn flowering bush clover" sont déjà des erreurs puisqu'ils n'existent pas en anglais
Je hors-sujète quatre secondes, mais c'est pour illustrer un peu le problème.
Je suis en train de lire un ouvrage consacré à Darwin et au darwinisme, qui est traduit de l'américain. Or son auteuse prend assez fréquemment en exemple des végétaux mais surtout des animaux inférieurs (insectes, mollusques, etc.) qui doivent être communs aux étasuniens, mais qui ne le sont pas du tout en français. Ce qui donne sans cesse des "prenons par exemple un coquillage aussi courant que le strongylopyle mordoré bivalve... " (et en-dessous : ndt =
wild mould)... "tout le monde a vu un jour un sphélathospène élytré déployer ses ailes" etc. Ca gêne un peu la lecture

J'ai le même problème pour traduire Virgile. Jamais un latin n'aurait confondu Ilex, quercus, robur et suber... Mais traduire par yeuse, chêne vert, rouvre et chêne-liège, c'est limite ridicule. Rien n'est plus commun à un latin que le
laser - mais traduire "il s'assit à un côté d'un laser", ça fait un peu Starwars. Et le pire, c'est que bien souvent, on ne sait absolument pas de quelle plante il s'agit. l'
hyacinthus est tout sauf une jacinthe (je m'étais fait eng..ler en hypokhâgne parce que j'avais traduit par jacinthe et qu'on m'avait fait remarquer qu'une jacinthe n'est pas bleue, et qu'est-ce que j'en savais moi ?), et on fait des thèses à son sujet....
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)