Damiro wrote: Peut-être la concordance des temps et la relation temporelle n'est-elle pas la même qu'en français.
Il n'y a pas de concordance des temps en grec. Ancien, j'en suis sûr, et moderne, je crois aussi.
Au fait, tant qu'on jargonne conjugaison, à quoi il sert, le subjonctif en grec (bête question... mais je la pose car en français, ils ne sont plus très voyants...
En grec, les subjonctifs remplacent l'infinitif. Comme on ne peut plus dire "je veux manger", on dit "je veux que je mange", thelo na fao. Il a des emplois propres également.
En français, les
subjonctifs n'ont pas du tout disparus ! Je veux qu'il vienne ; "vienne" est un subjonctif !
Ils sont "invisibles" au premier groupe au singulier : que j'aime, que tu aimes, qu'il aime et à la P6, qu'ils aiment. Mais ils redeviennent visibles au pluriel : je veux que nous aimions, que vous aimiez. Ils sont également invisibles pour quelques irréguliers aux mêmes personnes : qu'il ouvre, qu'il dorme.
Et partout ailleurs, ils sont bien identifiés : je veux qu'il finisse, qu'il haïsse, qu'il fuie, qu'il mente, qu'il reçoive, qu'il serve, qu'il sache, qu'il puisse, qu'il conclue et qu'il assoie et qu'il asseye, qu'il prévale, qu'il acquière, qu'il revête, qu'il vainque, qu'il faille ou qu'il faillisse (la première pour les cuistres dans mon genre), qu'il couse, qu'il moule, qu'il close, qu'il bouille, qu'il oie, qu'il saille, qu'il lui siée et qu'il lui choie.
... car ils sont remplacés par des formes présentes, je me trompe? Car on ne dira plus "Moi Monsieur, si j'avais un tel nez, il faudrait sur le point que l'on me l'emputasse" mais plutôt "... que l'on me l'empute")
En l'occurence il eût fallu que tu l'écrivisses avec un a : amputer ; la citation étant "... il faudrait sur le champ que je me l'amputasse. / Pratique : mais il doit tremper dans votre tasse / Pour boire faites-vous fabriquer un hanap / etc - ah quelle beau morceau quand même... ). Mais comme je disais, le subjonctif ne se limite pas à son imparfait.
j'espère que ma phrase est correctement déclinée... je crois que le génitif de τα ελληνικά est των ελληνικών, non?)
Oui, tous les génitifs pluriel sont en -ων. Par contre, il me semble qu'on dit στον κοσμο (car le cosmos est masculin, comme tous les mots en -os. Si ça ne tenait qu'à moi, d'ailleurs, j'écrirais στον κοσμον mais Caro va encore me dire que je date de la dynastie des Cantacuzènes...). De même, καλως ορισατε en deux mots, enfin dans mon esprit mais ça aussi ça date peut-être de la troisième hérésie nestorienne.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)