
[je raconte ma vie]
Hier, j'ai été à une journée d'étude sur la traduction des langues scandinaves à Paris (au centre culturel suédois et à Paris IV), j'ai assisté à deux conférences (après je suis parti (=je me suis enfui) à la maison du Danemark).
La première était menée par une Norvégienne diplomée de l'ESIT. Elle a fait des études sur trois traductrices pour tenter de comprendre le mécanisme de la traduction. Elle les a filmé et a enregistré leur travail gràce à un logiciel (ce qu'elles ont effacé, le temps qu'elle ont laissé passé entre chaque mot...) Et elle analysait tout! "Alors à tel moment, elle a regardé par la fenêtre, ca veut dire ca, après elle s'est grattée la tête, ca veut dire ça,..."

Sa conclusion pour la première partie était : pour bien traduire, il faut comprendre ce qui se cache derrière les mots... J'avais pas besoin de me lever à 5h30 pour ça!
Le deuxième était plus accessible mais racontait pas mal de bêtises selon moi. Elle nous a parlé de la difficulté de traduire les références culturelles et encourageait à dénaturer complètement les textes, d'ailleurs elle a fait un bide, je trouve...
Et donc en sortant de ça, je suis parti vite fait à la maison du Danemark pour terminer la journée!

Tout ça pour vous dire que j'avais de gros aprioris sur les chercheurs universitaires et que je me disais que je devais n'avoir qu'une vision très étriquée de la chose. Et en allant à Paris, je m'attendais à découvrir autre chose. Je m'intéresse à la linguistique et je me dis parfois que la recherche et l'enseignement dans ce domaine pourraient me plaire.
Donc je continue à me poser la question, est-ce que tout les chercheurs (au moins en langues) sont des gens tordus qui se regardent le nombril en s'écoutant parler ou alors est-ce que je tombe toujours sur les mauvais numéros?
Merci pour les éléments de réponses que vous pourrez me donner!
Flam'