Comment enseigner les langues ?

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kamikakushi
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Comment enseigner les langues ?

Post by kamikakushi »

Coucou tous,
Je viens de faire une lecture partielle du topic "nuls en langues" ( si si j'ai osé :) ) et du coup je me pose une question (qui je sens va soulever un débat intense à coup d'poisson pas frais d'ordralfabétix )

Comment enseigner les langues ?

Alors j'ai lu à peu près les idées générales évoquée dans le topic sus-cité, mais ce que je me demande, c'est le concret des idées.

Par exemple comment demander à un élève d'avoir une discussion peut-être brouillonne mais immédiate en anglais si celui-ci ne connait pas encore les bases grammaticales comme faire une phrase négative ?
Un exemple parmi tant d'autres.

Est-ce que la méthode de mind map adoptée en Finlande ( encore eux ^^ ) est-elle une technique fiable ?

Etc etc

Pour l'instant je donne des cours en anglais à des collégiens, et c'est vrai que j'aimerai le faire d'une façon un peu divertissante, mais au final j'en reviens toujours à rester sur la grammaire.

Donc si vous avez des idées concrètes pour enseigner efficacement les langues faites en part ;) (j'ai une petite préférence pour le cas de l'anglais dont je donne des cours en ce moment :) )

Si possible il serait bien que la discussion reste plus centrée sur des techniques ou voies d'apprentissage que sur des problèmes politiques de manque d'heure ou de sureffectif, tout en n'étant pas exclus du débat.

Merci pour vos réponse qui je l'espère resterons modérées :).

Kami.
千と千尋の神隠し。
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Sisyphe
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Post by Sisyphe »

:roll: D'abord, avant de se demander si les profs français ont raison ou tort d'adopter telle méthode, je rappelle qu'ils n'ont théoriquement pas le choix. Il existe un programme, mis au point et précisé dans des documents d'ordres juridiques et législatifs, une pédagogie établie avec obscurité et circonlocution dans ces mêmes documents (les "accompagnements" des programmes, eux-mêmes rédigés en chinois) et proclamée par les IUFM, un corps d'inspection pour veiller à leur application, et surtout surtout surtout, un manuel scolaire (par établissement, plus ou moins une dizaine homologués sur le marché suivant les langues), comme par hasard rédigés par des inspecteurs et des iufmards en goguette...
... Les libertés méthodologiques, en classe, tiennent du braconnage.

*

Cette mise au point et ces sarcasmes accomplis, je réponds immédiatement à ta question par une autre question : à qui ?

A qui enseigner les langues, d'une façon générale (est-il raisonnable de penser que tout une population scolaire a pour but, entre cent mille occupations intellectuelles possibles, d'apprendre des langues étrangères ?

Et plus précisément, qui est concernée par ta question ?

Apprendre les langues à des fils de bourge ambitieux de S d'Henri IV, c'est facile : a. tu leur rappelle que l'anglais est nécessaire pour les carrières à plus de 5 K€ (oui, car la question concerne l'anglais, les autres langues on s'en tape), b. tu leur demandes d'apprendre par coeur le Collins de "A" à "Zythum" avec interro au bout ; ils le feront.
... D'ailleurs c'est inutile, ils le savent déjà. Ils sont allé dans une maternelle bilingue comme celles qui font en ce moment leur pub dans les cinémas de Lyon :evil: P*** de salop***erie de m*** (pour moi, faire de la publicité pour une école, c'est de la pornographie :mad:).

Apprendre l'anglais à des gamins de ZEP en "grandes difficultés" comme euphémiserait l'autre, là, c'est autre chose.

Apprendre l'anglais à celui dont la chérie d'amour colombe en sucre etc. est australienne et qui brûle de la rejoindre.

Apprendre l'anglais au pauvre collégien certainement très intéressé par les chéris d'amour colombes en sucre, mais qui ne sont malheureusement pas anglophones (bien qu'en quartier pauvre, elle se prénomme Jennifer, Branda ou Kevina) : collégien dont l'intérêt pour l'exercice 12 page 32 n'est malheureusement pas aussi marqué.

Apprendre l'anglais dans un pays riche, jouissant d'une forte couverture sociale, d'une faible amplitude sociologique et d'un système scolaire remontant à la Réforme et enraciné dans les familles.

Apprendre l'anglais dans un pays appauvri, précarisé, passé par trente ans de crise, de tradition catholique et donc analphabète il y a un siècle, et où l'école a dû se battre pour exister.

Et puis surtout : apprendre l'anglais à 30 élèves différents malgré toutes les uniformisations possibles (même sociales), c'est-à-dire 30 individualités, 30 êtres, 30 histoires personnelles, 30 parcours scolaires.

Toi, tu as un avantage de poids :
Pour l'instant je donne des cours en anglais à des collégiens, et c'est vrai que j'aimerai le faire d'une façon un peu divertissante, mais au final j'en reviens toujours à rester sur la grammaire.
Et pourquoi serait-ce mal que d'enseigner la grammaire ? On peut retourner le problème par tous les bouts, une langue est quand même un tricot de grammaire et de vocabulaires, avec quelques ourlets en idiotismes.

... Les méthodes actuelles qui ont cours dans nos établissements secondaires prétendent favoriser l'aspect communicatif, au détriment de la grammaire. Partant du constat qu'on ne peut plus enseigner la grammaire de façon "massive", lourde, uniforme, comme on le faisait autrefois, puisque les enfants n'ont plus forcément la culture nécessaire à ces fins (autrement dit : un gamin de 5e ne sait pas forcément ce qu'est un pronom ; donc faire un cours magistral sur "le régime des pronoms anglais" comme on le ferait à la fac est impossible). Soit.

Sauf que plusieurs années sur freelang et en particulier en latin, sans compter ma propre expérience, me font penser qu'on en est venu à tuer complètement la grammaire. Surtout en anglais ! Du fait de sa relative "transparence" (à faible niveau du moins) et de sa quasi-absence de morphologie, on zappe toute la grammaire et on arrive au bac sans rien savoir des verbes de mode, de la syntaxe de "when" ou des verbes irréguliers.

... Un prof particulier a l'extrême joie de pouvoir faire ce qu'un prof normal (=devant 30 élèves) ne peut pas faire : combler personnellement les trous. Donc, si ton élève n'a jamais entendu parler des pronoms anglais ou de which et who, c'est précisément à toi de le faire ! Ton élève t'en saura bien plus gré que d'essayer de prolonger à la maison la "communication" qu'il subit (à mon avis, sans bien souvent trop y croire) en classe.

La bonne méthode, c'est celle qui marche. C'est tout.

Et l'éducation n'a pas pour finalité d'être divertissante. Je ne dis pas qu'un bon prof est forcément un prof rasoir, mais le ludique et le récréatif ne sont que des moyens, je dirais même des ruses, pour capter l'attention de quelqu'un...
... Le besoin de "capter", tu l'as beaucoup moins étant face à une personne que face à trente.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
ElieDeLeuze
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Post by ElieDeLeuze »

Je vais faire court, car malheureusement, faire plus long ne changerait rien à l'affaire:

1. Chaque institution a une pédagogie officielle à suivre. Ça limite la réflexion au niveau individuel, et c'est sur le respect de ces lignes directrices que le prof est jugé en tant que professionnel. Il faut donc s'y soumettre et faire pour le mieux, quelle que soit la pédagogie employée dans l'école où tu enseignes.

2. Varier. Dans le cadre de ce qui est autorisé pédagogiquement par ton école, varie au maximum les façons de faire et les supports. On ne sait pas comment les élèves apprennent, alors le mieux, c'est de tout faire de plusieurs façons et voir quel effet ça fait sur qui. Dans le monde anglo-saxon (et c'est surement à la mode aussi en France), on catégorise les style d'apprentissages en trois groupes : les visuels, les auditifs et les kinésiques. Tu leur en mets plein la vue et plein les oreilles, et après, tu les fais bouger - comme ça, tu auras couvert à peu près tout le monde.

3. Tu es prof à l'école, pas clown au café-théâtre. Ne l'oublie pas.
gfa
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Post by gfa »

Tiens, la question "tarte à la crème": "elle est où la vocation, le sacerdoce de l'enseignant ?" parce qu'à la lecture de vos posts,j'ai un peu de mal à ressentir la passion...
N'est-ce pas ça qui fait la différence entre un bon prof et un fonctionnaire de l'éducation nationale: la passion de son métier ?
Il est vrai que c''est peut-être mon côté idéaliste, mais il ne faut pas croire que je sois coupé des réalités: j'aime apprendre et il m'arrive encore de suivre des cours. Pour le plaisir, j'ai suivi le cursus HEC en cours du soir jusqu'à l'année dernière (et pour rappel, j'ai 35 ans).
Ce qui me motive, c'est le gôut d'apprendre...et vous qu'est-ce qui vous motive ?
:hello:
ElieDeLeuze
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Post by ElieDeLeuze »

gfa wrote: "elle est où la vocation, le sacerdoce de l'enseignant ?"
Ce genre de formule m'énerve au plus au point (rien de personnel, gfa ;) ) car le métier de prof est un métier comme un autre. On peut aussi avoir la passion de l'informatique, et personne n'ira penser à un "sacerdoce" de l'informaticien. Car cela sous-entend le sacrifice, le don de soi (donner, c'est gratuit), et colporte l'idée qu'il est normal qu'un prof soit le plus mal payé et les plus mal considérés des bac+5.

Je ne vois aucun "sacrifice" à faire ce que j'aime faire par dessus tout, et il n'y a aucune rapport - ni de près ni de loin - entre le métier d'enseignant et les voeux de pauvreté, chasteté et obéissance du sacerdoce pastoral. En clair, je suis prof, pas curé, que les choses restent bien à leur place.
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Sisyphe
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Post by Sisyphe »

Il ne faut pas confondre la foi et l'illumination !

La foi, je l'ai. Je ne suis pas un étudiant perdu dans une filière-prétexte qui se résout beefsteckement à passer un concours de la fonction publique.
J'ai choisi volontairement la voie de l'enseignement secondaire, c'était mon premier but, et même s'il est de plus en plus probable que je n'y resterai pas et que je finirai dans l'université, je ne considère pas les quelques années que je vais passer dans le secondaire comme un pensum. Et je compte bien, où que je sois, être d'abord un enseignant... Rien ne me met plus hors de moi que la nullité pédagogique des profs du supérieur qui pourraient faire cours à des chaises vides sans s'en rendre compte !

J'ai d'autant plus la foi que j'entre dans le système scolaire français, qui est largement critiquable par endroit certes, mais qui a un passé glorieux (avec des trous noirs aussi, je ne mythifie rien) et qui conserve malgré tout un certain nombre de valeurs.

Mes propos en découle, contrairement à ce que tu sembles croire, Gfa : j'ai dit que je considérait comme scatologique qu'on puisse faire de la publicité pour une école (privée) : l'enseignement est pour moi quelque chose de sacré, ce n'est pas une prestation de service. Je continue de croire que c'est, après le pain, le premier besoin des peuples, comme disait l'autre.

Mais la foi est quelque chose de sérieux. Qui exige l'humilité et la critique. Humilité : une foi qui s'étale, c'est de la tartufferie, ou du fondamentalisme - ce qui n'est pas loin. Critique : envers soi-même, et aussi envers l'institution...
... Ma position à l'égard des pédagogues est celle d'un chrétien de gauche envers l'Eglise catholique apostolique et romaine. C'est parce que je crois que je critique violemment.

La qualité d'un prof ne se mesure pas à l'aune de sa "passion" bruyamment extériorisée. Il n'y a qu'une seule donnée objective (mais très subjectivement mesurable) : est-ce que mes élèves progressent dans la matière que je leur enseigne ? Tout le reste n'est que moyen...
... C'est d'ailleurs la même chose pour un informaticien.


*

Donc, pour en revenir à la question de Kami :

- Quelle est ta position au juste : tu accompagnes scolairement des élèves de collège, ou tu enseignes réellement une langue qu'ils ne savent pas ?

- Tu as un élève seulement, ou plusieurs en petit groupe ?
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kamikakushi
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Post by kamikakushi »

ElieDeLeuze wrote: 1. Chaque institution a une pédagogie officielle à suivre. Ça limite la réflexion au niveau individuel, et c'est sur le respect de ces lignes directrices que le prof est jugé en tant que professionnel. Il faut donc s'y soumettre et faire pour le mieux, quelle que soit la pédagogie employée dans l'école où tu enseignes.
Je me pose plus la question dans le cadre "Vous avez un élève, comment lui enseignez vous les langues ?" D'où ma proposition pour un débat plus centré sur l'apprentissage que sur les exigences des institutions officielles, dans le but d'éviter un "de toutes façons on peut pas".

3. Tu es prof à l'école, pas clown au café-théâtre. Ne l'oublie pas.
Je n'ai pas la vocation de clown en effet, quand j'ai écrit mon idée sur une façon divertissante d'enseigner, je pensais à ce que disais Chatoune page 2 du topic Nuls en langues :
Et je me souviens une fois au lycée en anglais on avait regardé un reportage sur la polygamie et après presque tous les élèves s'étaient mis à débattre sur le sujet (en anglais évidemment) c'était drôlement sympa et spontané et tout ce que la prof a réussi à nous dire à la fin du cours, c'est que c'était un peu brouillon.
(oui, car la question concerne l'anglais, les autres langues on s'en tape)
N'étant pas encore un super grand linguiste, je préfère avoir une réponse avec ce que je connais.
- Quelle est ta position au juste : tu accompagnes scolairement des élèves de collège, ou tu enseignes réellement une langue qu'ils ne savent pas ?

- Tu as un élève seulement, ou plusieurs en petit groupe ?
Cours particuliers seulement, commençons par ce que l'on peut faire ^^.
Je donne cours à un élève à la fois, ça va du cinquième qui a laché la langue et qui ne sait pas former une phrase interrogative, négative etc, à l'élève de première L où je fais plus de la discussion, compréhension, moins de grammaire. Et un troisième élève en troisième avec qui je pensais faire un mélange entre le deux, mais dont la prof m'a dit " que d'la grammaire, pour de la compréhension ou du bla bla il verra plus tard".
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gfa
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Post by gfa »

ElieDeLeuze wrote:
gfa wrote: "elle est où la vocation, le sacerdoce de l'enseignant ?"
Ce genre de formule m'énerve au plus au point (rien de personnel, gfa ;) )
Je sais Elie ;) (j'ai aussi compris ton point de vue Sisyphe :hello: )

Pour le reste, Kami, quel est l'objectif de tes éléves ?
S'il s'agit de réussir un examen scolaire, et bien ta marge de manoeuvre me semble plus limitée.
S'il s'agit d'apprendre une langue pour s'en servir, alors là tu es beaucoup plus libre !

Par exemple, tu peux te servir des cours de la BBC (tu as l'écrit et l'oral)
Essaye les Flatmates, c'est pas mal: tu as aussi de la grammaire.

http://www.bbc.co.uk/worldservice/learningenglish/
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kamikakushi
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Post by kamikakushi »

gfa wrote: Pour le reste, Kami, quel est l'objectif de tes éléves ?
S'il s'agit de réussir un examen scolaire, et bien ta marge de manoeuvre me semble plus limitée.
S'il s'agit d'apprendre une langue pour s'en servir, alors là tu es beaucoup plus libre !
Disons que pour l'instant c'est vrai que ce qui m'intéresse le plus, c'est de savoir de quel manière donner un cours particulier à un élève de collège pour lui faire apprendre efficacement l'anglais, plus pour la langue que pour une réussite à des examens.
Mais d'un point de vue plus général c'est de savoir comment enseigner l'anglais (pour rester à une langue précise) de manière efficace dans le cycle collège-lycée.
Et dans l'absolu, comment transmettre ce que je sais de l'espagnol, du japonais, du français....

C'est vrai que, comme Sisyphe l'a souligné, ma question est trop vague, espérant avoir des conseils qui puissent s'appliquer à l'enseignement de n'importe quelle langue sans prendre en compte l'effectif, les objectifs, l'origine. Mais c'est difficilement possible.

Peut-être pour être plus précis dans ma question:
•que pensez-vous de l'organisation de cours sous forme de schémas heuristiques ?
•Faut-il plus privilégier l'oral au détriment de prises de notes ou de cours de grammaire ?
•Avez-vous connaissance d'un fonctionnement de cours qui amène à une meilleure connaissance de la langue que par la méthode prescrite par l'éducation nationale ?
Par exemple, tu peux te servir des cours de la BBC (tu as l'écrit et l'oral)
Essaye les Flatmates, c'est pas mal: tu as aussi de la grammaire.

http://www.bbc.co.uk/worldservice/learningenglish/
J'utilise desfois weekender ou entertainment pour l'audio et news english, mais juste avec mon élève de première.
Je vais jeter un coup d'oeil sur les flatmates, qui pourront pe-être plus s'appliquer à mes cours pour collège.

:hello:
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Post by Beaumont »

Pour faire court et concret, il faut que tu commences par définir les objectifs de tes apprenants, c'est-à-dire "être capable de faire ci ou ça". Sache aussi qu'on distingue 4 compétences : compréhension orale, expression orale, compréhension écrite, expression écrite. On ajoute souvent une 5ème compétence, la compétence culturelle. A toi de voir de quoi ils ont besoin, en fonction des objectifs.
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Post by Gfa - invité »

Bonjour Kami,
encore une petite idée qui vient de surgir à l'instant: et si tu inventais ta propre méthode ?
Parce que après tout, il n'y a que toi qui connais tes élèves.
De plus, tu as la chance de ne pas être dans un cadre scolaire rigide alors, fais preuve d'imagination.
La seule bonne méthode, c'est celle qui marche pour ton élève !

Bonne journée ! :hello:
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Post by Maïwenn »

Gfa - invité wrote:Bonjour Kami,
encore une petite idée qui vient de surgir à l'instant: et si tu inventais ta propre méthode ?
Parce que après tout, il n'y a que toi qui connais tes élèves.
De plus, tu as la chance de ne pas être dans un cadre scolaire rigide alors, fais preuve d'imagination.
La seule bonne méthode, c'est celle qui marche pour ton élève !

Bonne journée ! :hello:
C'est sur que c'est attractif d'inventer sa propre méthode, mais quand on est débutant, c'est pas évident...

Je suis bien d'accord sur le fait qu'il faut varier les approches, les thèmes, les exercices. Eviter la lassitude. Je sais que ça marche pour mes élèves en tout cas, ils sont contents de venir à mes cours parce qu'ils ne savent jamais ce qu'on va faire et sous quelle forme. (du moins c'est ce qu'ils me disent :lol: )

Sinon, n'aie pas peur de la grammaire, surtout que tu fais du soutien, et que c'est sans doute ce qui pêche pour tes élèves. Quand ils seront plus à l'aise tu pourras axer plus sur la communication.
Penn ar Bed
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Post by gfa »

Maïwenn wrote: C'est sur que c'est attractif d'inventer sa propre méthode, mais quand on est débutant, c'est pas évident...
Je visais surtout l'utilisation des cartes heuristiques: vu qu'il est seul maître à bord, pouquoi ne pas essayer ?
Il peut intégrer cette méthode petit à petit pour trouver son style d'enseignement, sa touche personnelle. (The Kamitouch ;) )

EDIT: en tout cas, j'aimerais beaucoup avoir un exemple d'organisation d'un cours d'anglais sous cette forme...alors, Kami... :hello:
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Post by kamikakushi »

Mes cours varient en fonction de la personne :

Avec la cinquième je fais des explications venant de moi, des exercices "mécaniques" trouvés par-ci par là, et du "English grammar in use" (ma bible lol)

Avec le troisième je fais des cours de compréhension avec The Guardian, et toujours de la grammaire avec le bouquin "English grammar in use".

Avec le première L je fais les sources citées précédemment, pour l'audio j'utilise weekender ou entertainment, pour blablater un peu je cherche des news sur BBC ou autre et desfois je discute autour d'une short story

Je visais surtout l'utilisation des cartes heuristiques: vu qu'il est seul maître à bord, pouquoi ne pas essayer ?
Il peut intégrer cette méthode petit à petit pour trouver son style d'enseignement, sa touche personnelle. (The Kamitouch ;) )

EDIT: en tout cas, j'aimerais beaucoup avoir un exemple d'organisation d'un cours d'anglais sous cette forme...alors, Kami...
J'ai connu cette méthode avec mon prof d'anglais du lycée, qui au lieu de nous pondre tout un texte sur ce qu'on disait (bien qu'il le faisait de temps en temps aussi), préférait mettre en point central le titre du document, puis nous demandait d'en parler, en rajoutant des bulles autour du point central au fur et à mesure que l'on en parlait.

Donc ça pourrait être une idée d'utilisation de cette méthode, mais dans un cadre d'expression orale. Pour des cours plus axés grammaire que je fais plus fréquemment, je vois moins bien la portée des mind maps.

Je m'en sers aussi personnellement pour résumer mes cours de littérature (exemple avec la short story The woman at the Store)ou pour préparer un ptit passage à l'oral ( l'abus d'alcool chez les jeunes aux USA )

:hello:
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