On avait déjà parlé ici - je ne sais plus où - des "boujours" des vendeuses, en faisant remarquer que dans les pays "de l'est" les vendeuses ne disent pas bonjour, parce que ce n'est tout simplement pas dans les habitudes, elles n'en sont pas plus impolies pour autant.
Si j'en crois donc Beaumont, l'Asie (que je ne connais pas) est loin d'être "polie" au regard des critères européens. Ah bon ? D'un autre côté, combien de Français plus ou moins moyens viennent vous faire le dithyrambe des aéroports (et des hôtels, et des rues, et des etc. - enfin, là où se trouvent les touristes évidememnt) tellement-propre-que-l'on-pourrait-manger-par-terre, avec en musique d'acccompagnement l'air du "c'est toujours mieux chez les autres". Avec parfois, pour faire chorus, le "mais-c'est-normal-parce-que-chez-eux-on-va-en-prison-si-on-jette-un-papier-par-terre" (et aussi si l'on est homosexuel ou si l'on fait grève - c'est marrant mais moi la législation singapourienne ça ne m'attire pas du tout)

Cette obsession des newsmagazines à vouloir "classer" les villes, que ce soit en France ou dans le monde, me laisse toujours un peu songeur. "La ville la plus agréable de France" - quoi de plus subjectif ? Et puis comparer la serviabilité des taxis dans un bled de province, où il y a quinze taxis essentiellement occupés à transporter des mémères, et dans une mégalopole comme Paris, bourrée de touristes, où c'est la guerre ouverte...
Enfin bref.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)