ANTHOS wrote:Une grande question !
Je suis d'accord avec Didine, il faut que tu précises tes raisons, ce qui te motive. Peut-etre en pensant à ce que t'as orienté vers chacunes de ces langues. En somme, est-ce que tu auras le meme niveau dl'intéret pour la langue dans 6 mois par exemple?
Explicitons! Comment dire... Vous entrer dans une boulangerie, et vous vous retrouvez en face des dernières viennoiseries disponibles, pour chacune desquelles vous avez un petit faible. Voilà ma situation, toutes ces langues sont au programme (un jour) et seront bien évidemment maîtrisée avec un niveau différent, selon le besoin (car je doute qu'on puisse avoir un excellent niveau dans 7 langues, sauf infirmation de votre part).
Et oui, c'est bien le
besoin, la nécessité qui vont déterminer l'ordre d'apprentissage et l'investissement; ainsi que l'utilisation ou non dans le métier.
Car, si je ne m'abuse, en restant en europe de l'ouest, le classement selon l'importance et la demande est anglais, allemand, chinois (et oui, beaucoup de navires chinois transitent par ici), espagnol, arabe/finnois (ça dépend de l'endroit ou l'on est employé), grec.
Voilà, et je cerne un autre problème en répondant ici: le choix de la 3e et 4e langue étrangère, car l'anglais et l'allemand sont très très importants dans tous les domaines, sont motivés et presques régis par le domaine de la firme ou sociéte où l'on va travailler. Pr exemple, le chinois devient de plus en plus important dans le commerce. Mais, d'un point de vue journalistique (si on doit traduire de la presse écrite/orale), l'arabe, pour l'instant doit être assez demandé. Par contre, si je travaille (je rêve encore!) à la Communauté européenne (je connais qqn qui connait qqn, ben oui, comme tout le monde il faut jouer du piston [mais être rentable, ça me donnerait de ulcères de piquer la place si je n'avais pas exactement les aptitudes]), le finnois s'avérerais être une jolie corde à mon arc; et caetera et caetera...
Autre petit problème (excusez mon négativisme), peut-être les langue qui me plaisent (le russe aussi ne me déplaît pas) ne sont pas forcément celle dont on aura besoin => retour à la case départ.
Je suis, comme dit l'espression "mal barré", car si j'en vcroit les dires de Shirin, avec qui j'ai emailer qlqs fois (traductrice Belge, je le rappelle): la combinaison qui est la mienne (anglais espagnol est l'une des plus communes dans le milieu (pas très attractif, le p'tit Damiro).
Je sais que le chômage guête tout demandeur d'emploi, mais peut-être l'une des solutions envisageables serait-elle de choisir selon "mes goûts", sans oublier la demande (n'allons pas choisir le nahuatl, pour prendre qqch de flagrant, car personne ne demandera souvent de traduction en nahuatl). après avoir opéré ce choix, et avoir développé la langue (si je prend le finnois ou le grec, je pourrais très probablement trouver des interlocuteurs lors de ma passerelle à Mons), il ne restera plus qu'à trouver un/des employeurs qui travaillent exclusivement avec une langue X ou Y vers le français ou l'anglais.
J'ajouterais pour terminer que l'allemand est la porte des pays de l'est, comme je me complaît à le nommer (et je crois ne pas avoir tort).
didine wrote:Quels sont leurs arguments?

Pour mon père: il a parlé avec plusieurs de ses clients qui voyagent beaucoup (des scientifiques ou chercheurs) et c'est grâce à lui que j'ai pu obtenir la majorité de mes contacts ici. Et on lui dit depuis des mois que le chinois est une langue d'avenir (qui pourraît, même au niveau de l'europe être un atout colossal.
Par contre, d'après ma cousine, qui n'a aucun ami linguiste ni quoique ce soit qui s'en approche, avoir une langue romane, une méditerranéenne, une sémitique, deux germanique et une asiatique; c'est tirer sur tout ce qui bouge sans réflexion and so on.
Je précise que le choix dont je parle depuis quelques miliers de mots concerne la partie profressionnelle.
Dernière partie, très courte. Peut-on officiellement, lorsqu'on possède un diplôme de traduction pour un couple de langue X ajouter les langues X Y et Z à l'évantail proposé au client ou à son CV pour autant qu'on assume la responsabilité d'une telle affirmation (je veut dire, si on est capable de le traduires comme on en est capable avec les langues faisant l'objet du diplôme?).
car dans le cas du chinois, par exemple, je ne sais à quel moment je l'apprendrais, et je n'aurais probablement pas les capacités d'un traducteur d'ici 7 ans. De plus, je ne pense ajouter, comme déjà dit, une langue en plus, professionnellement, après le diplôme.
Voilà. Jespère que vous vous y retrouverez, dans ms jeux d'appartées, et de parenthèses (désolé pour anthos, qui, peut-être plus que didine, va se faire des cheveux blancs en essayant de déchiffrer mon charabia).
Ohh j'oubliais: J'envisage, avec ou sans diplôme, car je ne pense pas enchaîner les passerelles jusqu'à 35 ans, faire si possible de l'interprétation dans la langue exotique que je maîtriserai le mieux si mon cerveau acquiert la rapidité nécessaire à cet exercise. (j'essae déjà souvent de faire ça quand un ami me demande, "y raconte quoi là, sur CNN", mais en "consécutive", parce qu'en simultanée, j'avoue que je m'emmêle les pinceaux, bien que je comprenne sans réfléchir).
Je laisse la suite pour demain, sinon le serveur, tant que vos cerveau, je suppose déjà endoloris, vont croûler sous la masse d'informations à traiter.
Merci infinissimement,
Romuald
