
Vos anecdotes
Je confirme! Manuela a un si beau francais et sans accent qu'elle pourrait passer pour une Francaise sans problème!Beaumont wrote:J'aimerais bien entendre Manuela nous raconter ça avec un accent à la Victoria Abril...Mais si ton ramage se rapporte à ton plumage, je pense que tu n'as pas une trace d'accent !
Merci Didine, c'est d'autant plus flatteur que ce soit toi qui le dises...
En fait l'anecdote ne s'arrête pas là... je vous raconterai la suite ce soir si ça vous dit...
(Beaumont, je peux faire un effort pour te raconter ça à la manière de Victoria, l'accent espagnol me réussit pas mal !)...
En fait l'anecdote ne s'arrête pas là... je vous raconterai la suite ce soir si ça vous dit...
(Beaumont, je peux faire un effort pour te raconter ça à la manière de Victoria, l'accent espagnol me réussit pas mal !)...
Guten Tarte! Sorry for the time...
Moi aussi, je veux l'histoire avec l'accent espagnol!!Manuela wrote:Merci Didine, c'est d'autant plus flatteur que ce soit toi qui le dises...
En fait l'anecdote ne s'arrête pas là... je vous raconterai la suite ce soir si ça vous dit...
(Beaumont, je peux faire un effort pour te raconter ça à la manière de Victoria, l'accent espagnol me réussit pas mal !)...

- Maïwenn
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et moi je veux la fin de l'histoire en prime !!flamenco wrote:Moi aussi, je veux l'histoire avec l'accent espagnol!!Manuela wrote:Merci Didine, c'est d'autant plus flatteur que ce soit toi qui le dises...
En fait l'anecdote ne s'arrête pas là... je vous raconterai la suite ce soir si ça vous dit...
(Beaumont, je peux faire un effort pour te raconter ça à la manière de Victoria, l'accent espagnol me réussit pas mal !)...

Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
The end of the land
Le commencement d'un monde
Hostia ça va être dur de l'écrire (moi je pensais que Beaumont parlait de raconter ça à l'oral)...
Bon, on est restés à "on est des flics"... bien entendu, au moment d'entendre "shomos poliZías" j'ai cru que j'allais mourir. Mais je n'ai pas eu le temps. Le conducteur prend son chmilblick et dit :
"Alerta à toutes les unités : individu de race X, 1,70 mts, vêtu d'une veste noire et des pantalons de jean, en fuite par la rue de Recoletos, poursuivi par notre agent 007 vient d'essayer de "ashaltar" a una chica"...
Il se retourne vers moi et me dit :
"sheñorita, mettez-vous la ceinture de "shécurité", je commence à le faire et Zoum ! on commence à survoler les rues de Madrid, avec une sirène qui fait "biou biou biou" et moi qui flippe dedans.
J'appelle ma copine depuis le portable nul :
"Hola ? "
Je lui dis en français :
"Gaëlle (elle est franco-espagnole) t'es où ?"
"dans le bus, et toi ?"
"dans une patrouille".
Je l'entends me crier "casse-toi de là, vite !!!" et pif ! plus de batterie.
Entre-temps les flics ont chopé le mec. Ils remontent dans la voiture. Je leur dis :
"Bueno, muchas gracias, vous êtes gentils. Moi je descends là".
"Hey guapa, pas shi vite ! On va a la Comisharía, il faut porter plainte, on est témoins, blablabla"...
On arrive au Commissariat. Moi je panique. Je n'ai pas mes papiers (déjà, lesquels ?) sur moi, juste le portable sans batterie et les clefs de la maison (où par ailleurs, il n'y a personne, étant donné que papa est à Barcelone et maman à Santiago, pas de Compostelle, mais du Chili). Je tremble et l'agent 007 me fait rentrer dans une pièce, où il me donne une pomme (pour les nerfs ?) et me prend déclaration.
"Je m'appelle Manuela et j'habite à Paris, et je suis à Madrid en vacances. Je profite de passer les peines d'amour chez papa et maman, même si maman est pas là".
L'agent 007 me dit :
"Ala, una chica si guapa ne devrait pas avoir des chagrins d'amour, toi tu devrais être en train de briser des corazones"
.
Ouh là là, ça je me l'attendais pas. Je regrette -une fois de plus- de dire toujours plus que ce que je dois dire...
"En plush -continue-t-il, on est le 14 février, la Shan Valentin ! tu auras une hishtoire romantique à raconter : un type te asalta et deux poliZíash te sauvent. C'est trrrrès rromantique"...
Je me dis "comme si tu n'avais pas assez d'emmerdes ma pauv' p'tite Manu, là c'est pas mal"...
Les deux policiers me ramènent chez moi. Je suis citée au Tribunal deux jours après. Je présente mon passeport. Je tremble. Là, il y a le Juge, le Procureur, l'avocat. Je donne ma version. Les flics donnent la leur. On me dit :
"Bueno, il faut aller au Tribunal de Grande Instance parce que l'avocat du voleur n'a pas accepté les conditions du Procureur. Rendez-vous dans une semaine"...
"Mes préocupations ne prendront donc pas fin", me dis-je. Je raconte l'histoire à mon papa lorsqu'il revient de Barça, et je vois qu'il perd deux cheveux (et que certains de ceux qui lui restent deviennent blancs d'un coup).
Le 14 février 2005 c'était un lundi. Le mercredi 16, après la séance au Tribunal, l'agent 007 me proposa d'aller prendre un café pour préparer la séance de la semaine d'après (rdv le 23)... Que faire ?
Vendredi 18. 20h00. Je suis sur le chemin de la maison et, comme le Petit Chaperon rouge, je porte un panier plein de pain que je viens d'acheter tout frais. Je suis à deux pas de chez moi et j'entends qu'on crie :
"Au voleur !!!!!"
Le voleur vole vers moi. Je lui jète le pain dessus. Il se retourne et c'est un latino-américain pur et dur. Il me dit :
"Ne fais rien. J'ai un pistolet"
Le chaperon rouge se transforme en cape de Super Woman.
"Toi un pistolet ? Tu rigoles? si tu en avais un tu l'aurais dans la main !", que je lui dis.
Il me regarde comme ça
"^^@biiiiip en plus tu es latino comme moi, BIIIIIIP c'est à cause des latinos comme toi que nous autres on a des problèmes dans ce pays... BIIIP !!!!!"
Il continue à me regarder comme ça
Puis me dit :
"Ecoute, pars car je ne veux pas te blesser".
"Ok"
Je pars. Il repart en courant. J'arrive à un coin de rue où il y a tout un groupe : un mec saigne (la figure cassée, littéralement), une nana est tenue par deux types, une autre pleure. Je me renseigne : la nana qui pleure est la victime du vol, le type qui saigne est un piéton qui a poursuivi le voleur et que celui-ci a blessé (pour une fois je remercie l'existence des latinos machistas)... la nana tenue par les 2 types est sa complice. Je suis là avec mon panier et mon pain et soudain : "biou biou biou"... trois patrouilles et une ambulance arrivent.
Et voilà que de l'une d'entre elles descendent les agents 007 et 008...
"Manuela, guapa. Toi à nouveau ? Hostia ! On va finir par t'embaucher"...
Retour à la Comisaría... et au tribunal le dimanche 20... Et le même Juge.
"Vous à nouveau ? Et ben dis donc, quelles vacances ! J'espère que vous n'aurez pas une mauvaise image de Madrid"...
Moi :
"no no, la imagen que j'ai est estupenda (excellente)"...
Mon papa perd encore deux autres cheveux et sa chevelure, autrefois châtain clair, devient de plus en plus blanche...
Mercredi 23.
RDV pour un café avec l'agent 007. Mon frère promet de ne plus me parler si je sors avec un flic. Mes copains colombiens de Madrid me disent qu'un flic de ce côté de la flaque (Europe) c'est pas pareil à un flic de notre côté de la flaque (l'Amérique). Mes copines de Madrid me disent que puisqu'il est mignon, et bien, pourquoi pas... Mes parents ne disent rien (je regarde attentivement les cheveux de mon papa)... Moi je pèse les arguments. Je me dis qu'ils ne faut pas avoir de préjugés, et que, en fin de comptes, un café c'est rien...
On arrive au café, et l'agent 007 commence par dire :
"Pobrecito le Pape qui est si malade" (je vous rappelle que Jean-Paul était encore de ce monde et que Benoît était toujours Joseph).
Moi je suis comme ça
. J'essaye de boire mon café sans me brûler, pas trop vite, en dégustant chaque gorgée, pour ne pas avoir à -trop- parler (pour une fois....). Il continue sur le Pape, et l'Eglise et machin...
Moi je me dis :
"Ay ay ay (aïe aïe aïe, vous l'aurez compris).
Soudain, il dit :
"Tu sais ? Il y a un bouquin excellent sur l'Eglise".
Moi je me brûle la gorge. AYYYYY !!!
"Le nom de la rose"...
Le petit ange qui séjourne sur mon épaule droite sourit et me dit : "Tu vois ma p'tite Manu, il ne faut pas avoir de préjugés". Je suis aux anges.
Je lui dis :
"Et ben dis donc, quelle coïncidence. C'est l'un de mes bouquins préférés !"
L'agent 007 me dit :
"Ah bon ? Ça alors ! C'est Victor Hugo qui l'a écrit, non ?"
AYYY Joder, hostia tío !!!! là je me brûle et les lèvres, et la langue et la gorge, et l'égo. Le petit diable qui séjourne sur mon épaule gauche est pris d'un fou rire.
"Euhhh non, en fait c'est un bouquin de Umberto Eco".
"Ah oui, il est allemand non ?"
Là c'est la fin (du café). Je dis "Non, italien. Bon ben merci pour le café".
Epilogue.
Au tribunal ça n'a donné rien. Heureusement.
2 mois après, le printemps arrive. Je me promène dans une rue de Madrid quand soudain j'entends :
"Manuela ! Guapa ! Toujours ici ?"...
Les agents 007 et 008, vous l'aurez deviné...
Je balbutie quelque chose comme : "hi hi hi, siiiii, les vacances, mais bon je m'en vais demain. Ta' logo (hasta luego, en madrilène)"... et je m'éclipse. Mon papa décide qu'il ne lui reste plus beaucoup de cheveux et qu'il faut faire quelque chose... heureusement la convocation pour l'examen de l'ESIT arrive, je vais au Chili demander mon visa... et le reste, c'est de l'histoire...
Bon, on est restés à "on est des flics"... bien entendu, au moment d'entendre "shomos poliZías" j'ai cru que j'allais mourir. Mais je n'ai pas eu le temps. Le conducteur prend son chmilblick et dit :
"Alerta à toutes les unités : individu de race X, 1,70 mts, vêtu d'une veste noire et des pantalons de jean, en fuite par la rue de Recoletos, poursuivi par notre agent 007 vient d'essayer de "ashaltar" a una chica"...
Il se retourne vers moi et me dit :
"sheñorita, mettez-vous la ceinture de "shécurité", je commence à le faire et Zoum ! on commence à survoler les rues de Madrid, avec une sirène qui fait "biou biou biou" et moi qui flippe dedans.
J'appelle ma copine depuis le portable nul :
"Hola ? "
Je lui dis en français :
"Gaëlle (elle est franco-espagnole) t'es où ?"
"dans le bus, et toi ?"
"dans une patrouille".
Je l'entends me crier "casse-toi de là, vite !!!" et pif ! plus de batterie.
Entre-temps les flics ont chopé le mec. Ils remontent dans la voiture. Je leur dis :
"Bueno, muchas gracias, vous êtes gentils. Moi je descends là".
"Hey guapa, pas shi vite ! On va a la Comisharía, il faut porter plainte, on est témoins, blablabla"...
On arrive au Commissariat. Moi je panique. Je n'ai pas mes papiers (déjà, lesquels ?) sur moi, juste le portable sans batterie et les clefs de la maison (où par ailleurs, il n'y a personne, étant donné que papa est à Barcelone et maman à Santiago, pas de Compostelle, mais du Chili). Je tremble et l'agent 007 me fait rentrer dans une pièce, où il me donne une pomme (pour les nerfs ?) et me prend déclaration.
"Je m'appelle Manuela et j'habite à Paris, et je suis à Madrid en vacances. Je profite de passer les peines d'amour chez papa et maman, même si maman est pas là".
L'agent 007 me dit :
"Ala, una chica si guapa ne devrait pas avoir des chagrins d'amour, toi tu devrais être en train de briser des corazones"

Ouh là là, ça je me l'attendais pas. Je regrette -une fois de plus- de dire toujours plus que ce que je dois dire...
"En plush -continue-t-il, on est le 14 février, la Shan Valentin ! tu auras une hishtoire romantique à raconter : un type te asalta et deux poliZíash te sauvent. C'est trrrrès rromantique"...
Je me dis "comme si tu n'avais pas assez d'emmerdes ma pauv' p'tite Manu, là c'est pas mal"...
Les deux policiers me ramènent chez moi. Je suis citée au Tribunal deux jours après. Je présente mon passeport. Je tremble. Là, il y a le Juge, le Procureur, l'avocat. Je donne ma version. Les flics donnent la leur. On me dit :
"Bueno, il faut aller au Tribunal de Grande Instance parce que l'avocat du voleur n'a pas accepté les conditions du Procureur. Rendez-vous dans une semaine"...
"Mes préocupations ne prendront donc pas fin", me dis-je. Je raconte l'histoire à mon papa lorsqu'il revient de Barça, et je vois qu'il perd deux cheveux (et que certains de ceux qui lui restent deviennent blancs d'un coup).
Le 14 février 2005 c'était un lundi. Le mercredi 16, après la séance au Tribunal, l'agent 007 me proposa d'aller prendre un café pour préparer la séance de la semaine d'après (rdv le 23)... Que faire ?
Vendredi 18. 20h00. Je suis sur le chemin de la maison et, comme le Petit Chaperon rouge, je porte un panier plein de pain que je viens d'acheter tout frais. Je suis à deux pas de chez moi et j'entends qu'on crie :
"Au voleur !!!!!"
Le voleur vole vers moi. Je lui jète le pain dessus. Il se retourne et c'est un latino-américain pur et dur. Il me dit :
"Ne fais rien. J'ai un pistolet"
Le chaperon rouge se transforme en cape de Super Woman.
"Toi un pistolet ? Tu rigoles? si tu en avais un tu l'aurais dans la main !", que je lui dis.
Il me regarde comme ça

"^^@biiiiip en plus tu es latino comme moi, BIIIIIIP c'est à cause des latinos comme toi que nous autres on a des problèmes dans ce pays... BIIIP !!!!!"
Il continue à me regarder comme ça

"Ecoute, pars car je ne veux pas te blesser".
"Ok"
Je pars. Il repart en courant. J'arrive à un coin de rue où il y a tout un groupe : un mec saigne (la figure cassée, littéralement), une nana est tenue par deux types, une autre pleure. Je me renseigne : la nana qui pleure est la victime du vol, le type qui saigne est un piéton qui a poursuivi le voleur et que celui-ci a blessé (pour une fois je remercie l'existence des latinos machistas)... la nana tenue par les 2 types est sa complice. Je suis là avec mon panier et mon pain et soudain : "biou biou biou"... trois patrouilles et une ambulance arrivent.
Et voilà que de l'une d'entre elles descendent les agents 007 et 008...
"Manuela, guapa. Toi à nouveau ? Hostia ! On va finir par t'embaucher"...
Retour à la Comisaría... et au tribunal le dimanche 20... Et le même Juge.
"Vous à nouveau ? Et ben dis donc, quelles vacances ! J'espère que vous n'aurez pas une mauvaise image de Madrid"...
Moi :
"no no, la imagen que j'ai est estupenda (excellente)"...
Mon papa perd encore deux autres cheveux et sa chevelure, autrefois châtain clair, devient de plus en plus blanche...
Mercredi 23.
RDV pour un café avec l'agent 007. Mon frère promet de ne plus me parler si je sors avec un flic. Mes copains colombiens de Madrid me disent qu'un flic de ce côté de la flaque (Europe) c'est pas pareil à un flic de notre côté de la flaque (l'Amérique). Mes copines de Madrid me disent que puisqu'il est mignon, et bien, pourquoi pas... Mes parents ne disent rien (je regarde attentivement les cheveux de mon papa)... Moi je pèse les arguments. Je me dis qu'ils ne faut pas avoir de préjugés, et que, en fin de comptes, un café c'est rien...
On arrive au café, et l'agent 007 commence par dire :
"Pobrecito le Pape qui est si malade" (je vous rappelle que Jean-Paul était encore de ce monde et que Benoît était toujours Joseph).
Moi je suis comme ça

Moi je me dis :
"Ay ay ay (aïe aïe aïe, vous l'aurez compris).
Soudain, il dit :
"Tu sais ? Il y a un bouquin excellent sur l'Eglise".
Moi je me brûle la gorge. AYYYYY !!!
"Le nom de la rose"...
Le petit ange qui séjourne sur mon épaule droite sourit et me dit : "Tu vois ma p'tite Manu, il ne faut pas avoir de préjugés". Je suis aux anges.
Je lui dis :
"Et ben dis donc, quelle coïncidence. C'est l'un de mes bouquins préférés !"
L'agent 007 me dit :
"Ah bon ? Ça alors ! C'est Victor Hugo qui l'a écrit, non ?"
AYYY Joder, hostia tío !!!! là je me brûle et les lèvres, et la langue et la gorge, et l'égo. Le petit diable qui séjourne sur mon épaule gauche est pris d'un fou rire.
"Euhhh non, en fait c'est un bouquin de Umberto Eco".
"Ah oui, il est allemand non ?"
Là c'est la fin (du café). Je dis "Non, italien. Bon ben merci pour le café".
Epilogue.
Au tribunal ça n'a donné rien. Heureusement.
2 mois après, le printemps arrive. Je me promène dans une rue de Madrid quand soudain j'entends :
"Manuela ! Guapa ! Toujours ici ?"...
Les agents 007 et 008, vous l'aurez deviné...
Je balbutie quelque chose comme : "hi hi hi, siiiii, les vacances, mais bon je m'en vais demain. Ta' logo (hasta luego, en madrilène)"... et je m'éclipse. Mon papa décide qu'il ne lui reste plus beaucoup de cheveux et qu'il faut faire quelque chose... heureusement la convocation pour l'examen de l'ESIT arrive, je vais au Chili demander mon visa... et le reste, c'est de l'histoire...
Last edited by Manuela on 11 Sep 2006 09:10, edited 1 time in total.
Guten Tarte! Sorry for the time...
c'est enorme!!!
Bon, dans le genre.
Il y a presque un an maintenant, je sors avec des amis a Brixton, le quartier jamaicain de londres. On est dans la boite quand un de mes amis disparait. On le cherche partout, on ne le trouve pas. il ne repond pas au telephone....
Le lendemain, je l'appelle, il me dit: "un truc de malade, passe, je t'explique"
En fait, il etait sorti un moment de la boite pour prendre l'air. La, il voit un gars a qui il demande du feu pour allumer sa cigarette. il essaie de discuter de tout et de rien en fumant sa clope...et une patrouille de flic leur tombe dessus. Fourgon, fouille, l'autre gars avait au moins 50 grammes d'herbe et une bonne reserve d'extasy dans les poches. L'andouille avait choisi le dealer du quartier pour taper la discute, et la police l'avait a l'oeil depuis un moment. Resultat, 3 heures dans le fourgon, on les relache apres avoir saisi les substances illegales. La, le gars en colere lui dit que c'est sa faute s'il s'est fait pincer et lui demande de lui rembourser la drogue saisie. Il se barre en courant et rentre chez lui.
Deux mois apres, je me ballade avec lui dans son quartier. Il arrete un type pour lui demander l'heure, Le gars le devisage et lui demande s'ils ne se sont pas deja vu quelque part. Il lui dit non, non... on s'en va et il me dit de presser le pas. Quand on est un peu plus loin, il me dit qu'il s'agissait du dealer en question!
Dans le genre rencontres malheureuses!
Bon, dans le genre.
Il y a presque un an maintenant, je sors avec des amis a Brixton, le quartier jamaicain de londres. On est dans la boite quand un de mes amis disparait. On le cherche partout, on ne le trouve pas. il ne repond pas au telephone....
Le lendemain, je l'appelle, il me dit: "un truc de malade, passe, je t'explique"
En fait, il etait sorti un moment de la boite pour prendre l'air. La, il voit un gars a qui il demande du feu pour allumer sa cigarette. il essaie de discuter de tout et de rien en fumant sa clope...et une patrouille de flic leur tombe dessus. Fourgon, fouille, l'autre gars avait au moins 50 grammes d'herbe et une bonne reserve d'extasy dans les poches. L'andouille avait choisi le dealer du quartier pour taper la discute, et la police l'avait a l'oeil depuis un moment. Resultat, 3 heures dans le fourgon, on les relache apres avoir saisi les substances illegales. La, le gars en colere lui dit que c'est sa faute s'il s'est fait pincer et lui demande de lui rembourser la drogue saisie. Il se barre en courant et rentre chez lui.
Deux mois apres, je me ballade avec lui dans son quartier. Il arrete un type pour lui demander l'heure, Le gars le devisage et lui demande s'ils ne se sont pas deja vu quelque part. Il lui dit non, non... on s'en va et il me dit de presser le pas. Quand on est un peu plus loin, il me dit qu'il s'agissait du dealer en question!
Dans le genre rencontres malheureuses!
I don't suffer from insanity. I enjoy every minute of it.
Excellente ton histoire Manuela!
Je vous rassure, il ne faut pas se faire de films sur Madrid. J'y ai passé une semaine au mois de juin sans aucun soucis!
Par contre, pourquoi tu as transformé tous les "s" en "sh"? Vu de nos préjugés de Français, ça nous fait plutôt penser à du portugais qu'à de l'espagnol...
Je vous rassure, il ne faut pas se faire de films sur Madrid. J'y ai passé une semaine au mois de juin sans aucun soucis!
Par contre, pourquoi tu as transformé tous les "s" en "sh"? Vu de nos préjugés de Français, ça nous fait plutôt penser à du portugais qu'à de l'espagnol...
Effectivement, Madrid est une ville très sûre, je pense que j'ai juste pas eu de bol...
A du Portugais ? Tiens c'est marrant. Les hispanophones d'Espagne font la différence entre les "c", les "s" et les "z" de façon très marquée, à la différence des latino-américains qui n'en faisons aucune...
Pour te donner un exemple, deux phrases homophones pour les hispanophones d'Amérique Latine seraient :
- El señor casó dos siervos (le Seigneur a marié deux serfs)
- El señor cazó dos ciervos (le Seigneur a chassé deux cerfs)
Par contre, les espagnols prononceraient cela à peu près comme ça :
- El sheñor cashó dosh shiervosh
- El sheñor caZó dosh Ziervosh
(je ne connais que très mal l'alphabet phonétique, je préfère donc utiliser cette forme rudimentaire)
A du Portugais ? Tiens c'est marrant. Les hispanophones d'Espagne font la différence entre les "c", les "s" et les "z" de façon très marquée, à la différence des latino-américains qui n'en faisons aucune...
Pour te donner un exemple, deux phrases homophones pour les hispanophones d'Amérique Latine seraient :
- El señor casó dos siervos (le Seigneur a marié deux serfs)
- El señor cazó dos ciervos (le Seigneur a chassé deux cerfs)
Par contre, les espagnols prononceraient cela à peu près comme ça :
- El sheñor cashó dosh shiervosh
- El sheñor caZó dosh Ziervosh
(je ne connais que très mal l'alphabet phonétique, je préfère donc utiliser cette forme rudimentaire)
Guten Tarte! Sorry for the time...