

Moderators: kokoyaya, Beaumont, Sisyphe
Bonjour, je débarque un peu par hasard, et je dois dire que je suis un peu choquée de lire ce que lis ici, c'est quand même plein d'ignorance de prétendre que la théorie de la traduction ne sert à rien lorsqu'on est traducteur, qu'il suffit d'avoir "du talent" et "de la pratique". Et comment savez-vous à quel point votre approche "pratique" est justifiée si ne regardez pas plus loin?kokoyaya wrote:Ben c'est peut-être exagéré pour toi mais j'abhorre toute forme de théorie quand ça sert à se faire mousser et pour moi, ce n'est rien de plus que ça.
Je n'ai strictement rien appris à la lecture de ces livres qu'un minimum de pratique réfléchie ne puisse apprendre.
Je ne prétends pas avoir raison, c'est un point de vue construit sur plusieurs années où on a essayé de me faire avaler ces monticules de mots qui ne m'ont jamais servi à rien.
Bonjour,damiro wrote:Je crois qu'au delà des théories traductologiques, il est capital de connaître sur le bout des doigts la grammaires de la langue source et surtout de la langue cible afin de restituer le sens de la manière la plus adéquate. Mais traduire est aussi s'adapter au futur lecteur: si on traduit un écrit qui appartient au registre scientifique rien n'empêche, si la traduction est destinée à des apprenants, de l'adapter en simplifiant le vocabulaire et la syntaxe, ou en respectant plmus ou moins la syntaxe d'origine (dans le cas de traductions de langues anciennes dont le but serait plus d'observer la syntaxe que le contenu).
Je fais parite de ceux qui adhère à l'idée qu'il y a des capacités qui s'aquièrent par mimétisme et inconsciemment sans qu'il soit forcément nécessaire que qqn balise la voix. Il ne faut pas tomber dans de la traduction néoclassique.
Du reste, il ne faut pas non plus prter des oeillères et se dire que seule son opinion actuelle importe et doit être admise par tous. Il faut observer les différent point de vue et les considérer chacuns.
Merci de le rappeler Damiro !damiro wrote:Je crois qu'au delà des théories traductologiques, il est capital de connaître sur le bout des doigts la grammaires de la langue source et surtout de la langue cible afin de restituer le sens de la manière la plus adéquate.
---------------svernoux wrote:Merci de le rappeler Damiro !damiro wrote:Je crois qu'au delà des théories traductologiques, il est capital de connaître sur le bout des doigts la grammaires de la langue source et surtout de la langue cible afin de restituer le sens de la manière la plus adéquate.
Honeybunny, d'abord bienvenue sur le forum. Ensuite, bon, je pense que c'est à chacun de faire son choix sur ce qu'il veut lire ou non, mais dire que ne pas lire la théorie de la traduction est manquer de professionnalisme et nuit à la profession n'est pas moins obscurantiste. A l'heure actuelle, ce que je constate qui nuit à la profession, ce sont les traducteurs qui ne savent pas traduire et ce, non pas parce qu'ils n'ont pas lu je ne sais quelle théorie du chassé croisé, mais simplement parce qu'ils ne comprennent rien à ce qu'ils traduisent et sont incapable de produire un texte dans un français correct (sans même parler d'un français beau). C'est pourquoi je remercie damiro pour sa remarque. Ce qui ferait du bien à la profession, ce serait déjà d'y voir plus de gens avec des connaissances linguistiques plus élevées et également plus d'expertise des domaines qu'ils traduisent. Après, si en plus ça leur plaît de lire des livres de théorie le week-end, tant mieux pour eux, je pense que ça ne peut pas leur nuire, mais il faut bien comprendre qu'un bouquin de théorie ne pourra pas sauver un mauvais traducteur. La théorie, tous les traducteurs diplômés en ont bouffé à l'université : cela fait-il d'eux de bon traducteurs pour autant ? En revanche, des gens sans aucune connaissance théorique traduisent remarquablement.
De plus, je fais le même constat que kokoyaya : les théories (en tout cas celles que j'ai lues - tu me diras sans doute que je n'en ai pas lu assez ou pas les bonnes) ne m'ont jamais rien appris qu'on ne puisse comprendre par sa propre jugeotte. Il s'agit juste de mettre des mots très compliqués sur des phénomènes tout à fait simples et naturels. Et je pense que la personne pour qui ces processus ne sont pas naturels peut certes essayer de s'améliorer en s'efforçant d'appliquer ce qu'elle aura lu dans ce bouquin, mais si justement elle doit se forcer, l'effet sera complètement perverti puisque ces théorie ne disent qu'une seule chose en fin de compte : une bonne traduction doit être naturelle en langue cible. Or, je ne vois pas trop comment se forcer à appliquer des recettes si elles ne s'inscrivent pas naturellement dans votre style peut mener à un résultat naturel. Une personne qui procéderait ainsi aurait à mon avis beaucoup de mal à faire de la traduction son métier, ne serait-ce que pour des raison pratiques de rapidité notamment.
Alors, bien sûr que ça ne signifie pas qu'il faille absolument jeter à la poubelle toute théorie, mais simplement, je crois que l'apport concret de ce genre de lecture (en termes de rapport temps passé/résultat) est extrêmement mince. Après, si quelqu'un y prend du plaisir à titre personnel là où d'autres préfèrent le macramé, tant mieux. Moi, j'apprends plus de choses utiles pour mon métier et pour ma vie personnelle sur le présent forum par exemple que dans un bouquin de théorie de la traduction. Chacun ses hobbies.
Quelle arrogance ! Quelle suffisance ! Si tu sais autant de choses que tu le prétends, et bien partage ton savoir au lieu de dénigrer les autres.Honeybunny wrote:[Je crois que cette discussion n'en a jamais été une, parce que les arguments que j'ai lus ici ne font pas preuve d'une grande réflexion et sont un peu à l'emporte-pièce sans compter qu'ils se répètent et ne sont pas forcément pertinents: opposition bon traducteur-mauvais, bilinguisme, connaissances de la grammaire, langue d'arrivée/de départ, etc., là n'était pas vraiment le propos.
Sans partager le style fleuri d'Elie, je pense en substance la même chose : puisque tu sembles si bien informée, pourquoi ne pas nous faire profiter de ton savoir ? Je rappelle que l'origine de cette question est que Damiro a demandé des références de livres sur la traduction qui pourraient l'aider à s'améliorer, mais à l'heure actuelle, je vois que tu n'as rien proposé. En somme, ton intervention pour l'instant n'a pas fait avancer le débat d'un seul millimètre. Donc, moi, je veux bien être traitée d'ignare, mais à condition qu'on mette de l'eau au moulin. Si c'est juste pour balancer des phrases en l'air puis claquer la porte en boudant...Honeybunny wrote:Ce sera sans doute ma dernière "contribution", car on navigue un peu au ras des pâquerettes, si tu entends par théorie traductologique des bouquins qui te parlent du chassé-croisé ou d'autres procédés de traductions codifiés dans ce style, c'est sûr, one ne peut pas se comprendre (il s'agit d'ailleurs plus de traités de stylistique que de traductologie, mais bon, passons). Le champ est évidemment autrement plus vaste et les questions posées plus profondes.
1, je ne répondais pas à Damiro (vérifiez donc ma première intervention, vous verrez).svernoux wrote:Sans partager le style fleuri d'Elie, je pense en substance la même chose : puisque tu sembles si bien informée, pourquoi ne pas nous faire profiter de ton savoir ? Je rappelle que l'origine de cette question est que Damiro a demandé des références de livres sur la traduction qui pourraient l'aider à s'améliorer, mais à l'heure actuelle, je vois que tu n'as rien proposé. En somme, ton intervention pour l'instant n'a pas fait avancer le débat d'un seul millimètre. Donc, moi, je veux bien être traitée d'ignare, mais à condition qu'on mette de l'eau au moulin. Si c'est juste pour balancer des phrases en l'air puis claquer la porte en boudant...Honeybunny wrote:Ce sera sans doute ma dernière "contribution", car on navigue un peu au ras des pâquerettes, si tu entends par théorie traductologique des bouquins qui te parlent du chassé-croisé ou d'autres procédés de traductions codifiés dans ce style, c'est sûr, one ne peut pas se comprendre (il s'agit d'ailleurs plus de traités de stylistique que de traductologie, mais bon, passons). Le champ est évidemment autrement plus vaste et les questions posées plus profondes.
Et donc, quel est le champ et les questions?Honeybunny wrote:si tu entends par théorie traductologique des bouquins qui te parlent du chassé-croisé ou d'autres procédés de traductions codifiés dans ce style, c'est sûr, one ne peut pas se comprendre (il s'agit d'ailleurs plus de traités de stylistique que de traductologie, mais bon, passons). Le champ est évidemment autrement plus vaste et les questions posées plus profondes.
Je n'ai jamais dit le contraire, cependant, nous sommes ici dans une discussion qui prend son origine avant le point que tu critiques : si tu occultes ce qui a été dit avant ce qui t'intéresse, bien sûr on peut partir dans toutes sortes de directions, mais puisque tu t'intéresses à la traduction, tu devrais savoir que le contexte est primordial et qu'il ne faut jamais l'occulter (ou bien ceci est-il aussi trop ras les pâquerettes pour avoir l'honneur de figurer dans un traité de traductologie ?)Honeybunny wrote:1, je ne répondais pas à Damiro (vérifiez donc ma première intervention, vous verrez).
Il y a répondre et répondre. Je t'ai vu la décrier à coup d'indignations, cette affirmation, mais pas y répondre avec des arguments ou des exemples. Dommage. Tu dis que nous refusons de réfléchir à la question, je pense que plusieurs ici t'ont montré qu'ils attendaient tes arguments pour pouvoir y réfléchir. Seulement, pour l'instant, ils ne viennent pas malgré plusieurs appels. Si tu te décides toutefois, n'hésite pas.Honeybunny wrote:2 je répondais simplement à l'affirmation selon laquelle la théorie ne sert à rien.