Latinus wrote: Dans le détail, il consiste en quoi ce test de "l'étuve" ?

Tout simplement placer les CD dans une étuve, à 80°, à un taux d'humidité de 85% pendant quarante-deux jours...
... "Les moins bons ont flanché très rapidement" ajoutent-ils.
Et encore le magazine prend bien soin de préciser que les tests ne tiennent pas compte des facteurs de détériorations physiques ou chimiques (rayures et feutres, entre autres).
Ayant dû placer mes CD sur un vieux supporte coincé entre mon lit et mon bureau juste à l'endroit où passe ma jambe... Je suis tout-à-fait d'accord pour ce qui est de l'emballage (mais je préfère le dire en français). J'en ai déjà pété cinq.Beaumont wrote:En tout cas c'est bien que les mythes soient tombés, quand le CD est apparu vous vous rappelez ? C'était soi-disant incassable, éternel... Mais je ne compte plus tout ce que j'ai perdu à cause de CDs dont la couche s'effritait ou se décollait, ou les CDs devenus entièrement illisibles juste à cause d'un petit bug ou d'un petit scratch à un endroit. Sans parler du packaging pourri, avec les boîtes qui se cassent, les livrets qui ne rentrent plus dedans... J'ai toujours détesté les CDs, en plus c'est chiant à manipuler et il faut toujours attendre trois plombes pour qu'un lecteur CD analyse le contenu. Pendant ce temps mes 45t et mes 33t vinyls sont toujours impeccables...
Cela dit, nos vinyls de toute sorte tenaient peut-être mieux également parce qu'on était conscient de leur fragilité. Je fais partie de la dernière génération (ceux nés dans les années 80) à avoir connu le vinyl (je veux dire : comme support normal), et la première à ne l'avoir pas vraiment utilisé (si j'avais dû réclamer à grands cris une chaîne à l'adolescence, ç'aurait déjà été un laser, d'ailleurs ça ne s'est pas fait). Et pourtant je me souviens que dans ma première enfance, ma mère m'avait longuement initié à l'art et la manière d'utiliser une galette : attention en sortant le disque à ce qu'il ne tombe pas, bien le tenir des deux mains quand on le met, attention aux manches qui traînent et qui risquent de pousser le bras et de rayer le disque, bien remettre la pochette intérieure fente en haut pour que le disque ne s'échappe pas, etc.
... D'ailleurs ça faisait un peu partie du plaisir de l'audition, ce soin religieux, cette liturgie du vinyl.

