[rε~s] si tu veux, mais c'est plus long à taper, et je ne pense pas qu'Anthos, bien qu'il parle très bien français, fasse la subtile différence entre "brin" et "brun" que 90% des natifs ne font plus.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
Sisyphe wrote: [rε~s] si tu veux, mais c'est plus long à taper, et je ne pense pas qu'Anthos, bien qu'il parle très bien français, fasse la subtile différence entre "brin" et "brun" que 90% des natifs ne font plus.
[rε~s] si tu veux, mais c'est plus long à taper, et je ne pense pas qu'Anthos, bien qu'il parle très bien français, fasse la subtile différence entre "brin" et "brun" que 90% des natifs ne font plus.
Je présume que vous parlez des natifs de France, de Belgique et de Suisse, car ici au Québec, la différence est très claire pour tout le monde... Peut-être que le [in] n'est pas prononcé pareil. Je suis persuadé que si un Français "moyen" entendait ces deux mots ("brin" et "brun") prononcés par un Québécois, il ferait immédiatement la différence.
EDIT:
Olivier wrote:
Sisyphe wrote:la subtile différence entre "brin" et "brun" que 90% des natifs ne font plus.
ah oui, mais pour moi c'est la même subtile différence qu'entre père et peur
-- Olivier
Même commentaire que ci-dessus. Encore là, au Québec, la différence est frappante : "père" se prononce carrément à l'arrière de la bouche, et "peur" se prononce complètement en avant.
Je savais que "l'accent" français et celui du Québec étaient différents, mais à ce point... Enfin, on en apprend tous les jours.
Si, ayant frappé ton prochain sur une joue, il te tend l'autre, frappe-le sur la même, ça lui apprendra à faire le malin. ~François Cavanna