Ah non ? Pourtant, je le vois très couramment moi, et je trouve que c'est une belle initiative de féminiser des titres. Dans les lettres de présentation scolaires, il y a en général la nuance : professeur(e)s. Même à la télévision, en entrée d'une émission sur le Salon du livre, ils mentionnent l'écrivaine Marie Laberge.dYShock wrote:C'est faux, je n'ai jamais vu ni entendu cela, que ce soit d'un Français ou d'un Québécois. On dira « la prof » dans le langage familier, oui, mais jamais « la professeure » ou « l'auteure ».
Personnellement, je trouve que chez les jeunes, on l'entend vraiment de moins en moins ; du moins, au cégep. Mais aussi, l'addition du « -tu », c'est un peu comme une forme d'impatience. Et comme je n'aime pas que les gens impatients me brusquent à me dépêcher de faire quelque chose, peut-être ils n'utilisent pas l'addition devant moi ?dYShock wrote:Vraiment ? En fait, je trouve que le « tu » interrogatif persiste et signe pas mal partout au Québec. Pour ce qui est de la Beauce, en tout cas, on l'entend tout le temps ! Chez les jeunes en tout cas. Les adultes ont peut-être effectivement tendance à l'utiliser de moins en moins...

N'empêche, je trouve que c'est de moins en moins répandu, mais bon, rien de quantitatif comme donnée, juste instinctif.