Comment trouver un JOB de traducteur fr/it ? (pour étudiant)
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Le début de ta phrase est lourd... "monocylindrique" est un adjectif, pas un nom..
on dit plutot "brouette à moteur" que "motobrouette" et plutot "motoculteur" que "houe à moteur"... J'ai aussi le Zanichelli, j'avais trouvé ces traductions (qui par ailleurs n'apparaissent pas dans le dico Signorelli) mais je n'ai pas une confiance aveugle en mes dicos, je fais des recherches ailleurs. C'est pas parceque j'ai trouvé le mot dans le dico que je le mets dans mon texte tel quel!!
Comme dit svernoux si tout était dans le dico, on serait sur la plage à boire des cocktails et on ferait un métier très chi**t!
on dit plutot "brouette à moteur" que "motobrouette" et plutot "motoculteur" que "houe à moteur"... J'ai aussi le Zanichelli, j'avais trouvé ces traductions (qui par ailleurs n'apparaissent pas dans le dico Signorelli) mais je n'ai pas une confiance aveugle en mes dicos, je fais des recherches ailleurs. C'est pas parceque j'ai trouvé le mot dans le dico que je le mets dans mon texte tel quel!!
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Tout ce qui fait plaisir est illégal, immoral ou fait grossir
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Ouais tu as raison Caroline, les dictionnaires ne sont pas parfaits et il ne faut pas leur faire entièrement confiance. Mais tu es spécialisée dans le domaine agricole ou automobile ( enfin je veux dire avec des moteurs quoi ) pour savoir qu'on dit plutôt "motoculteur" que "houe à moteur" ? Parce que ça tu vois j'aurais pas pu le deviner, j'aurais du demander à un technicien qui s'occupe de moteurs ! Donc je suppose qu'il te serait difficile de traduire un texte d'un domaine technique que tu ne maîtrises pas ( comme pour moi là ça n'a pas été très glorieux ).
En fait ça fait que tes clients se réduisent, à moins que tu y arrives dans tous les domaines techniques. Ca a l'air compliqué quand même ! Et des études de traduction te permettent-elles de connaître les termes spécifiques dans les différents domaines techniques ? En fait Chatoune dit que c'est en forgeant qu'on devient forgeron. Mais ça voudrait dire que soit je choisis prof, soit je choisis traducteur ! C'est dur ! J'aurais bien voulu faire les 2 en fait. Est-ce que je dois me résigner à votre avis ?
Mais si j'envisage d'être traducteur, il faudra donc que je me lance dans les traductions techniques et dans des langues que je parle moins bien (espagnol et anglais ).
En fait ça fait que tes clients se réduisent, à moins que tu y arrives dans tous les domaines techniques. Ca a l'air compliqué quand même ! Et des études de traduction te permettent-elles de connaître les termes spécifiques dans les différents domaines techniques ? En fait Chatoune dit que c'est en forgeant qu'on devient forgeron. Mais ça voudrait dire que soit je choisis prof, soit je choisis traducteur ! C'est dur ! J'aurais bien voulu faire les 2 en fait. Est-ce que je dois me résigner à votre avis ?
Mais si j'envisage d'être traducteur, il faudra donc que je me lance dans les traductions techniques et dans des langues que je parle moins bien (espagnol et anglais ).
En général un traducteur acquiert ses domaines de spécialisation avec le temps. On ne peut en effet pas maîtriser tout le vocabulaire automobile (ou autre) en une année de master.
Tes clients ne se réduisent pas forcément à cause de ça. Par exemple moi je ne travaille qu'avec des agences de traduction, ils ont de tout, technique, juridique, économique, textes UE etc.. au début tu acceptes à peu près tout et n'importe quoi même des domaines que tu ne connais absolument pas et tu passes des heures à traduire un texte de 3 pages.. au fil du temps et de la fidélisation des clients tu peux te payer le luxe de refuser une traduction (crois moi la première fois c'est une victoire!).
Rien ne t'empêche de faire des traductions et d'être prof (fiscalité et imposition mise à part) mais en gros ce qu'on te dit que ça sera difficile de faire les deux et à mon avis sans diplôme de traduction les agences ne voudront pas de toi.
Tes clients ne se réduisent pas forcément à cause de ça. Par exemple moi je ne travaille qu'avec des agences de traduction, ils ont de tout, technique, juridique, économique, textes UE etc.. au début tu acceptes à peu près tout et n'importe quoi même des domaines que tu ne connais absolument pas et tu passes des heures à traduire un texte de 3 pages.. au fil du temps et de la fidélisation des clients tu peux te payer le luxe de refuser une traduction (crois moi la première fois c'est une victoire!).
Rien ne t'empêche de faire des traductions et d'être prof (fiscalité et imposition mise à part) mais en gros ce qu'on te dit que ça sera difficile de faire les deux et à mon avis sans diplôme de traduction les agences ne voudront pas de toi.
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- kaptan
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Personnellement, je trouve qu'il est tout a fait possible de concilier le metier du prof a l'education nationale et le travail occasionnel de traduction. La preuve: je fais cela depuis plus de 20 ans deja......et la plupart des traducteurs que je connais ont un metier principal different de l'activite de traducteur. Ce qui est debattu ici vient sur le tapis de temps en temps entre traducteurs de metier et les occasionnels, mais je reste convaincu que chacun, quelque soit son statut (ou son absence de statut) a son utilite et peut donc saisir des opportunites qui se presentent...Au fond, Walker veut arrondir les fins de mois comme bon nombre de profs...et l'activite occasionnelle de traducteur-interprete n'est pas incompatible. Parfois, en cas de besoin urgent, le personnel competent fait cruellement defaut a la Justice et a la Police, meme si l'indemnisation est tardive, pourquoi refuser si l'on dispose du temps???
En ce qui concerne la traduction technique, cela s'apprend. Avec le temps, on arrive a acquerir de l'experience, et aussi, a mettre a contribution des gens plus competents que soi dans certains domaines.
En ce qui concerne la traduction technique, cela s'apprend. Avec le temps, on arrive a acquerir de l'experience, et aussi, a mettre a contribution des gens plus competents que soi dans certains domaines.
des questions...
Bonjour à tous,
En terme de spécialisation, je me demandais quelle valeur pouvait avoir le diplôme de « Langue et Traduction juridique » offert en préparation à distance par la CCIF (la chambre de commerce italienne pour la France) ? Peut-être que ce pourrait être une piste pour toi, Walker, si l’envie te prenait de te former… Je me doute bien qu’une seule spécialisation n’est pas suffisante pour s’assurer des revenus décents mais si c’est un travail d’appoint, comme l’envisage Walker…
Vu de l’extérieur, je crois quand même que se remettre en question et toujours douter est une grande qualité pour un traducteur.
Kaptan, je peux te poser une question ?
J’ai toujours lu qu’être fonctionnaire était incompatible avec un travail dans le privé et qu’il fallait en faire la demande (des fois qu’ils acceptent). Pourtant, un de mes anciens profs m’avait dit qu’il lui était arrivé de traduire quelques fois pour mettre du beurre dans les épinards. La question que je me pose (en même temps, excusez ma naïveté
), c’est peut-on le faire du moment que la hiérarchie n’en sait rien ? Je pensais que ça pouvait être vérifiable d’une manière ou d’une autre…

En terme de spécialisation, je me demandais quelle valeur pouvait avoir le diplôme de « Langue et Traduction juridique » offert en préparation à distance par la CCIF (la chambre de commerce italienne pour la France) ? Peut-être que ce pourrait être une piste pour toi, Walker, si l’envie te prenait de te former… Je me doute bien qu’une seule spécialisation n’est pas suffisante pour s’assurer des revenus décents mais si c’est un travail d’appoint, comme l’envisage Walker…
Vu de l’extérieur, je crois quand même que se remettre en question et toujours douter est une grande qualité pour un traducteur.
Kaptan, je peux te poser une question ?
J’ai toujours lu qu’être fonctionnaire était incompatible avec un travail dans le privé et qu’il fallait en faire la demande (des fois qu’ils acceptent). Pourtant, un de mes anciens profs m’avait dit qu’il lui était arrivé de traduire quelques fois pour mettre du beurre dans les épinards. La question que je me pose (en même temps, excusez ma naïveté


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- Guest
Si le travail accompli dans le prive est regulier, c'est a dire avec une certaine continuite, il va de soit qu'il est incompatible avec le statut de fonctionnaire. En regle general, il faut en informer son hierarchie et lui demander son autorisation. C'est ce qui se passe par exemple meme quand on corrige des copies pour le CNED, meme si cet organisme est public. Personnellement, j'ai tenu depuis le debut mon proviseur au courant de mon activite de traducteur interprete, d'autant plus que la plupart du temps, j'ai ete sollicite par la Justice, la Gendarmerie et la Police. Dans ce cas, il s'agit d'une requisition, et ne pas y repondre est un delit, avec une amande pouvant aller jusqu'a 8000 euros, mais je n'ai jamais entendu parler d'un confrere sanctionne de la sorte. Et la remuneration se fait sous forme d'indemnite dont le montant, inchange depuis une vingtaine d'annees est fixe par l'administration.
Je n'ai jamais entendu parler non plus de tracasseries a l'egard de colleges profs qui vendent occasionnellement les noix ou pommes de leur jardin, ou le miel du voisin, dans la salle des profs....
Le principe de base, c'est que l'activite annexe ne doit pas perturber le bon deroulement de l'activite principale. Recemment, un de mes amis prof et traducteur, s'est absente du cours, avec autorisation de son hierarchie et sans obligation de rattrappage, en presentant la requisition, avec clause de sanction, de la gendarmerie. Mon proviseur a moi n'a jamais accepte par contre, que les gendarmes et policiers deposent au lycee des documents a traduire, ne voulant pas assumer la responsabilite de ces documents en cas de perte.
Ps.. desole, j'ai oublie de faire Log in, ca va partir comme invite
Je n'ai jamais entendu parler non plus de tracasseries a l'egard de colleges profs qui vendent occasionnellement les noix ou pommes de leur jardin, ou le miel du voisin, dans la salle des profs....
Le principe de base, c'est que l'activite annexe ne doit pas perturber le bon deroulement de l'activite principale. Recemment, un de mes amis prof et traducteur, s'est absente du cours, avec autorisation de son hierarchie et sans obligation de rattrappage, en presentant la requisition, avec clause de sanction, de la gendarmerie. Mon proviseur a moi n'a jamais accepte par contre, que les gendarmes et policiers deposent au lycee des documents a traduire, ne voulant pas assumer la responsabilite de ces documents en cas de perte.
Ps.. desole, j'ai oublie de faire Log in, ca va partir comme invite
- kaptan
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Caroline dixit.....mais je n'ai pas une confiance aveugle en mes dicos, je fais des recherches ailleurs. C'est pas parceque j'ai trouvé le mot dans le dico que je le mets dans mon texte tel quel!!
Comme dit svernoux si tout était dans le dico, on serait sur la plage à boire des cocktails et on ferait un métier très chi**t!
Je suis tout a fait d'accord avec elle. Recemment, j'ai eu d'ailleurs une petite altercation avec un ami traducteur (egalement prof de metier), car il insistait pour utiliser les termes trouves dans le dictionnaire pour une traduction juridique, alors que je savais pertinemment qu'il y avait une erreur. C'est au fond tout un plaisir de (re)chercher, de trouver le mot, le terme ou la tournure qui rend le mieux possible l'idee d'origine. Malgre les progres du monde virtuel, les profs et les traducteurs en chair et en os ont toujours leur utilite....
Merci Kaptan,
C'est très intéressant de connaître ton expérience.
Vu de l'extérieur, quand on n'y connaît rien, les choses paraissent très tranchées.
Oui, une petite chose que je savais, c'est que les prix des services des traducteurs-interprètes assermentés sont très bas... L'intérêt, à ce que l'on m'a dit, c'est que ça permet de se faire connaître en tant que traducteur et d'étendre son réseau. C'est plutôt pas mal si on se destine à la traduction à temps complet.
Merci pour ton témoignage !

C'est très intéressant de connaître ton expérience.
Vu de l'extérieur, quand on n'y connaît rien, les choses paraissent très tranchées.
Oui, une petite chose que je savais, c'est que les prix des services des traducteurs-interprètes assermentés sont très bas... L'intérêt, à ce que l'on m'a dit, c'est que ça permet de se faire connaître en tant que traducteur et d'étendre son réseau. C'est plutôt pas mal si on se destine à la traduction à temps complet.
Merci pour ton témoignage !

Oui mais à ce que je vois, tu parles surtout des réquisitions en assermentation : dans le public donc, obligatoires comme tu le disais, et si je me souviens bien, ce sont des interventions suffisamment occasionnelles pour être déclarées aux impôts comme revenus complémentaires divers sans inscription préalable à l'URSSAF etc., c'est bien ça ? Quid d'un prof qui veut bosser réellement dans le privé, avec une réelle activité au-delà de 1000 ou 2000 euros par an ?kaptan invite wrote:Si le travail accompli dans le prive est regulier, c'est a dire avec une certaine continuite, il va de soit qu'il est incompatible avec le statut de fonctionnaire. En regle general, il faut en informer son hierarchie et lui demander son autorisation. C'est ce qui se passe par exemple meme quand on corrige des copies pour le CNED, meme si cet organisme est public. Personnellement, j'ai tenu depuis le debut mon proviseur au courant de mon activite de traducteur interprete, d'autant plus que la plupart du temps, j'ai ete sollicite par la Justice, la Gendarmerie et la Police. Dans ce cas, il s'agit d'une requisition, et ne pas y repondre est un delit, avec une amande pouvant aller jusqu'a 8000 euros, mais je n'ai jamais entendu parler d'un confrere sanctionne de la sorte. Et la remuneration se fait sous forme d'indemnite dont le montant, inchange depuis une vingtaine d'annees est fixe par l'administration.
Je n'ai jamais entendu parler non plus de tracasseries a l'egard de colleges profs qui vendent occasionnellement les noix ou pommes de leur jardin, ou le miel du voisin, dans la salle des profs....
Le principe de base, c'est que l'activite annexe ne doit pas perturber le bon deroulement de l'activite principale. Recemment, un de mes amis prof et traducteur, s'est absente du cours, avec autorisation de son hierarchie et sans obligation de rattrappage, en presentant la requisition, avec clause de sanction, de la gendarmerie. Mon proviseur a moi n'a jamais accepte par contre, que les gendarmes et policiers deposent au lycee des documents a traduire, ne voulant pas assumer la responsabilite de ces documents en cas de perte.
Walker : c'est possible de cumuler prof avec :
- traduction littéraire payée en droits d'auteur
- traduction assermentée comme le fait kaptan
et je connais aussi de "vrais" traducteurs du privé qui enseignent, mais dans leur cas, c'est plutôt le contraire : ils sont traducteurs avant tout et donnent quelques heures de cours en intervenant externe, ils ne sont pas fonctionnaires de l'Educ Nat.
Mais pour ce qui est de cumuler un statut de fonctionnaire avec celui de traducteur à son compte, je ne sais pas si c'est possible (comme Caro j'ai un gros doute...) Mais je sais pas si c'est de toute façon humainement faisable et rentable...
Liviène : pour te répondre : si, on peut très bien vivre avec une seule spécialité, c'est un choix... Mais mieux vaut être béton dans son domaine dans ce cas. Ca dépend aussi du nombre de langues que tu as. Mais je connais des gens qui n'ont qu'une langue et qu'un domaine de spécialisation et qui s'en sortent très bien. Moi perso je m'ennuyerais donc la question ne m'intéresse même pas

Et pour ta première question sur le diplôme : tu sais à part les diplômes de 2-3 grandes écoles, aucun n'est vraiment reconnu à grande échelle (et encore, même ceux des grandes écoles ne sont nullement une garantie de trouver un emploi). Alors après, c'est sûr que ce diplôme, c'est toujours mieux que rien, mais aucun diplôme n'est la panacée.
Perso ce qui retient le plus mon attention dans un CV, c'est la double formation, ou une longue expérience professionnelle dans un autre domaine. En fait, ce serait mon rêve : reprendre des études en droit par ex, en parallèle de mon boulot. Pour l'instant ce n'est pas à l'ordre du jour, mais qui sait...

Sonka - Сонька
It's crazy how the time just seems to fly
But for a moment you and I, we caught it
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C’est marrant Svernoux que tu évoques les études de droit car je vais vraisemblablement les entamer à la rentrée. Je voulais m’inscrire en filière AES pour avoir un profil pluridisciplinaire mais une amie juriste m’a conseillée de me consacrer uniquement au droit afin de pouvoir approfondir mes connaissances en la matière. Comme on dit : « qui trop embrasse mal étreint » donc je me fie à son jugement.
En janvier dernier, j’ai débuté des études de traduction à distance (anglais-français) mais je sens que le programme reste trop généraliste.
Contrairement à toi, je ne saute pas de joie à l’idée de suivre des études de droit, j’aurais préféré l’informatique ou l’économie ou quelque chose de bien technique ou scientifique mais quand j’avais demandé à une ancienne prof de russe dans quelle domaine il valait mieux se spécialiser, elle avait mentionné le droit en me disant que les contrats se rédigeaient dans les deux langues des partenaires et que par conséquent, il y aurait toujours du boulot pour n’importe quelle langue avec le droit.
Elle m’avait également encouragée à me lancer dans la traduction en me prévenant que j’avais cinq ans pour faire mon trou car après le marché risquait d’être saturé de traducteurs russophones… Bon, les cinq ans sont écoulés (on se demande ce que j’ai fait pendant ce temps, disons que je n’avais pas toutes les cartes dans mon jeu) et je me demande si c’est réellement possible de percer dans la combinaison russe-français…
Voilà pour cette longue digression qui dévie largement du thème initial.

En janvier dernier, j’ai débuté des études de traduction à distance (anglais-français) mais je sens que le programme reste trop généraliste.
Contrairement à toi, je ne saute pas de joie à l’idée de suivre des études de droit, j’aurais préféré l’informatique ou l’économie ou quelque chose de bien technique ou scientifique mais quand j’avais demandé à une ancienne prof de russe dans quelle domaine il valait mieux se spécialiser, elle avait mentionné le droit en me disant que les contrats se rédigeaient dans les deux langues des partenaires et que par conséquent, il y aurait toujours du boulot pour n’importe quelle langue avec le droit.
Elle m’avait également encouragée à me lancer dans la traduction en me prévenant que j’avais cinq ans pour faire mon trou car après le marché risquait d’être saturé de traducteurs russophones… Bon, les cinq ans sont écoulés (on se demande ce que j’ai fait pendant ce temps, disons que je n’avais pas toutes les cartes dans mon jeu) et je me demande si c’est réellement possible de percer dans la combinaison russe-français…
Voilà pour cette longue digression qui dévie largement du thème initial.

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Est-ce que tu as quand même le droit d'essayer de poser tes conditions aux agences, je veux dire est-ce que tu peux leur dire que tu préfèrerais traduire des textes juridiques parce que tu es meilleur(e) dans ce domaine ?Car0line wrote:Tes clients ne se réduisent pas forcément à cause de ça. Par exemple moi je ne travaille qu'avec des agences de traduction, ils ont de tout, technique, juridique, économique, textes UE etc.. au début tu acceptes à peu près tout et n'importe quoi même des domaines que tu ne connais absolument pas et tu passes des heures à traduire un texte de 3 pages.. au fil du temps et de la fidélisation des clients tu peux te payer le luxe de refuser une traduction (crois moi la première fois c'est une victoire!).
Et est-ce que tu peux leur dire aussi qu'il y a des périodes où tu aimerais ne pas faire de traductions ( par ex si tu pars en vacances siroter ton cocktail sur la plage

Et pour le nombre de traductions à faire, ça fonctionne comment pour pas que tu sois débordé(e) ? Y a-t-il un seuil ? Bon au pire tu peux peut-être refiler ton texte à un collègue mais c'est pas sûr que t'y gagne.
En fait je veux te demander ( et aux autres aussi ) si tu dois te soumettre aux agences


Tout dépend de la fac mais le programme de droit en AES là où j'étais était quasiment identique à la filière de Droit. Plus léger certes, puisqu'il faut laisser la place aux autres matières, mais ça couvrait les mêmes domaines. Pour acquérir une culture générale (compta, gestion, socio, psycho, expérience professionnelle...) AES est bien plus intéressant.Liviene wrote:C’est marrant Svernoux que tu évoques les études de droit car je vais vraisemblablement les entamer à la rentrée. Je voulais m’inscrire en filière AES pour avoir un profil pluridisciplinaire mais une amie juriste m’a conseillée de me consacrer uniquement au droit afin de pouvoir approfondir mes connaissances en la matière. Comme on dit : « qui trop embrasse mal étreint » donc je me fie à son jugement.
Time is an illusion. Lunchtime doubly so.
Oui évidemment et heureusement. De toutes façons avant d'accepter un texte on te l'envoie, tu le lis et tu dis oui ou non.Est-ce que tu as quand même le droit d'essayer de poser tes conditions aux agences, je veux dire est-ce que tu peux leur dire que tu préfèrerais traduire des textes juridiques parce que tu es meilleur(e) dans ce domaine ?
Oui et heureusement là encore... on a le droit à des vacances quand meme!!Et est-ce que tu peux leur dire aussi qu'il y a des périodes où tu aimerais ne pas faire de traductions ( par ex si tu pars en vacances siroter ton cocktail sur la plage :p ) ?
C'est simple; tu refuses! Si tu n'as pas le temps, tu n'as pas le temps un point c'est tout..les agences comprennent ça..Et pour le nombre de traductions à faire, ça fonctionne comment pour pas que tu sois débordé(e) ? Y a-t-il un seuil ? Bon au pire tu peux peut-être refiler ton texte à un collègue mais c'est pas sûr que t'y gagne
Au contraire c'est plutôt positif de refuser des textes parce que tu n'as pas le temps ou parceque le texte ne t'inspire pas.. c'est mon cas avec les textes économiques!
De plus tu ne seras pas la seule traductrice de l'agence, ils ont des dizaines de traducteurs qui travaillent pour eux donc si toi tu ne peux pas il y aura quelqu'un d'autre de disponible. Mais en italien, crois moi, on ne croule pas sous les demandes..
L'agence ne t'emploie pas, il n'y a pas de rapport de force. Si tu es dispo tant mieux, sinon tant pis. Une agence a déjà refusé mes conditions parce que mon tarif était trop élevé. Et bien tant pis pour eux, mais moi je ne travaille pas pour des clopinettes, alors si quelq'un d'autre veut travailler pour une somme dérisoire qu'il le fasse.Ou sinon peut-être que plus tu progresses et plus t'as d'expérience, plus tu es en position de force avec l'agence qui t'emploies et plus tu as des possibilités de négocier.
J'ai également arrêté de collaborer avec une agence qui payait au bout de 4 ou 6 mois..et là c'est moi qui leur ai dit que je ne voulais plus travailler pour eux.
Il ne faut pas accepter tout et n'importe quoi au niveau des tarifs (même si au début, on a besoin de sous donc on a tendance à dire oui à tout) mais en général tout se passe bien!
Tout ce qui fait plaisir est illégal, immoral ou fait grossir
J'espère pour toi que le droit finira par te plaire, car passer le reste de ta vie à faire des traductions juridiques sans que cela te plaise risque d'être un vrai calvaire.Liviene wrote:Je voulais m’inscrire en filière AES pour avoir un profil pluridisciplinaire mais une amie juriste m’a conseillée de me consacrer uniquement au droit afin de pouvoir approfondir mes connaissances en la matière. Comme on dit : « qui trop embrasse mal étreint » donc je me fie à son jugement.
Contrairement à toi, je ne saute pas de joie à l’idée de suivre des études de droit, j’aurais préféré l’informatique ou l’économie ou quelque chose de bien technique ou scientifique mais quand j’avais demandé à une ancienne prof de russe dans quelle domaine il valait mieux se spécialiser, elle avait mentionné le droit en me disant que les contrats se rédigeaient dans les deux langues des partenaires et que par conséquent, il y aurait toujours du boulot pour n’importe quelle langue avec le droit.
Guten Tarte! Sorry for the time...
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Et bien moi je pense qu'en ayant un excellent niveau dans 2 langues, on est capables de traduire. J'ai étudié la traduction 2 ans dans une grande école et j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps.... Enfin, malheureusement, je constate que l'anglais prédomine et que si on ne peut traduire VERS l'anglais, en France, on n'a que peu d'offres.... Je n'ai trouvé aucun client depuis que j'ai terminé mes études et du coup je travaille régulièrement comme intérimaire (et je suis obligée d'accepter des postes peu/pas qualifiés vu que je n'ai pas d'autre diplôme que celui de traductrice et que les offres de traduction en intérim sont inexistantes). Je précise que j'ai eu quelques contacts mais que personne n'a donné suite! Les clients pensent que 0,6€/mot c'est trop cher. Ils me demandent des tarifs "relecture" pour des textes qui ont été traduits automatiquement et qu'il faut donc retraduire complètement car la traduction automatique n'est pas exploitable.
Bon courage à tous!!!!
Bon courage à tous!!!!