En fait, ça n'est pas qu'une question de choix, c'est une question de moyens ! Peut être que des écoles grandes et prestigieuses comme l'ESIT ou l'ETI peuvent se le permettre, mais la plupart des masters ne peuvent pas se permettre financièrement de proposer tant d'options, car ils ont déjà du mal à proposer une variété de combinaisons de langues attractives. Et ce n'est pas qu'une question financière, mais aussi simplement de trouver des profs : à Angers où j'étais, c'est quand même pas la capitale ! Alors il y a des traducteurs, mais ça ne signifie pas que tous veuillent enseigner et puis encore faut-il qu'ils aient les bonnes combinaisons de langues... Donc, on avait une intervenante en anglais et une en allemand qui étaient sur Angers, le prof de TAO aussi, le prof d'automobile venait de Tours, celle de juridique venait carrément d'Allemagne, l'intervenante de Terminologie nous a carrément fait les cours à distance, je sais plus d'où elle était, l'intervenante en gestion de projets venait de Paris... Et pour le reste, c'était du coup pas des traducteurs, mais des profs de la fac. Donc les profs de la fac, ils sont sympas, mais il font ce qu'ils connaissent, et ils connaissent pas forcément la médecine ou la mécanique... Je sais que les anglicistes travaillaient sur l'architecture parce que l'une des profs s'y connaissait... Comme je le disais plutôt, dans une structure modeste comme l'IPLV, le choix des spécialités n'est pas particulièrement stratégique, il dépend des profs disponibles...ANTHOS wrote:Donc je suis étonné par la place accordée aux domaines techniques. Et surtout par le fait que certains domaines soient imposés.
Tout à fait.ANTHOS wrote:Finalement, le diplôme ne fait pas le traducteur, mais le complete (à mon avis). Et c'est un très bon point de départ pour quelqu'un qui a trouvé sa vocation tôt.
Et pour compléter ce que disait Itirienne : il n'y a pas de meilleur parcours qu'un autre pour être traducteur, qu'on passe par un cursus de traduction ou par une autre spécialité, mais dans les deux cas il vaut mieux être curieux et essayer de s'améliorer un maximum dans le domaine qui n'est pas le sien à la base. Car pour les gens qui n'ont pas de formation de traducteur, sûr, ils sont très avantagés par leur spécialité, mais la où le bât blesse souvent, c'est sur le français... Un certain nombre d'entre eux ont des connaissances précieuses dans leur spécialité mais ne savent pas écrire. Ce qui n'est pas pire que les traducteurs qui savent écrire mais ne comprennent rien à ce qu'ils traduisent... Pour bien traduire, il faut les deux : spécialité et qualités linguistiques, donc malheureusement, à moins de faire un double cursus, ce qui reste rare et laborieux, il n'y a pas de recette miracle.

1) qu'on m'arrête si je ne définit pas correctement, mais un cours magistral, en gros, c'est un cours où le prof parle et l'étudiant écrit. Au niveau de la fac, ça se passe généralement en amphithéâtre avec beaucoup d'étudiants. Ca s'oppose aux TD (travaux dirigés) qui sont en plus petits groupes et où il y a de l'interaction avec le prof. Un cours de traduction par ex est un TD, car tout le monde participe, apporte ses idées...ANTHOS wrote:Question bêtes:
1) qu'est-ce que c'est un cours magistral ?
2) "en thème" et "en version" veulent dire quoi exactement ?
2) thème = trad LM -> langue étrangère
version = trad langue étrangère -> LM