Lokaclic troisième (25 octobre) : la musique

[Chrysopale]

Avis au grand chef manitou de ce jeu : ce serait considéré comme triche que je donne lien d'une vidéo pour expliquer à ceux qui ne reconnaissent pas ?
Parce que quand même... c'est à Paris hein... tout le monde connait pas...

[Beaumont]

Avis au grand chef manitou de ce jeu : ce serait considéré comme triche que je donne lien d'une vidéo pour expliquer à ceux qui ne reconnaissent pas ?

Pas du tout, tu peux y aller.

Je mettrai le sondage en ligne le 31 octobre, si ça vous va. Les retardataires ont donc encore une chance, n'hésitez pas !

[Chrysopale]

Merci !

J'ai cherché une vidéo où la bande son était correcte : http://www.youtube.com/watch?v=78ZRlXgDqF0

[Maïwenn]

Heureusement que tu as mis le lien, parce que je n'avais pas reconnu les poupées en question !

[svernoux]

Ah moi non plus je connaissais pas !

[Chrysopale]

En même temps, y en a tellement de poupées qu'on sait pas toutes les reconnaître. J'étais assez contente de celle-là, habituellement, elles sont floues les photos dans cette attraction. Le bateau bouge, il fait sombre...

[Maïwenn]

Quand on pense à un spectacle de poupée, on se dit que ça n'a l'air de rien, mais finalement c'est une des choses que j'avais le plus appréciées à Disneyland. Ca, et la montagne de pains au chocolat à l'hôtel pour le petit-dej !

[Chrysopale]

Tout pareil. Et la chanson est particulièrement prenante... et difficile à sortir de la tête.

Pour les p'tits pains au chocolat, je sais pas dire, je suis pas allée à l'hôtel.

[Anuanua]

Merci Chryso pour cette belle vidéo.

Bin... évidemment, je ne connaissais pas : je demeure un peu loin...

Pour les p'tits pains au chocolat, je sais pas dire, je suis pas allée à l'hôtel.

Je ne saurais pas non plus... J'ai déjà raffolé des pains au chocolat, mais on dirait que j'ai eu ce qu'il me fallait et maintenant je "trippe" plus sur les petits pains chauds, les pains multigrains...

Par contre, Disney, j'aime et j'aimerai toujours. Je parle de Disney, pas de tout ce qu'on en fait maintenant. Par exemple, j'ai beaucoup plus aimé le premier Fantasia (conçu par Walt Disney) que le second. Les longs métrages animés genre Bambi et Cinderella sont, à mes yeux, plus riches que Le roi lion ou Pokahontas.

[leo]

(...)Les longs métrages animés genre Bambi et Cinderella sont, à mes yeux, plus riches que Le roi lion ou Pokahontas.

sans doute est ce parce que tu l'as vu avec un regard d'enfant à l'époque... il y a des souvenir qui restent eternellement gravés

[Chrysopale]

Pas uniquement leo. Je suis encore relativement jeune, et aime à aller voir les nouveaux Disney, mais mes préférés restent sans conteste les plus anciens (La Belle et la Bête, le Livre de la Jungle...)

Les plus récents ont perdu de la "magie" j'ai l'impression. Ce n'est plus tout à fait pareil.

Par contre, un qui a réussi à garder cette magie, c'est Pixar. J'ai vu Là-haut (Up en anglais) il y a deux semaines, j'ai adoré.

[Chrysopale]

Pour les p'tits pains au chocolat, je sais pas dire, je suis pas allée à l'hôtel.

Je ne saurais pas non plus... J'ai déjà raffolé des pains au chocolat, mais on dirait que j'ai eu ce qu'il me fallait et maintenant je "trippe" plus sur les petits pains chauds, les pains multigrains...

Et moi j'ai tendance à triper sur ce qui s'appelle en France des chouquettes : des petites boules de pain avec des groos morceaux de sucre. Imagine-les encore tièdes, avec juste un peu de beurre...

[Maïwenn]

Pas uniquement leo. Je suis encore relativement jeune, et aime à aller voir les nouveaux Disney, mais mes préférés restent sans conteste les plus anciens (La Belle et la Bête, le Livre de la Jungle...)

C'est pareil en fait, je pense, tu les as vus étant jeune.

Si on demande son avis à Anuanua, je suis sûre qu'il dira que la Belle et la Bête (sorti en 91) ne vaut pas Bambi (1942), que l'âme de Disney s'était déjà envolé.

[Anuanua]

(Les posts entre celui-ci et celui de leo ont été ajoutés pendant que je le rédigeais et que je prenais le temps de manger. Ce post-ci n'a donc pas été influencé par les réponses ci-dessus. Mais Maïwenn a vu drôlement juste!!!)

sans doute est ce parce que tu l'as vu avec un regard d'enfant à l'époque...

Je ne crois pas. Bien sûr, il y a l'enchantement de l'enfant et, je l'admets, certains se sont gravés dans une âme perméable.

Cependant, je les ai revus, comparés, j'ai voulu établir des "pourquoi" je préférais tel à tel autre. Et je persiste : oui, Le roi lion est de loin supérieur à des Mickey Mouse ou des Donald Duck, mais Bambi et Fantasia contiennent une richesse éthique (Bambi) ou artistique (Fantasia) que je ne trouve pas dans les plus récents, nés de comités de conception autant préoccupés d'être rentables et politicaly correct qu'enchanteurs. Or, je suis d'accord avec Copeland :

Pour arriver à faire quelque chose, un comité devrait être composé de trois personnes, dont deux sont absentes

Walt, lui ne se posait pas toutes ces questions...

Ceci me rappelle une conversation que j'ai eue avec des élèves qui m'avaient amené (avec insistance) voir un film "Le loup des steppes" basé sur "Steppenwolf" de Hermann Hess. On y voit un employé de bureau enfermé dans son petit et étroit bureau qui décide de "suivre" (retiens ce mot : "suivre") les enseignements des gourous, de Gautama (le Bouddha) et cherche des maîtres. Il réfléchit beaucoup, se pose mille questions existentielles à la recherche d'un bonheur même pas défini... Mes élèves, eux semblaient trouver que c'est le fin du fin de la philosophie d'influence orientale. À la sortie du cinéma, enthousiastes et enchantés, ils m'ont demandé si je trouvais que c'était un bon enseignement de sagesse dans la recherche du bonheur? Mais bon je l'avoue, j'ai rarement tendance à être politically correct et je suis très individualiste (à la Oscar Wilde!). Je les ai donc déçus et déçues en répondant "Non". Surpris, ils m'ont demandé si je connaissais une autre oeuvre littéraire ou un autre film qui illustrerait mieux une philosophie du bonheur? "Oui" répondis-je. Ils et elles m'ont évidemment demandé "Lequel?" "Vous allez être déçu", dis-je, "c'est le film Bambi de Walt Disney". "KWOOÂÂÂ???" fut la réaction! "D'abord c'est un film américain. Puis c'est du Disney. Et c'est un divertissement pour enfants, pas un enseignement philosophique! Qu'est-ce que tu lui trouves?" J'ai alors expliqué que, dans tout le film qu'on venait de voir le gars a perdu sa vie à la chercher alors qu'il l'avait déjà, il a cherché le chemin du bonheur alors que celui-ci n'est pas une destination ni un but mais une façon de vivre et de voir les choses. Il en parle sans arrêt et n'y parvient jamais. C'est tout à fait conforme au dicton qui dit, au sujet de la Sagesse :

Ceux qui l'ont en parlent peu ; ceux qui en parlent beaucoup ne l'ont pas.

Dans Bambi, le bonheur, on n'en parle pas : on le vit. On ne cherche pas le bonheur permanent et transcendant (qui, d'ailleurs, est une illusion) mais on VIT! On vit la surprise du printemps avec les fleurs (et avec "Flower"). On vit la misère de l'hiver où on a froid et on manque de nourriture. On vit un premier amour tout surpris, tout gêné... On vit le chagrin de la cruauté en automne (les chasseurs) et de la perte de l'être le plus aimé. On a le courage de se relever même quand tout semble fini ("Get up Bambi! You MUST get up!!!). Et on atteint la maturité d'une âme saine. Dans "Le loup des steppes", on parle sans arrêt du bonheur transcendant, on le cherche, on abandonne tout à sa recherche... et on s'enfonce toujours plus dans une pauvreté matérielle, une apathie émotive et une agonie spirituelle : dans Bambi on n'en parle jamais, mais on vit ici et maintenant. On ne perd pas sa vie à courir après un rêve philosophique : on vit quoi!

Mes élèves n'ont pas répondu... Sauf une, qui avait vu Bambi et commenta

C'est vrai. Je ne l'avais jamais vu sous cet angle mais je dois admettre que c'est tout à fait exact. Je crois que je vais le revoir et que j'aurais beaucoup à y apprendre...

il y a des souvenir qui restent eternellement gravés

Tout à fait! De fait, Bambi, que j'ai revu au moins 5 fois, a été pour moi un précieux enseignement.

[Anuanua]

Euh, Maï... je n'étais quant même pas né en 1942...