un peu de nostalgie...
Re: [musique] un peu de nostalgie...
Bon... Radotter et ronchonner c'est bien, mais c'est pas tout ça. Si je continue, je vais m'isoler dans une tour d'ivoire moi! Bah : ce serait une bonne place pour savourer cette nostalgie dont tu nous parlais dans tes premiers posts de ce topic.
Allez, on retourne en 1956. Cathy Carr... ça te dit quelque chose? Bon : tu vas encore me dire que "Punaise! Ça ne nous rajeunit pas!"
Allez, on retourne en 1956. Cathy Carr... ça te dit quelque chose? Bon : tu vas encore me dire que "Punaise! Ça ne nous rajeunit pas!"
I te rahiraa o te taime, mea pāpū aè te reo ia taì mai i te mafatu, e mea haavarevare roa atoā rä o ia.
La langue est souvent plus éloquente, mais aussi plus trompeuse que le coeur.
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Re: [musique] un peu de nostalgie...
bien, reveillez vous... là, un de mes préférés B.B.KING "Lucille" 
à écouter dans le noir, un peu comme Summertime d'Ella (une, deux bougies peut être) et à danser je vous dis pas... !
et on va pas s'arrêter là... le grand Memphis Slim
Every day i have the blues
Misery
et on va finir sur Beer drinking Woman le plus dangeureux...
mes pieds y dansent tout seul


à écouter dans le noir, un peu comme Summertime d'Ella (une, deux bougies peut être) et à danser je vous dis pas... !
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le Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
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Re: [musique] un peu de nostalgie...
y avait du monde hein...
le Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
Re: [musique] un peu de nostalgie...
Last edited by Anuanua on 28 Apr 2010 15:34, edited 2 times in total.
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Re: [musique] un peu de nostalgie...
and love and drugs...



le Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
Re: [musique] un peu de nostalgie...
Ouais!
Mais sais-tu, à tout prendre, j'aime mieux 'love" que l'indifférence "politically correct" à laquelle nous confine notre "culture" d'homogénéité. Cette rectitude qui fait qu'on accepte qu'un banque très respectable envoie à un démuni une lettre très polie l'informant poliment qu'on va le dépouiller de ce qui lui reste et hypothéquer ce qui va lui venir dans les 5 prochaines années, lettre se terminant par "Sincèrement vôtre" ou "À votre service". Je ne me souviens pas de l'auteur, mais je me rappelle une citation que j'avais BEAUCOUP aimée
Drogues. Ayant vécu presqu'à la même époque que toi, je sais autant que toi que les drogues avec lesquelles on s'amusait et qui sont aujourd'hui interdites étaient joliment moins nocives que l'alcool vendu à grands renforts de publicité sexiste avec la bénédiction (taxée) des gouvernements. Je n'ai pas vu le "pot" ni le LSD ruiner des vies et des familles et faire des orphelins ni même un centième des ravages que fait l'alcoolisme. Je sais qu'à l'époque il y avait aussi de l'opium, de l'héroïne et autres cochonneries, comme aujourd'hui, mais tu sais fort bien que les hippies de Woodstock ne jouaient pas à ça. Et ceux d'ailleurs non plus, d'ailleurs.
Alors s'cuse, mais à tout prendre, je suis d'accord avec cette jeunesse, et avec les jeunes d'aujourd'hui qui, pour prendre un mot d'Uderzo
Mais sais-tu, à tout prendre, j'aime mieux 'love" que l'indifférence "politically correct" à laquelle nous confine notre "culture" d'homogénéité. Cette rectitude qui fait qu'on accepte qu'un banque très respectable envoie à un démuni une lettre très polie l'informant poliment qu'on va le dépouiller de ce qui lui reste et hypothéquer ce qui va lui venir dans les 5 prochaines années, lettre se terminant par "Sincèrement vôtre" ou "À votre service". Je ne me souviens pas de l'auteur, mais je me rappelle une citation que j'avais BEAUCOUP aimée
À Woodstock, comme à "L'Oeuf" (café beatnik et hippie de Montréal), on avait moins de difficulté à voir un couple faire l'amour qu'à voir un SDF geler l'hiver, la police matraquer une femme enceinte, et l'armée nous inviter avec des slogans comme "Si vous aimez la vie!", posters qu'on terminait en écrivant "Venez la détruire avec nous".Chépuqui wrote:Vous avez moins de difficultés à voir un homme crier de douleur en train de mourir sur un champ de bataille que de voir une femme gémir de plaisir en train de faire l'amour sur le trottoir.
Drogues. Ayant vécu presqu'à la même époque que toi, je sais autant que toi que les drogues avec lesquelles on s'amusait et qui sont aujourd'hui interdites étaient joliment moins nocives que l'alcool vendu à grands renforts de publicité sexiste avec la bénédiction (taxée) des gouvernements. Je n'ai pas vu le "pot" ni le LSD ruiner des vies et des familles et faire des orphelins ni même un centième des ravages que fait l'alcoolisme. Je sais qu'à l'époque il y avait aussi de l'opium, de l'héroïne et autres cochonneries, comme aujourd'hui, mais tu sais fort bien que les hippies de Woodstock ne jouaient pas à ça. Et ceux d'ailleurs non plus, d'ailleurs.
Alors s'cuse, mais à tout prendre, je suis d'accord avec cette jeunesse, et avec les jeunes d'aujourd'hui qui, pour prendre un mot d'Uderzo
Mais cette fois, c'est pas la Gaule qu'on défend, c'est nos consciences. Je suis 100% d'accord avec Einstein dans son adresse aux jeunes, faite à la demande de Rosevelt qui le priait de s'adresser à la jeunesse qui refusait de s'enrôler..résistent encore et toujours à l'envahisseur
Albert Einstein wrote:Ne fais jamais rien contre ta conscience, même si l'État te le demande.
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Re: [musique] un peu de nostalgie...
le Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
Re: [musique] un peu de nostalgie...
Ouais... la période pénible d'Elvis! Celle où on voit tellement clairement qu'il fut plus victime que gagnant de son succès*. En regardant la vidéo, on voit certains passages où, bien qu'il soit "au travail" et devant public, il avait de la difficulté à se tenir debout et ce, manifestement pas pour des raisons de santé physique (la santé mentale, c'est autre chose). Combien on est loin de l'enthousiaste jeune homme qui avait parfois un rythme emportant, parfois une poésie touchante comme celle-ci.
____________________________________________________
* Il a rapporté près de 2 milliards de $$$ (ce qui, à l'époque, était une fortune fabuleuse!) aux fabriquants de disques autant haut de gamme (RCA) que populistes (Barclay) et on lui a refilé quelques millions, environ 0.3% des profits selon les annales de l'AAS. Mais ça lui a coûté sa santé mentale, émotive et spirituelle. C'est la version masculine du succès de Marylin Monroe qui, elle, avait rapporté des centaines de millions à Howard Hugues. Les deux se sont suicidés : l'une brutalement, l'autre graduellement.
Johnny Cash aurait suivi le même chemin n'eût été de June Carter. De fait, il était parti sur la même route. Mais June lui a clairement signifié que ce serait la drogue (incluant l'alcool) ou elle, mais pas les deux. Johnny a choisi June et, selon ses propres mots, à cause d'elle, il a suivi un droit chemin et y a trouvé un très grand bonheur. I walk the line ... and happiness I've found proves that it's right. (Si tu comprends bien l'américain, écoute bien les paroles. Sinon, dis-le-me-le et je te mettrai une traduction.) Il ne connaîtra pas une gloire aussi fulgurante que "The King" demeurant toujours en 2ième place, mais il vivra bien plus vieux, en santé et heureux jusqu'au dernier moment, et sa carrière fut bien plus longue!
Et, à un âge où les autres ont depuis longtemps pris leur retraite, John et June expliquent leur succès et leur bonheur ici.
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* Il a rapporté près de 2 milliards de $$$ (ce qui, à l'époque, était une fortune fabuleuse!) aux fabriquants de disques autant haut de gamme (RCA) que populistes (Barclay) et on lui a refilé quelques millions, environ 0.3% des profits selon les annales de l'AAS. Mais ça lui a coûté sa santé mentale, émotive et spirituelle. C'est la version masculine du succès de Marylin Monroe qui, elle, avait rapporté des centaines de millions à Howard Hugues. Les deux se sont suicidés : l'une brutalement, l'autre graduellement.
Johnny Cash aurait suivi le même chemin n'eût été de June Carter. De fait, il était parti sur la même route. Mais June lui a clairement signifié que ce serait la drogue (incluant l'alcool) ou elle, mais pas les deux. Johnny a choisi June et, selon ses propres mots, à cause d'elle, il a suivi un droit chemin et y a trouvé un très grand bonheur. I walk the line ... and happiness I've found proves that it's right. (Si tu comprends bien l'américain, écoute bien les paroles. Sinon, dis-le-me-le et je te mettrai une traduction.) Il ne connaîtra pas une gloire aussi fulgurante que "The King" demeurant toujours en 2ième place, mais il vivra bien plus vieux, en santé et heureux jusqu'au dernier moment, et sa carrière fut bien plus longue!
Et, à un âge où les autres ont depuis longtemps pris leur retraite, John et June expliquent leur succès et leur bonheur ici.
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Re: [musique] un peu de nostalgie...
une chanson un peu desesperée que j'aime beaucoup (j'en ai le vinyl que je conserve précieusement)
http://www.youtube.com/watch?v=jEr6DeU_WD8
et
http://www.youtube.com/watch?v=nIGjtA84JLA
ou le superbe
http://www.youtube.com/watch?v=Ia4V95AO ... re=related
http://www.youtube.com/watch?v=jEr6DeU_WD8
et
http://www.youtube.com/watch?v=nIGjtA84JLA
ou le superbe
http://www.youtube.com/watch?v=Ia4V95AO ... re=related
le Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
Re: [musique] un peu de nostalgie...
Ces chansons touchantes (doublement touchantes d'ailleurs, je m'explique plus bas) datent d'une époque où, selon Mortimer Shumann (un auteur-compositeur qui a écrit plusieurs tubes dont certains pour Elvis), Elvis essayait de se sortir de sa prison en allant chez les A.A. (Alcoholics Anonymous). Mais essaie donc, quand tu as le visage et la voix d'Elvis, de demeurer "anonyme" dans un meeting!
Ces chansons réflètent son adhésion aux 1ère, 2ième et 3ième étapes des A.A.
Plus haut je mentionne que ces chansons sont "doublement" touchantes.
Touchantes d'abord parce qu'elles sont vraies : c'est un euphémisme de dire qu'Elvis avait besoin d'aide. Aide qu'il trouvait rarement puisque, à cause de son succès et de sa fortune, ses "amis" n'en étaient pas vraiment, et ceux qui l'étaient et ont essayé de le ramener vers un chemin plus sain (amis dont Johnny Cash, Mort Shumann et Roy Orbison) se sont butés sur une "absence" : Elvis n'était "plus là", ou disait "Yes yes, shure!" mais n'en faisait rien.
Une deuxième raison pour laquelle je trouve ces chansons pathétiques est qu'elles arrivent peu après des Gospels qu'avaient faits des artistes de grand renom (Johnny and June Carter-Cash, Ray Charles, Roy Acuff, Ella Fitzgerald, Dylan et Baez, et d'autres), et un regain de popularité des chansons de Blind Willie Johnson et de mégatubes tels que "Go tell it on the mountain" qui étaient chantés avec enthousiasme à tous les offices du dimanche et dans plusieurs spectacles. De sorte qu'il est possible de croire qu'une des raisons pour lesquelles il a endisqué ces Gospels est ...que le Gospel venait de prouver qu'il est rentable. C'est une hypothèse mais, ce qui n'en n'est pas une, c'est que ses promoteurs (ceux qui avaient fait son nom et le maintenaient), voyant ces succès, lui ont demandé des Gospels. Alors il y a lieu de se demander si ces "appels à l'aide" sont 100% sincères...? Il y a d'autant plus lieu de se le demander quand on connaît la suite...
Ces chansons réflètent son adhésion aux 1ère, 2ième et 3ième étapes des A.A.
Et, dans l'Amérique des années '50 et '60, "Dieu tel que nous le concevons" c'était "Christian" et, dans l'art populaire, "Gospel". Malheureusement, pour prendre les termes des A.A., à cause de son succès phénoménal il n'a pas connu un véritable "bas-fond" que les A.A. jugent nécessaire à une première étape réussie ("low bottom", que son succès avait limité à un "high bottom"). De sorte que, toujours dans le langage des A.A., il n'a pas "tenu".Alcoholics Anonymous wrote:1- Nous avons reconnu que nous sommes impuissants devant l'alcool et que nous avons perdu la maîtrise de notre vie ;
2- Nous en sommes venus à croire qu’une Puissance supérieure à nous-mêmes pouvait nous rendre la raison ;
3- Nous avons décidé de confier notre volonté et notre vie aux soins de Dieu tel que nous Le concevons.
Plus haut je mentionne que ces chansons sont "doublement" touchantes.
Touchantes d'abord parce qu'elles sont vraies : c'est un euphémisme de dire qu'Elvis avait besoin d'aide. Aide qu'il trouvait rarement puisque, à cause de son succès et de sa fortune, ses "amis" n'en étaient pas vraiment, et ceux qui l'étaient et ont essayé de le ramener vers un chemin plus sain (amis dont Johnny Cash, Mort Shumann et Roy Orbison) se sont butés sur une "absence" : Elvis n'était "plus là", ou disait "Yes yes, shure!" mais n'en faisait rien.
Une deuxième raison pour laquelle je trouve ces chansons pathétiques est qu'elles arrivent peu après des Gospels qu'avaient faits des artistes de grand renom (Johnny and June Carter-Cash, Ray Charles, Roy Acuff, Ella Fitzgerald, Dylan et Baez, et d'autres), et un regain de popularité des chansons de Blind Willie Johnson et de mégatubes tels que "Go tell it on the mountain" qui étaient chantés avec enthousiasme à tous les offices du dimanche et dans plusieurs spectacles. De sorte qu'il est possible de croire qu'une des raisons pour lesquelles il a endisqué ces Gospels est ...que le Gospel venait de prouver qu'il est rentable. C'est une hypothèse mais, ce qui n'en n'est pas une, c'est que ses promoteurs (ceux qui avaient fait son nom et le maintenaient), voyant ces succès, lui ont demandé des Gospels. Alors il y a lieu de se demander si ces "appels à l'aide" sont 100% sincères...? Il y a d'autant plus lieu de se le demander quand on connaît la suite...
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Re: [musique] un peu de nostalgie...
il ne faut pas oublier toutefois qu'Elvis était très croyant (de par son éducation, sa mère déjà) et qu'il chantait dans les églises dès son plus jeune âge... l'époque dont je te parle date quand même d'avant sa déchéance totale (plutôt emphétamines et autres cachets qu'alcool, il avait aussi des crises graves de coliques néphrétiques)
le Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
Re: [musique] un peu de nostalgie...
C'est tout à fait vrai. Mais là, on n'est plus dans son plus jeune âge! Et il avait amplement eu le temps de changer de dieu depuis. Et un dieu qu'il n'a certes pas méprisé est le dieu dollar! Et une déesse qu'il n'a pas négligée et qu'il a même servie avec dévouement s'appelle Célébrité. Et il devait obéir aux prêtres de Célébrité, les magnats qui contrôlaient la pub à Nashville et même les enregistrements au SUN studio. (attends un peu que commence la chanson.) Au début, avec Sam Phillips, c'était facile : Sam était très individualiste et ne jouait pas selon les règles (c'est pourquoi il en est sorti une musique différente : le rock and roll). Mais quand Célébrité s'est pointée, elle a amené son mari Dollar et ses serviteurs banquiers. Et alors, il fallait faire patte douce pour y entrer.leo wrote:il ne faut pas oublier toutefois qu'Elvis était très croyant (de par son éducation, sa mère déjà) et qu'il chantait dans les églises dès son plus jeune âge...
Et même entrer au restaurant d'en dessous où n'était pas toujours admis quiconque le voulait. De Memphis qui était fière d'être Freeville (ville de la liberté), c'était en passe de devenir Snobville puis Greenbillville.
Ceci aussi est tout à fait exact. Il est très visible, quand on regarde les dernières vidéos que tu as mises, qu'il n'est pas aussi "scrappé" que dans l'autre. Je sais aussi que, quand il s'est laissé allé aux drogues, ce n'était pas seulement l'alcool. Mais il a commencé par l'alcool passablement jeune (dans ce monde artistique, quand on fête une soirée, ce n'est pas avec des jus de fruits ou du lait de soya...) et, selon des reportages de l'époque, des amis devaient lui venir en aide pour qu'il puisse rentrer chez lui (pas tout seul). C'est alors qu'il est allé voir les A.A. J'ignore si, plus tard, il est allé chez les N.A. (Narcotics Anonymous) mais, même si oui, les N.A. ont les mêmes étapes que les A.A. à l'exception d'un seul mot :leo wrote:l'époque dont je te parle date quand même d'avant sa déchéance totale (plutôt emphétamines et autres cachets qu'alcool, il avait aussi des crises graves de coliques néphrétiques)
Toutes les autres étapes sont les mêmes mot à mot dans toutes les fraternités anonymes sauf une : Abusé(e)s et Opprimé(e)s Anonymes qui n'existait pas au temps d'Elvis.1ère étape des A.A.
We admitted we were powerless over alcohol—that our lives had become unmanageable.
1ère étape des N.A.
We admitted we were powerless over drugs—that our lives had become unmanageable.
Oui oui, je crois sincèrement qu'il y avait une part d'élan authentique dans les premiers Gospels d'Elvis, mais qu'il y avait aussi une autre part...
Des chansons comme "Help me" sont bourrées d'expressions que les A.A. connaissaient et répétaient (et répètent toujours d'ailleurs), telles que "Lord help me for just another mile", "just another smile", "can't make it on my own", "just for today" ("un jour à la fois"), "just one more step", etc. etc. etc. Un tel tube était un succès garanti avant même l'enregistrement! (Tout comme "L'important c'est la rose, crois-moi" de Gilbert Bécaud qui était bourrée d'expressions "secrètes" des Rose-Croix.) Et "We call on him" (de Weisman et Karger) était chantée aux offices protestants du dimanche de l'Atlantique au Pacifique.
Je maintiens qu'il y a eu une influence de l'extrême popularité qu'avaient alors des Gospels chantés autant par des étoiles consacrées que par des artistes naissants. D'ailleurs, même parler de popularité des "Gospels" est peut-être un euphémisme! Mais popularité et Célébrité ne sont pas la même chose, même si Célébrité choisit toujours ses serviteurs selon leur popularité. Et si tu écoutes attentivement des deux dernières vidéos que je t'ai proposées, et celle-ci, tu remarqueras qu'on y voit et entend un élan autrement plus sincère!
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Re: [musique] un peu de nostalgie...
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Re: [musique] un peu de nostalgie...
Ah, je suis content qu'on parle de Roy Orbison dans ce topic.Anuanua wrote:(amis dont Johnny Cash, Mort Shumann et Roy Orbison)

Et Elvis, et Cash, immenses...
Yippee-ya-oh, yippee-ya-eh !
Time is an illusion. Lunchtime doubly so.
Re: [musique] un peu de nostalgie...
Elvis avec ses musiciens, un de mes moments préférés (1968, extrait d'une série de concerts retransmis à la TV, à l'époque on n'appelait pas encore ça "unplugged" mais le concept était déjà là).
Time is an illusion. Lunchtime doubly so.