Bon : malgré ton illustre ascendance (ou ancestralité? ancrestritude?), tu n'est pas obligé d'avoir le quotient intellectuel de ton célèbre ancêtre éponyme (ou homonyme, ou homophone, ou homographe). Ton ancêtre, lui, avait été condamné par les dieux à jouer(?) ce jeu-là mais toi, vois-tu comme divins les fonctionnaires qui sont tes patrons en tant que minustre, directeur et secrétaires de minustère de l'éducation, et qui se f*** complètement que tes copies aient la bonne note ou non et qui remplissent l'échec de paye parce qu'ils sont obligés de faire semblant de travailler au moins 2 heures par jours sinon le syndicat ne pourra plus les défendre?Enfin, non, il faut que je les reprenne toutes... Enfin, il faudrait...
Je sais je sais : la perfection n'est pas de ce monde et toi non plus, alors, amoureux, tu la cherches désespérément (ou désespèramant?) dans tous les univers parallèles, perpendiculaires et obliques, tangents et sécants, te demandant sécant tu vas l'atteindre et, une fois atteinte, elle ne te suffit plus. De plus, tes standards de perfection, pour allouer la note, sont-ils les mêmes à la vingtième copie qu'à la première? À la première tu vois qu'un élève raconte une anecdote du Finistère. C'est bien. À la seconde, un autre étudiant te parle du Finnistère. Oups : faute : deux points! Puis, après que tu aies vu Phinistère, Finnystère, phynnistair... tu commences à te demander si tu n'a pas été un peu sévère avec le premier...

Bonbonbon : Y a queq'chose qui cloche là-d'dans, j'y retourne immédiatement! Alors tu reprends tout, avec la bonté d'un père qui pardonne, enfin pas complètement quand même, étant soucieux de justice. Et d'encouragement. Et euh... où est l'équilibre entre les deux?
Sans compter qu'avec tout ça les heures passent, la dopamine se fait rare, la sérotonine gèle dans le ciment et la bonnemine disparaît. Alors, pour cause de dissolution d'hormones il commence à voir moins clair le Sisyphe. Euh... l'interprétation des copies devient graduellement onirique. On n'y rit que peu maintenant. Bon : voilà la dernière copie. Fini : on peut s'taire. Fini on peut s'taire? Beuark! Fatigué, moi! On classe le tout et on se prépare à un grododo bien mérité. Tiens donc : il traîne encore une copie sur le plancher : elle a dû glisser. Tu vas la mettre avec les au... non : elle n'est pas corrigée. Bon tu la lis et tu vois que cet étudiant parle de Finie c't'aire. Ah là, trop c'est trop! Zéro!!! C'est qui d'ailleurs ce c*** qui écrit comme ça? Le nom est au haut de la copie et euh

Bon : là on peut ENFIN aller dodo. En riant du jeu de mots de ce petit génie qui finit toujours sa copie avant les autres, et que tous les autres cherchent à co...
QUOI???
D'ailleurs pourquoi tous ces petits c*** me parlent-ils du Phynis Finne finitai (j'en peux pu, moi!). OK : ils illustraient une anecdote venant du phyn.. euh... de là. Mais le seul à avoir vraiment cité l'anecdote correctement est le petit Estaine. Celui que les autres cherchent à... Ah les &*^%$# !!! On ressort les copies. Vingtième café (depuis minuit je veux dire : les autres, incluant celui de 23h55, c'était hier). Aaahhhh mais... ça ne se passera pas comme ça!
Et le Soleil s'est levé avant Sisyphe puisque Sisyphe ne s'est pas couché.
Bon : un dernier café en consultant les courriels... Mais euh... y a plus d'café car sa blonde est déjà levée, et elle a déjà pris l'ordi... BRÈFLE : Mieux vaut un travail bien fait qu'une perfection in-finie!