Le club des noctambules...

Venez tous :o) ... blabla, coup de gueule, délire... Faut que ça bouge!!
Post Reply
User avatar
Anuanua
Membre / Member
Posts: 3868
Joined: 05 Aug 2007 09:58
Location: Laval, Québec, Canada

Re: Le club des noctambules...

Post by Anuanua »

:rolmdr:


Elie... :jap: :clap:
I te rahiraa o te taime, mea pāpū aè te reo ia taì mai i te mafatu, e mea haavarevare roa atoā rä o ia.
La langue est souvent plus éloquente, mais aussi plus trompeuse que le coeur.
User avatar
Maïwenn
Modératrice Arts & Litté.
Posts: 17565
Joined: 14 Nov 2003 17:36
Location: O Breiz ma bro
Contact:

Re: Le club des noctambules...

Post by Maïwenn »

encore ! encore !
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
User avatar
Sisyphe
Freelang co-moderator
Posts: 10953
Joined: 08 Jan 2004 19:14
Location: Au premier paquet de copies à gauche après le gros dico

Re: Le club des noctambules...

Post by Sisyphe »

ElieDeLeuze wrote:
leo wrote:il y a une chose que je n'arrive pas à comprendre dans votre système scolaire... vous avez bien un responsable informatique non ?
La réponse est dans la question. Analysons:
- comprendre [le] système scolaire. Idéalisme lyrique caractéristique du début du XXIe siècle, le poète intériorise sans ironie le rêve chimérique hors de toute distanciation brechtienne, s'enfermant ainsi dans une contradiction néoromantique torturée par la contradiction des ses aspirations déçues, pour aboutir à l'illumination de sa propre évanescence nihiliste.
- responsable informatique. Oxymore à double antithèse, de la haute voltige stylistique, par laquelle le poète exprime la violence métatextuelle inhérente au renversement de la logique néo-positiviste de laquelle émerge par antiphrase la contradiction au delà de la similitude apparente des termes par la recontextualisation, celle-ci se retrouvant projetée par métatextualité dans le surréalisme antiproductiviste.

Donc: ça marche jamais, c'est évident.


EDIT: Sysiphe a dit que j'avais droit...
:jap: Je suis obligé de m'incliner devant tant de génie... Je fais entrer Ellie au bestophe dès que j'ai deux minutes. Du coup, je ne sais même pas si mes propres explications techniques auraient encore la moindre valeur, même pour le pauvre Léo.

*

Bon, bin moi : fourth meal, troisième tranche de truite fumée, cinquième bol de thé, et sixième pomme, et j'attaque bientôt le pommier. Pénultième copie, mais il me reste encore l'addition, la règle de trois, le retrait des points d'orthographe (le logiciel du lycée n'admet pas les notes négatives, ils ont de la chance), la fabrication d'un corrigé, la liste des erreurs, les indications pour l'examen, faire le cours, la crise cardiaque, la mort, et la préparation du cours des secondes où j'improvise depuis une semaine (mes cours sont excellents, sauf que je ne sais même plus sur quoi ils portaient en sortant de la salle).
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
User avatar
Anuanua
Membre / Member
Posts: 3868
Joined: 05 Aug 2007 09:58
Location: Laval, Québec, Canada

Re: Le club des noctambules...

Post by Anuanua »

Sisyphe wrote:sixième pomme, et j'attaque bientôt le pommier
Intéressant, étant donné que présentement, je vous écris avec une pomme! (Je crois que je vais finir par aimer les pommes, moi!)
Sisyphe wrote:Je fais entrer Ellie au bestophe dès que j'ai deux minutes
Te fatigue pas : c'est fait!
Sisyphe wrote:la crise cardiaque
Te fatigue pas : c'est fait aussi. J'en ai déjà eu deux! Image Image Une pour toi et une pour moi.

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Minuit. Bonne heure pour noctambuler. Bon : je re-reprends les mots de Thomas Moore
The midnight chimes at the steeple and I am alone
Midnight at the steeple.jpg
EDIT : J'ai remis les aiguilles à l'heure. Image

Tellement alone, de fait, que présentement, sur le site, il y a Anuanua et pas même un bot.

Alone, je le suis aussi dans ma vie. Comme insistait le clown Sol dans son remarquable monologue Le crépuscule des vieux :
Ah ils sont bien les vieux! Ils ont personne qui les dérange. Ils ont personne qui les empêche de bercer leur ennuitoufflé. Ils ont personne qui les garde-malades. Ils ont personne qui... Ils ont personne. Personne...
Bin justement, j'ai quelqu'un. Une achalante qui me dérange en moyenne deux fois par jour dans mon ennui. Une jeune fille qui a été souvent abusée (oui : sexuellement et psychologiquement) dès la jeune enfance (≈5 ans) et qui, quand je l'ai connue, était TRÈS dysfonctionnelle (c'était un euphémisme). Une qui profite du fait que je suis devenu expert en DAO (oui : ça a pris du temps mais même à l'univ on me reconnaît maintenant comme tel) (DAO : Dynamique de l'Abus et de l'Oppression) pour que je l'aide à comprendre comment ça l'a affectée. Et comment s'en sortir. Et comment dépotentialiser les séquelles de son enfance cauchemardesque. Et comment changer de vie. Et comment se dépatouiller dans les études qu'elle suit présentement pour se sortir du BES ("Bien-Être Social" ou "Solidarité Québec" ; en France je crois que vous diriez "La Sécu"). Pour ne plus toujours vivre une vie de pauvresse. Pour ne plus être la victime facile des abuseurs qui étaient les seuls garçons qu'elle ramassait il y a pas si longtemps. Pour échapper à ces angoisses qui la harcèlent encore trop souvent. Et aux nuits d'insomnie. Pour... pour... pour..

Et elle sait qu'elle est minable et qu'elle ne réussira jamais rien comme l'amant de sa mère (et le sien forcément) lui a répété si souvent. Entre autres parce qu'elle est noire. Noire, elle l'est de peau. Noire aussi de ses idées. Noire de ses déceptions, de tous ceux qui ont dit l'aimer et qu'elle a crus. Noire de ses élans illusoires suivis de déprimes à cause de sa maladie bipolaire qui vient s'ajouter à la DAO. Noire de ses échecs dus autant à sa confusion qu'à sa condition... Recouverte du linceul dans lequel on a mis sa vie. Alors oui je l'aide.

Alors oui elle s'en tire. Alors oui elle m'en remercie. Et, oui, elle est parfois gênée. Parce qu'elle ne sait pas...

Parce qu'elle ne sait pas qu'elle m'aide tout autant. Un proverbe de sagesse dit
Je me plaignais de ne pas avoir de souliers...
...jusqu'à ce que je rencontre quelqu'un qui n'avait pas de pieds!
Non : quand je dis "qu'elle m'aide tout autant" ce n'est pas seulement parce qu'elle me donne une présence. Ou qu'elle me fait sentir important. Ou qu'elle me donne un succès parce que je réussis là où psychologues et autres psy ont échoué (il y a très peu de thérapeutes qui connaissent bien la DAO). Non : sans qu'elle le sache, elle est pour moi un modèle à suivre!!!

Intimidée, elle a OSÉ braver les interdits qu'on lui avait implantés : elle a décidé de réussir. Et pour elle, "réussir" ne signifie pas "réussir dans la vie" ni "réussir socialement", mais "réussir sa vie". Parvenir à ne plus être aidée mais aidante. Ne plus être parasite mais pilier. Non plus victime mais autonome et épanouie. Et j'ai vu son courage. Je l'ai suivie alors que des compagnes la ridiculisaient à l'école et qu'elle en faisait des obsessions et des insomnies. Je l'ai vue se débarrasser de rêves toxiques comme un attachement à un jeune homme qui sortait pourtant avec d'autres et plus avec elle depuis des années. Je l'ai vue vaincre le pire de tous les ennemis : l'ennemi intérieur, celui que connaissent trop les abusé(e)s et les victimes de dénigrement et de dévaluation permanente, celui qui nous répète du plus profond de nous, sans qu'on l'entende, que nous ne réussirons pas, qu'on ne nous croira pas... "Sans qu'on l'entende" parce qu'il ne parle pas : il nous lie par des angoisses et une paralysie mentale lorsque que nous voulons faire quelque chose qu'on nous avait interdit. Quelque chose qui serait bon pour nous. Qui pourrait signifier "succès". La pensée s'éparpille et il devient impossible de se concentrer. Un malaise émotif nous envahit, notre corps devient lourd et froid... Tel est cet ennemi intérieur.

Non elle n'obtient pas 80% dans ses études. Non elle ne résiste pas à ces idiotes qui rient d'elle prétendant que la bipolarité est une forme de folie. Non elle ne se retire pas pour étudier dans le silence. Elle obtient 100% dans ses études. Elle tourne à l'humour les efforts pour la ridiculiser. Ce qui fait que plusieurs se sont rangées de son bord. Et elle étudie parfois avec des amies et compagnes. Elle a choisi entre cet ennemi intérieur et sa survie. Et elle a gagné. Elmer G. Letterman a écrit
La plus grande force d'un homme se développe au moment où il surmonte sa plus grande faiblesse
Sa force sera à la mesure du terrible handicap qu'elle avait. Et, puisqu'elle l'a décidé ainsi, elle sèmera aussi des fleurs sur sa route. Comme la cruche fêlée.

FABLE DE LA CRUCHE FÊLÉE
Tous les matin, la femme allait au puits remplir ses deux cruches.
Mais l'une d'elle était fêlée et coulait un peu.
De sorte que, quand la femme arrivait à la maison, cette cruche était à moitié pleine.
Ou à moitié vide, comme vous voudrez.
Et tous les matins, la femme revenait au puits avec ses mêmes cruches.
Et, au bout de deux ans, la cruche n'en pouvait plus.
Elle dit à la femme :
"Pourquoi m'utilises-tu encore?
Ne vois-tu pas que je suis une fêlée?
Une incapable. Une craquée. Une bonne à jeter."
La femme lui répondit
"Demain matin lorsque nous reviendrons du puits, regarde bien la route."
Le lendemain, la cruche, tout en pleurant son eau, regardait la route.
Arrivées à la maison la femme lui demanda
"Qu'as-tu remarqué?"
"J'ai vu qu'il y a des belles fleurs d'un côté de la route" répondit la cruche
"Et comprends-tu pourquoi il n'y en a que d'un côté?" demanda la femme.
"Non" répondit la cruche, "je ne vois vraiment pas" répondit la cruche.
"Chaque matin, revenant du puits, tu les arrosais
expliqua la femme
et c'est pourquoi je t'amenais".


J'étais du bon côté de la route...
Last edited by Anuanua on 07 Apr 2011 10:10, edited 1 time in total.
I te rahiraa o te taime, mea pāpū aè te reo ia taì mai i te mafatu, e mea haavarevare roa atoā rä o ia.
La langue est souvent plus éloquente, mais aussi plus trompeuse que le coeur.
User avatar
Sisyphe
Freelang co-moderator
Posts: 10953
Joined: 08 Jan 2004 19:14
Location: Au premier paquet de copies à gauche après le gros dico

Re: Le club des noctambules...

Post by Sisyphe »

:salut:

Coucou les nocts.

Moi je suis dans la dynamique de l'auto-oppression et de l'auto-abus... Là par exemple, je suis sur un paquet de copies universitaires (bon, du latin quand même, le pied) ; c'est drôle mais tout à un coup j'aime bien les copies nulles de mes élèves de lycée... Tout ça parce que j'ai accepté une charge de cours in extremis. Et avant-hier, j'ai accepté encore une autre mission universitaire in extremis, et... Bref.

Près de quarante copies, pas dures à corriger mais individuellement longues... D'habitude, je parle de l'Everest, mais on serait plus proche de l'expédition Paris-Pékin de 1904, ou de la traversée de l'Afrique par Savorgnan de Brazza. Et j'ai même pas l'espoir de rencontrer un quelconque docteur Livingstone, je présume.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
User avatar
Maïwenn
Modératrice Arts & Litté.
Posts: 17565
Joined: 14 Nov 2003 17:36
Location: O Breiz ma bro
Contact:

Re: Le club des noctambules...

Post by Maïwenn »

Bon courage Sis' ! Moi je m'en vais donner un cours d'anglais à une élève très sympa, mais plutôt nulle...
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
User avatar
Sisyphe
Freelang co-moderator
Posts: 10953
Joined: 08 Jan 2004 19:14
Location: Au premier paquet de copies à gauche après le gros dico

Re: Le club des noctambules...

Post by Sisyphe »

Maïwenn wrote:Bon courage Sis' ! Moi je m'en vais donner un cours d'anglais à une élève très sympa, mais plutôt nulle...
Bon courage...

*

Bon, bin j'ai finu ! À quatre heures du mat et mon cours n'est pas prêt. Heureusement que c'est du latin, je peux improviser (du grec, j'aurais l'air idiot ; mais en latin, on ne verra pas la différence).

(:marto: Je reste toujours positivement effaré de ce que des étudiants par ailleurs bien sous tous rapports sont capables d'écrire comme loufoqueries syntaxiques sous prétexte que c'est de la version latine. Au moins, mes p'tiots de lycée sont cohérents dans leurs problèmes linguistiques).
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
User avatar
Anuanua
Membre / Member
Posts: 3868
Joined: 05 Aug 2007 09:58
Location: Laval, Québec, Canada

Re: Le club des noctambules...

Post by Anuanua »

Donne-nous des nouvelles de comment ça a été. Maï !

Et euh... bon courage à toi aussi, Sis.

Bon... comme je crois l'avoir déjà dit, The midnight chimes at the steeple and I am alone...
Midnight at the steeple.jpg
Cette nuit j'étudie l'étude (c'est un pléonasme?) probablement la plus difficile et la plus déterminante de toute ma vie. Je sais que ça va sonner comme un cliché, mais tel que je le vis, en comparaison l'étude de la physique quantique ressemble à un passe-temps. En tout cas, ça implique moins en profondeur. En physique quantique, ça ne change pas ma vie si je me trompe et je crois que la constante de Plank est de l'ordre de 10^(-31) au lieu de 10^(-33) ; ou qu'une image holographique pourrait nous révéler l'intérieur d'un trou noir. Quand on étudie ces choses, c'est intéressant, fascinant même, mais ça ne nous touche pas de près. Ça bouleverserait votre vie, vous, d'apprendre que le carbone qu'il y a dans vos cellules contient 15 électrons au lieu de 14 comme on l'a toujours cru?*

Mais comment vous sentiriez-vous non seulement d'apprendre mais de constater que vous avez une tendance criminelle, un instinct pédophile et une rupture grave de communication entre vos émotions et votre intelligence? Ce n'est pas comme apprendre que le carbone a 21 électrons, n'est-ce pas?*

C'est un peu ce qui m'arrive. Non : je ne suis pas criminel (enfin, pas plus que Maïwenn) ni pédophile (enfin, pas plus que leo). Mais l'étude de la DAO (Dynamique de l'abus et de l'oppression) et le travail avec des victimes d'abus et d'oppression grave (incluant répression et suppression) non seulement m'enseigne théoriquement qu'il y a en moi le matériel dont sont faits les criminels et les pédophiles, mais m'amène à le voir en moi. Et à voir que la différence entre la victime et l'agresseur, entre la personne sereine et la personne tourmentée, entre le saint admirable et le criminel répugnant tient souvent à un tout petit détail, à un incident vécu au bon ou au mauvais moment, à un fragile équilibre hormonal... Cette étude m'amène à voir et à sentir en moi ce qu'il y a de plus admirable et de plus infernal dans l'humain. Et à le voir aussi à l'oeuvre chez les autres.

Ça m'amène, entre autre, à voir quelle aberration c'est d'admirer béatement (ou bêtement) un criminel parce qu'il l'est beaucoup. On se rebiffe contre un jeune qui nous vole notre bicyclette, casse notre fenêtre ou viole notre soeur mais on admire celui qui vole un pays, casse des villes complètes et cause des viols par milliers. (Bin oui : me croiriez-vous si je vous disais qu'il y en a qui admirent Napoléon et d'autres Hitler, dépendant de quel côté ils sont?) On trouve farfelus et parfois ridicules ceux qui s'affublent de costumes pour paraître et s'autoproclament de titres ronflants. Comme le pape de Verdun. (La ville de Verdun dont il est question ici est une banlieue dortoir de Montréal.) Pourtant, on consacre de nombreuses pages admiratives dans les livres d'histoire à un autre qui s'est lui-même vêtu d'habits sacerdotaux alors qu'il n'a jamais été consacré, s'est autoproclamé de titres ronflants et s'est lui-même couronné.

Pourquoi sommes-nous ridicules au point d'admirer ces êtres lorsqu'ils sont grands et les mépriser quand ils sont petits? L'histoire et le reportage que nous venons de voir nous enseignent pourtant que le grand a directement causé le malheur de milliers de personnes et le petit a surtout fait du bien...

Quand J'étais enfant et très dépendant affectif, moi aussi j'ai admiré les grands. Et le fait d'accepter leur folie comme étant raison ma coûté des décennies de ma vie.

À moi comme à quantité de personnes qui acceptent l'abus comme étant chose normale dans la vie et même comme étant désirable si elle vient d'un "grand". Et ce, peu importe que le "grand" soit un roi qui aime bien se croire supérieur à tout le monde (comme tous les enfants-rois, quoi) et qu'il soit caïd, chef de gang ou chef religieux, puissant ou "frais-chié" comme on dit au Québec.

Le fait que cette bêtise fasse partie de la majorité des humains ne date pas d'hier! Avez-vous entendu parler qu'au Moyen-Âge c'était une fierté d'être mutilé, tué ou violée "Pour mon Dieu et mon Roy"? Avez-vous vu, au XXième et au XXIième siècles ces avides d'honneurs, starlettes et candidats-parvenus qui se vantent de connaître personnellement un ministre, ne vedette, ou autre grand en n'importe quoi?

Avez-vous déjà, comme moi, un peu envié le pouvoir et la grandeur ou la célébrité de ces "grands"? Avez-vous déjà trouvé en vous des aspirations à leur ressembler? Avez-vous déjà essayé (ou réussi) d'imposer votre façon de voir à quelqu'un non en l'invitant à voir par lui- ou elle-même mais en lui faisant sentir combien c'est stupide d'avoir son point de vue? En l'invalidant, quoi...

Et, en moi, à côté de cette stupidité qui m'habite et cherche à me soumettre à sa façon de faire, et presque fusionnée avec elle, une sagesse, une sérénité...

J'écoute, en vous écrivant, "Récolte de rêves" des Séguin. Un moment d'amour des petites choses simples. Qui nous chante la simplicité heureuse de parler de l'arbre et du ruisseau, de la maison vaste et tranquille et de la table et de la chaise et du rosier qu'il faut tailler. Réinventer le quotidien, voir l'éternité de chaque instant. Et les mots simples et la tendresse pour apprivoiser ceux qu'on aime. Et regarder le soir qui tombe dans la maison vaste et tranquille. Et parler avec des amis du rosier qu'on va tailler...
Image
Un des plus beaux enregistrements de la période d'or de la musique québécoise à son meilleur.

En moi, cette nuit, criminalité et amour, génie et stupidité, patience et colère.

Je découvre que je suis humain, quoi.

________________________________________________________
* Le carbone a 6 électrons.
I te rahiraa o te taime, mea pāpū aè te reo ia taì mai i te mafatu, e mea haavarevare roa atoā rä o ia.
La langue est souvent plus éloquente, mais aussi plus trompeuse que le coeur.
User avatar
svernoux
Membre / Member
Posts: 17967
Joined: 09 Jun 2004 09:55
Location: Beaujolais

Re: Le club des noctambules...

Post by svernoux »

Oui, je comprends bien que ce genre de sujet d'étude ne doit pas laisser indemne... Quand on voit déjà l'effet que produit parfois un simple roman, alors une étude approfondie...
Sonka - Сонька
It's crazy how the time just seems to fly
But for a moment you and I, we caught it
User avatar
Maïwenn
Modératrice Arts & Litté.
Posts: 17565
Joined: 14 Nov 2003 17:36
Location: O Breiz ma bro
Contact:

Re: Le club des noctambules...

Post by Maïwenn »

Anuanua wrote:Donne-nous des nouvelles de comment ça a été. Maï !
Bah, y'a pas grand chose à dire ! Des élèves pas bons, il y en a plein, on n'écrit pas de roman sur chacun ;)
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
User avatar
leo
Membre / Member
Posts: 19565
Joined: 07 Oct 2005 17:47
Location: Latitude 48.662 degrés Nord - Longitude 7.825 degrés Est

Re: Le club des noctambules...

Post by leo »

ça m'embête un peu tout ça, vous n'arrêtez pas de parler d'élèves pas bon ! même ma fille... bon, je sais, mais faut bien que je la garde en exemple... (plus cette semaine, on s'est engueu****, trop d'instinct prof nuit en famille, elle se la joue trop et papa pas content !...)
il y en a aussi des bon non ? parlons en aussi
ça me fait penser à cette élève aveugle qui au début la déstabilisait (ma fille), pour finir par être son élève préférée :)
le Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
User avatar
Maïwenn
Modératrice Arts & Litté.
Posts: 17565
Joined: 14 Nov 2003 17:36
Location: O Breiz ma bro
Contact:

Re: Le club des noctambules...

Post by Maïwenn »

leo wrote: il y en a aussi des bon non ? parlons en aussi
Spécialement pour Leo, quelques mots sur certains de mes meilleurs élèves.

M. O, une merveille, capable de me corriger sur un subjonctif, un niveau exceptionnel.
Mlle E, ma seule élève coréenne à ce jour, je m'en rappellerai. Une fille super intelligente, très vive. Un peu trop bavarde peut-être, mais c'est ce qui fait son charme.
M. B, trop exigeant avec lui-même par moment, mais un gars très sympa et très travailleur.
Mlles L et M, les cours avec elles c'était aussi agréable que des discussions avec des copines
M. N. Super motivé, prêt à participer. La commère de la fac, grâce à lui j'étais toujours au courant de tout.
M. P. Mais lui dirait mademoiselle P. Une gars très intéressant et intéressé, même s'il n'était pas toujours très bon.

Et s'il n'y avait qu'eux ! Mais voilà, on parle toujours de ce qui ne va pas...
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
User avatar
leo
Membre / Member
Posts: 19565
Joined: 07 Oct 2005 17:47
Location: Latitude 48.662 degrés Nord - Longitude 7.825 degrés Est

Re: Le club des noctambules...

Post by leo »

et vailàààà, ça fait plaisir quand même...
le Travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une Médecine du Travail (Coluche)
User avatar
Maïwenn
Modératrice Arts & Litté.
Posts: 17565
Joined: 14 Nov 2003 17:36
Location: O Breiz ma bro
Contact:

Re: Le club des noctambules...

Post by Maïwenn »

:jap:

Contente d'avoir pu te faire plaisir :)
Penn ar Bed
The end of the land
Le commencement d'un monde
User avatar
kokoyaya
Admin
Posts: 31645
Joined: 10 Oct 2002 14:12
Location: Moissac (82)
Contact:

Re: Le club des noctambules...

Post by kokoyaya »

Mes élèves sont tous très bien, na :)
Post Reply