A l'autre bout de la chaîne, certains ont décidé d'apprendre le français uniquement pour éviter les maths, dans le jeu des options au lycée.

Pour quelqu'un qui passe disons quatre cantines par semaine à discuter du passé, du présent et de l'avenir de notre système d'éducation, et donc à peu près autant du "nihilisme des options" en France, ça fait presque plaisir de savoir qu'on est pas le seul pays où un système invraisembable dans le secondaire amène à des catastrophes dans le supérieur. Un point de moins pour les éternels "c'est une spécificité française que de... et ailleurs tout est mieux" (

et merci aux finlandistes - "tout est parfait dans le système scolaire finlandais" - de ne pas ramener leurs truffes de renne, merci).
Ce n'est pas évident de trouver un travail ici, hors, à moins d'être marié à un(e) Thaï(e) ou d'être retraité (et riche), c'est la condition sine qua none

Alors, là, n'est-ce pas, je prends mon stylo rouge, je souligne rapidement deux fois le "none" et j'écris un truc bien senti dans la marge, du type "comment osez-vous mélanger cette noble langue intemporelle de culture qu'est le latin et la bouillie anglo-américaine*" (*spéciale dédicace à Beaumont). Et je retire rageusement deux points pour la langue.
sine qua non "sans laquelle ne-pas", et non pas "sans laquelle personne".
J'aurais pu aussi mettre (je l'ai déjà fait) "attention, vous faites du code-switching". Mais notre sociolinguiste de Maïwenn aurait compris de quoi il s'agissait. Et le but d'une remarque acerbe dans la marge, c'est d'être non seulement insultante, mais incompréhensible.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)