Création d'un CAPES de langue des signes française

Bienvenue sur le forum Freelang.com !

Moderators: kokoyaya, Beaumont, Sisyphe

Post Reply
User avatar
Sisyphe
Freelang co-moderator
Posts: 10959
Joined: 08 Jan 2004 19:14
Location: Au premier paquet de copies à gauche après le gros dico

Création d'un CAPES de langue des signes française

Post by Sisyphe »

Le nouvelle est tout ce qu'il y a de plus officielle, parue aujourd'hui même sur le SIAC (service interacadémique d'aide aux concours).

Il est donc créé un CAPES de langue des signes française (CAPES = certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement secondaire, le concours annuel qui, en France, recrute les professeurs d'une discipline pour l'enseignement public) ; et ce, dès la session 2010 Le texte officiel est ici :

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTex ... rieLien=id

Voici la description des épreuves d'admissibilité, je n'ose pas dire "l'écrit" :
a) Epreuves d'admissibilité :
1. Commentaire dirigé en langue des signes française d'un texte littéraire ou de civilisation en français, mettant en jeu des problématiques proposées par les programmes des collèges et des lycées. Ce texte peut être accompagné de documents annexes dont le nombre est fixé à cinq au maximum, destinés à en faciliter la mise en perspective.
Le commentaire effectué par le candidat consiste en une production vidéo en langue des signes française d'une durée d'une heure au maximum.
Durée : cinq heures ; coefficient 3.
2. Traduction en français d'un document vidéo en langue des signes française.
Durée : cinq heures ; coefficient 3.
Dans toute autre concours, "l'admissibilité" est une épreuve écrite (qui permet d'aller à "l'admission", cad l'oral, en quelque sorte le "2e tour"). La première originalité est la forme même. Si je comprends bien, le candidat aura cinq heures pour enregistrer une vidéo à partir d'un document, une bonne part de ces heures devant logiquement être consacrée à la préparation "écrite" de cet enregistrement.

:roll: Cela suppose une infrastructure qui n'existe dans aucun autre concours. Car on ne pourra pas, logiquement, faire préparer tous les candidats dans une même salle, faute de quoi ils pourront se "copier" dessus ! Sauf que je ne vois pas beaucoup de bâtiment scolaire possédant des "box"... Et quand bien même, comment faire pour la surveillance ?

Voici les épreuves d'admission ("l'oral", le second tour, pour ceux qui ont réussi le premier)
b) Epreuves d'admission :
1. Présentation d'une leçon en relation avec les programmes des classes des collèges et des lycées.
L'épreuve prend appui sur un dossier composé de documents proposés par le jury, qui se rapportent à l'une des notions culturelles des programmes des collèges ou des lycées. Ces documents peuvent être des textes, des documents iconographiques, des enregistrements vidéo.
L'épreuve comporte deux parties :
― une première partie en langue des signes française, consistant en la présentation, l'étude et la mise en relation des documents, suivie d'un entretien en langue des signes française ;
― une seconde partie en langue des signes française ou en français, consistant en la proposition de pistes d'exploitation didactiques et pédagogiques de ces documents, en fonction des compétences linguistiques (lexicales, grammaticales) qu'ils mobilisent et des activités langagières qu'ils permettent de mettre en pratique, suivi d'un entretien en langue des signes française ou en français au cours duquel le candidat est amené à justifier ses choix.
Chaque partie compte pour moitié dans la notation.
Durée de la préparation : trois heures ; durée de l'épreuve : une heure (première partie : exposé : vingt minutes ; entretien : dix minutes ; seconde partie : exposé : vingt minutes ; entretien : dix minutes) ; coefficient 3.
2. Epreuve en langue des signes française :
L'épreuve prend appui sur un document d'actualité (écrit ou vidéo).
Le candidat en prend connaissance au début de l'épreuve et en fait un bref compte rendu en langue des signes française qui sert de point de départ à l'entretien avec le jury.
L'entretien a pour but de vérifier la capacité du candidat à s'exprimer avec aisance en langue des signes française et à réagir avec pertinence aux sollicitations du jury.
Epreuve sans préparation ; durée de l'épreuve : trente minutes maximum ; coefficient 3.
Sommes toutes assez proches des épreuves de langue vivante habituelles.

*

Outre la difficulté que j'ai déjà signalée, il faut ajouter le fait que le décret fait allusion à des "programmes des lycées et collèges", qui n'existent pour l'instant qu'à l'état natif... Certes, il existe une option au bac depuis l'an passé, dont j'avais signalé l'existence. Je ne sais pas très bien sur quoi pourront plancher les candidats de l'année prochaine !

Supposons encore qu'il y ait quelques structures semi-scolaires en France capable de fournir des préparateurs (l'enseignement adapté existe en France, pas toujours aussi bien que l'on voudrait, mais il existe)... Fournir un jury va être sans doute plus difficile, dans la mesure où le corps d'encadrement (en gros : les inspecteurs) n'existe pas.

Bref : les premiers candidats vont sans doute devoir essuyer les plâtres, mais c'est inévitable.

En ces temps de vaches maigres pédagogiques, la création d'un concours est un évènement suffisemment rare pour être signalé... Je m'interroge d'ailleurs sur la compatibilité des réformes tant annoncées des CAPES (la "masterisation") et de la création d'un concours de l'autre côté, grosso modo sur le modèle des autres concours de langue (deux épreuves "d'écrit" : une de trad' et une de "civi", deux épreuves orales, une de commentaire et une traduction spontanée - la seule spécificité étant que l'épreuve "professionnelle", celle où l'on attend le candidat sur des compétences pédagogiques et non pas seulement disciplinaires, est mélangée à l'épreuve de commentaire, mais notée séparément, cela revient au même).

Même s'il est vrai que le texte ne dit rien des titres exigés pour se présenter au concours (pour tout autre, il faut une licence, ou x années de pratique pour les concours de l'enseignement professionnel). Je précise toutefois que le concours est annoncée ouvert dans la section "externe" (cad "normle"), et sous forme de "troisième concours" (cad réservé à des persones ayant déjà une expérience dans le para-scolaire)

*

Je sais qu'il y a des "signants" sur ce forum, et je serais ravi de recueillir leurs avis moi qui n'aie aucune compétence en LSF...

... En revanche, j'en ai quelques-unes en "éducationnationalologie", donc si je peux aider...

PS : désolé pour les fautes de frappe mais mon IE fait n'importe quoi depuis uqleques temps et il tape à une vitesse de tortue rhumatisante : jene voix pas ce que j'écris !
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
User avatar
kokoyaya
Admin
Posts: 31645
Joined: 10 Oct 2002 14:12
Location: Moissac (82)
Contact:

Re: Création d'un CAPES de langue des signes française

Post by kokoyaya »

Excellente nouvelle :)
User avatar
svernoux
Membre / Member
Posts: 17967
Joined: 09 Jun 2004 09:55
Location: Beaujolais

Re: Création d'un CAPES de langue des signes française

Post by svernoux »

On ne peut que s'en réjouir !
Sisyphe wrote:Bref : les premiers candidats vont sans doute devoir essuyer les plâtres, mais c'est inévitable.
Oui, mais peut-être les conditions d'admission seront-elles assez souples ?
Sonka - Сонька
It's crazy how the time just seems to fly
But for a moment you and I, we caught it
User avatar
Sisyphe
Freelang co-moderator
Posts: 10959
Joined: 08 Jan 2004 19:14
Location: Au premier paquet de copies à gauche après le gros dico

Re: Création d'un CAPES de langue des signes française

Post by Sisyphe »

svernoux wrote:On ne peut que s'en réjouir !
Sisyphe wrote:Bref : les premiers candidats vont sans doute devoir essuyer les plâtres, mais c'est inévitable.
Oui, mais peut-être les conditions d'admission seront-elles assez souples ?

Attention, c'est un concours, pas un examen... S'il y a cinq postes, il y a cinq postes (on saura ça en décembre prochain), aucune souplesse n'est possible.

Je pense que mesurer la compétence strictement linguistique est relativement objectif... Comme pour tout concours de langue, il y aura des mots intraduisibles dans la version, et celui qui saura dit "conchylliculture" ou "s'enfoncer plus qu'à demi dans l'infini profondeur des choses" ( <- souvenir de thème latin ! :-? ) en LSF aura le pompon...

Mais les deux épreuves de commentaires de document... Commenter dans quel sens ? Faut-il faire un plan (comment on dit "grand un petit a" en LSF ?), faut-il exposer, résumer, synthétiser, critiquer ? Ce genre de choses, c'est la "coutume" des concours qui en décide, recadrée chaque année par le rapport du jury...

Cela fait maintenant une grosse dizaine d'année, quinze peut-être, qu'on a introduit au CAPES une épreuve dite professionnelle. Elle a énormément varié dans les cinq premières années, et il a encore fallu cinq ans pour que les jurys stabilisent leur attente : au début, les pédago-fous auraient voulu que le candidat pondît une séquence de cours complète... Ce qui n'a aucun sens pour qui n'a jamais enseigné... Aujourd'hui, l'épreuve est assez claire, et au fond assez intéressante : donc, on pense à la supprimer (logique éduc'nat').

Bref : ma crainte d'éducationalologue, c'est que dans les premiers temps, les jurys aient une idée claire de ce que c'est censé être, et les candidats ou les préparateurs une autre... Cela risque d'avantager les candidats qui auront eu pour préparateurs les futurs membres du jury.
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
ElieDeLeuze
Membre / Member
Posts: 5068
Joined: 08 Jun 2005 00:20
Location: Lörrach

Re: Création d'un CAPES de langue des signes française

Post by ElieDeLeuze »

Sisyphe wrote:Cela fait maintenant une grosse dizaine d'année, quinze peut-être, qu'on a introduit au CAPES une épreuve dite professionnelle. (...) au début, les pédago-fous auraient voulu que le candidat pondît une séquence de cours complète... Ce qui n'a aucun sens pour qui n'a jamais enseigné...
Bizarrement, c'est exactement ce que l'on exige des futurs profs dans les formatins pédagogiques en Scandinavie, en Grande Bretagne et en Allemagne. C'est un controle idéologique plus que pédagogique, quand on le sait, ce genre d'épreuves n'est pas difficile du tout, c'est comme les dissertations de marxisme en RDA. Je suppose que les pédagogues universicoles pensent qu'avoir des élèves est superflu pour enseigner.
User avatar
Sisyphe
Freelang co-moderator
Posts: 10959
Joined: 08 Jan 2004 19:14
Location: Au premier paquet de copies à gauche après le gros dico

Re: Création d'un CAPES de langue des signes française

Post by Sisyphe »

Avec un peu de retard, je remonte ce topique pour signaler que l'épreuve d'admissibilité (je n'ose dire "écrite" !) a eu lieu, et que l'on peut en trouver le sujet ici :

http://media.education.gouv.fr/file/cap ... 140565.pdf

Pour mémoire, je rappelle que les candidats ont eu cinq heures pour pondre un commentaire organisé d'une heure en LSF et l'enregistrer.

Même s'il "sent" un peu le dix-neuvième siècle dans son enthousiasme naïf et dans ses questionnements (on est à mi-chemin entre Itard et Condillac), le texte est intéressant... Mais construire un commentaire intéressant demande un bon bagage philosophique au candidat, je ne sais pas si du premier coup il se sera trouvé des candidats et bons signants et philosophes.

En tout cas, l'avis des signants de ce forum serait riche d'enseignement (sinon même celui des candidats, en attendant le rapport...).
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
User avatar
Sisyphe
Freelang co-moderator
Posts: 10959
Joined: 08 Jan 2004 19:14
Location: Au premier paquet de copies à gauche après le gros dico

Re: Création d'un CAPES de langue des signes française

Post by Sisyphe »

:roll: Bon, bin puisque j'ai commencé à en parler, autant aller jusqu'au bout. Les résultats d'admissibilité du CAPES externe, du CAFEP-CAPES, et du troisième CAPES de LSF* sont parus sur publinet :

http://publinetce2.education.fr/publine ... ISSIBILITE

Félicitations et encouragements aux admissibles.

Je constate en tout cas que les admissibles proviennent d'un nombre assez élevé d'académies : non pas seulement PVC (Paris-Versailles-Créteil !) et Lyon, mais aussi diverses provinces. Ce qui signifie qu'il y a eu des préparations de qualité partout.

* = Ca doit être terriblement long de signer tous les sigles de la langue française non ?
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
User avatar
Sisyphe
Freelang co-moderator
Posts: 10959
Joined: 08 Jan 2004 19:14
Location: Au premier paquet de copies à gauche après le gros dico

Re: Création d'un CAPES de langue des signes française

Post by Sisyphe »

:roll: Il y a peu de choses qui évoluent bien dans l'éducation nationale, mais il faut savoir les reconnaître et les célébrer quand elles existent. Aussi m'obstiné-je à faire vivre ce fil.

Le rapport de la session 2010 est paru : http://media.education.gouv.fr/file/cap ... 147669.pdf

Il est utile de le lire, comme tous les rapports de jurys, si l'on se présente au concours l'année suivante. Mais je dirais même qu'il est vraiment intéressant à lire, car il ne ressemble pas aux autres rapports de jurys. Je constate que visiblement l'EN a mis en place un ensemble de structures pédagogiques propre à la LSF, ainsi qu'un inspecteur général spécialisé en LSF pour les diriger. Le rapport comprend une "sitographe" (un ensemble de lien sur l'enseignement de la LSF) à lire.

On lira également avec attention les remarques concernant la longueur des enregistrements à produire et leur séquençage. Il y a des précisions assez concrètes.

41 "vrais" candidats ; mais je suis frappé par le nombre "d'éliminés" :roll: : c'est-à-dire ceux qui se sont inscrits mais ne sont pas venus ou ont rendu copie blanche : 103 inscrits pour 41 non-éliminés, ça fait plus de 50% de "faux" candidats... Aucun concours n'en a autant.

Donc, 41 candidats pour 4 postes, avec une moyenne de 13 pour le dernier admis en public et 10 dans le privé, ça tendrait à indiquer que le concours a été franchement exigeant (10% de reçu, c'est plus un taux d'agrégation qu'un taux de CAPES ! Lesquels recrutent plutôt à 8 pour le dernier reçu).

Le rapport répond aussi assez clairement à une question que je posais plus haut :
Même s'il "sent" un peu le dix-neuvième siècle dans son enthousiasme naïf et dans ses questionnements (on est à mi-chemin entre Itard et Condillac), le texte est intéressant... Mais construire un commentaire intéressant demande un bon bagage philosophique au candidat, je ne sais pas si du premier coup il se sera trouvé des candidats et bons signants et philosophes.
Apparemment, le jury a accepté et acceptera deux modes d'exploitation sur le texte : littéraire ou philosophique. Ce qui permettra aux signants de différents horizons de s'y exprimer ; le rapport semble aussi admettre une certaine "souplesse" dans l'exploitation, tout en restant visiblement exigeant (j'ai appris des tas des choses sur l'histoire des sourds...). Q'un concours sache prévoir la diversité plutôt que le formatage me paraît une bonne chose.


Qu'on se le dise. Tiens j'avais envie d'essayer un jeu de mots du type "qu'on le crie sur les doigts". Mais ce serait trop, nan :) ?
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)
Ayon
Guest

Re: Création d'un CAPES de langue des signes française

Post by Ayon »

Si je peux apporter quelques précisions... (bien que le dernier post date d'un an et demi)

Je suis moi-même lauréate du concours capes externe de LSF 2012.

Actuellement, il y a deux concours: le capes externe et le capes de troisième voie. Pour le premier, il faut être titulaire du bac+5, et pour le deuxième, une bonne expérience de plus de 5 ans. Les consignes d'accès aux concours sont les mêmes pour tous les capes de langues ou de sciences.

Mais, les personnes sourdes qui ont pu accéder jusqu'en licence professionnelle LSF se sont résignés passer le capes de troisième voie à condition de valoir leurs 5 années d'expérience. Il manque un palier entre les deux diplômes: le master. Or à ma connaissance, il existe un master de linguistique LSF et un autre d'interprétariat, ils ne tiennent pas le fil conducteur pour ceux qui désirent devenir professeur de LSF.
Moi-même, j'ai un parcours atypique, complètement dénue de formation de LSF, et pourtant, je suis sourde... J'ai appris par ci, par là en fréquentant les sourds, durant un court temps. Ce n'est qu'en suivant les cours de CAPE pour Jeunes Sourds (CAPEJS), une équivalence de CAP-AHS mais à titre privé, j'ai pu développer la LSF afin de pouvoir enseigner quelques matières aux enfants sourds. Tout simplement parce qu'au même moment, le CAPES LSF n'existait pas encore et la licence professionnelle LSF était surchargée d'étudiants sourds/entendants.

Pour les conditions d'examen, je vous rappelle qu'il existe deux grosses épreuves classiques: l'écrit et l'oral.

- La première épreuve écrite, pour la session 2012, nous étions 24 mais seulement 14 sont venus (si je ne me trompe pas). Nous étions séparés par des clôtures de deux mètres de haut. Nous étions tous regroupés à la Maison des Examens sur un même étage. Peu importe qu'on soit peu nombreux ou pas du tout, la salle est bien gigantesque.
Nous avions un ordinateur par candidat, nous permettant de renseigner notre travail (enfin par vidéo).
Pour la session 2012, j'ai eu droit à un texte de Cyril Courtin, un chercheur en psychologie cognitive, qu'il faut faire un commentaire en LSF. Bien sûr, il faut connaître un minimum de signes "spécifique" et propre à la psychologie et à la linguistique, puisque le texte parle de développement linguistique chez un enfant sourd pratiquant de LSF. J'ai également eu droit à une vidéo, un extrait de l'ouvrage "La vie de Ferdinand Berthier" de Francis Bertin, c'est un texte tantôt littéraire, tantôt historique. Il faut la traduire en langue française écrite.

- La deuxième épreuve orale, nous étions alors 5 candidats du capes externe et 3 candidats du capes troisième voie. Nous nous étions regroupés dans un Lycée. Là encore, durant la préparation de dossier, nous étions séparés par des clôtures, nous avions droit aux textes de divers genres, aux documents iconographiques, et même aux vidéos.

Selon un collègue, lauréat du premier capes externe LSF (2010), quelques professeurs de LSF, qualifiés et reconnus par la commission linguistique appliquée à la LSF, ont été désignés pour être les jury. Seul l'un d'entre eux est nommé récemment inspecteur pédagogique. Il est maintenant épaulé par les premiers lauréats du concours capes LSF.

En somme, tout se passe comme les autres concours, à l'exception qu'il n'existe à l'heure actuelle aucune formation qui prépare les candidats au capes LSF, enfin à l'instar du CNED de Vanves. Nous n'avons que les rapports du jury comme support.

Si vous voulez des informations complémentaires, n'hésitez pas à me questionner...
Bonne continuation.
Post Reply