
J'avais oublié de vous remercier pour tous ces renseignements.
Disons que ce n'est peut-être pas en soi la normalisation qui est contestable - mais l'usage qu'en fond certains de ceux qui font des pubs dans la bandeau google ci-dessous. La mise en place de procédure
de qualités (

Lat', les "procédures-qualités" c'est du langage-marketouille, ça m'énerve autant que les "sauces-salades" des publicitaires ;

je pinaille, tu pinailles, il pinaille...) dans une boîte de quatre personnes et de cinquante clients me laisse un peu songeur.
L'intérêt des normes ISO, d'une manière générale, et en-dehors de la 9001 et des abus, n'est lui pas contestable...
... Je sais qu'il en existe pour l'édition, par exemple. Et là où elle n'existe pas, elles manquent (l'édition de textes grecs par exemple : chaque pays a ses tradition ; les Anglais ne mettent pas de majuscle après les points, les Allemands mettent des virgules après chaque proposition grammaticale, alors que les Français les mettent n'importe où. Certains tolèrent les guillemets et d'autres non, etc.).
Pour vous donner un autre exemple de normalisation semi-bidon, dans un domaine que j'aime bien : vous avez peut-être vu une affiche "gare certifiée" si vous avez pris le train récemment...
... C'est une norme AFNOR, qui prend en compte en gros le nombre de toilettes, de places d'attente assises, d'affichages, ainsi que l'accès aux handicappés, etc.
Le hic, c'est que 1. AFNOR a défini une certification pour une entreprise qui est seule sur son marché, puisque la SNCF a le quasi-monopole de la gestion de gares (via trente six mille filiales, il est vrai : la privatisation avance), donc on peut même dire que c'est la SNCF qui a défini sa propre certification. 2. Si la SNCF voulait se lancer dans une rénovation des ses gares, elle n'avait pas besoin de l'AFNOR.
Donc, là encore, ce n'est pas grand-chose d'autre qu'un argument commercial (et l'accès aux personnes à mobilité réduite ne servira à rien tant que les trains français resteront aussi hauts).
La plupart des occasions des troubles du monde sont grammairiennes (Montaigne, II.12)