je me demande si des gens, invités ( ou non ?), qui seraient chez moi, dans ma maison, et qui foutraient le bazar, je n'aurais pas envie de les reconduire à la porteczort wrote:Et voila l'autre cretin qui veut expluser les auteurs des incendies
"Brûle Paris"
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vallisoletano
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czort
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Est-ce que c'est faisable en plus ? Je veux dire, on parle de "deux/troisième génération d'immigrés", mais, sauf erreur de ma part, les émeutiers sont le plus souvent des citoyens français. Compte tenu de ceci, il veut les envoyer où ? Sur Mars ? 
Wir brauchen keinen Appetit, wir haben den Hunger. (Bertolt Brecht)
Et ces deuxième et troisième générations d'immigrés sont également français. Quand est-ce qu'on va arrêter de dire depuis combien de temps ils sont là ?michka wrote:Est-ce que c'est faisable en plus ? Je veux dire, on parle de "deux/troisième génération d'immigrés", mais, sauf erreur de ma part, les émeutiers sont le plus souvent des citoyens français. Compte tenu de ceci, il veut les envoyer où ? Sur Mars ?
Oui, c'est un peu le sens de ma question. Ils sont français, on les expulse où ? En reprenant la métaphore du 'chez moi', c'est chez eux aussi (même s'ils ne l'aiment pas). Chez qui veut-on les envoyer ? Je ne vois pas qui voudrait les héberger.kokoyaya wrote:Et ces deuxième et troisième générations d'immigrés sont également français. Quand est-ce qu'on va arrêter de dire depuis combien de temps ils sont là ?michka wrote:Est-ce que c'est faisable en plus ? Je veux dire, on parle de "deux/troisième génération d'immigrés", mais, sauf erreur de ma part, les émeutiers sont le plus souvent des citoyens français. Compte tenu de ceci, il veut les envoyer où ? Sur Mars ?
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ElieDeLeuze
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Un citoyen français est par définition non-expulsable du territoire français - à condition que la nationalité française soit attribuée à titre personnel (il y a des cas de gens qui peuvent être français car ayant des enfants français qui ont été expulsés).
Le gouvernement a annoncé qu'ils expulseraient les étrangers engagés dans des actions de vandalisme, même si la personne est en situation régulière. Evidemment, personne ne se demande ce qui pousse les pays qui accueilleraient ces gens lors de leur "retour" à accepter leur venue.... chantage? j'ai dis chantage? mais non, je ne dis pas de gros mots comme chantage, moi...
N'oubliez pas l'arme favorite du monde de la politique : l'effet d'annonce.
Le gouvernement a annoncé qu'ils expulseraient les étrangers engagés dans des actions de vandalisme, même si la personne est en situation régulière. Evidemment, personne ne se demande ce qui pousse les pays qui accueilleraient ces gens lors de leur "retour" à accepter leur venue.... chantage? j'ai dis chantage? mais non, je ne dis pas de gros mots comme chantage, moi...
N'oubliez pas l'arme favorite du monde de la politique : l'effet d'annonce.
Pour moi ça dépend des pays, tu peux considérer que la France est une maison ouverte à tous et dont personne ne peut être expulsé même en cas de crime ou délit grave. Mais tu ne peux pas vivre en Thailande par exemple sans respecter le pays et ses habitants, parce que tu es chez eux, c'est exactement comme une famille qui t'invite dans sa maison. Tu te lèves comme eux quand ils passent l'hymne national, tu ne critiques pas la royauté ou les traditions, et tu te soumets aux lois. Si tu leur montres que tu les respectes et que tu es heureux de vivre ici, tu reçois un accueil chaleureux et tu te sens chez toi. Mais si tu es là pour foutre le bordel ou enfreindre la loi, c'est la prison (et il faut voir les prisons), une lourde amende et expulsion avec interdiction de revenir.Miguel wrote:Tu compares un pays et une maison ?
:je-mets-pas-le-smiley-qui-énerve-Miguel:
Time is an illusion. Lunchtime doubly so.
je dois avoir la même définition du pays que les Thaïs comme dit Beaumont; c'est peut être une culture asiatique
je ne vois pas le rapport entre les "jeunes" et les "immigrés de 2eme ou 3 eme génération" qui pour moi, par prinicipe ne sont plus des immigrés à partir du moment où ils ont optés pour la nationalité française; ils sont français à part entière.
Je croyais qu'on parlait des " étrangers", nationalité autre que française, qui se trouvaient parmi les émeutiers.
et là , je ne vois pas où est le problème
Arrêtons, nous aussi, de faire les amalgames qui nous arrangent.
je ne vois pas le rapport entre les "jeunes" et les "immigrés de 2eme ou 3 eme génération" qui pour moi, par prinicipe ne sont plus des immigrés à partir du moment où ils ont optés pour la nationalité française; ils sont français à part entière.
Je croyais qu'on parlait des " étrangers", nationalité autre que française, qui se trouvaient parmi les émeutiers.
et là , je ne vois pas où est le problème
jamais entendu parler de français, qu'ils soient de 2eme, 3 eme ou 40eme génération avoir besoin de titre de séjour !!!Sur 1.800 personnes interpellées après les nuits d'incidents, 120 ne sont pas de nationalité française, une partie d'entre elles a déjà été condamnée. Certains sont irréguliers, les autres ont des titres de séjour de courtes et de longues durées.
Arrêtons, nous aussi, de faire les amalgames qui nous arrangent.
Je veux apporter mes propres réactions sur ce fil.
Ce genre de problème n’est pas propre à la France. J’ai grandi à Londres tout près d’un quartier ou se sont passées des violentes emeutes en 1985 (je crois les pires jusquè’à présent en Angleterre). Je travaillais dans le quartier et je connais les gens qui habitaient dans la cité qui s’est enflammé un jour qui a terminé par la mort d’un policier d’une façon qui a choqué tout le monde. Il me semble qu’il y a des paralleles avec la situation d’aujourd’hui. C'était un quartier à forte population issue de l’immigration, les logements insalubres, un taux de chomage élévé, les familles décomposés, les policiers pas assez equipés ‘psychologiquement’ de faire leur boulot dans ces quartiers sensibles, un ‘no-go area’ (un endroit abandonné par le police qui était devenu le fief de dealers). Là aussi il y avait un déclic, une mort ou l’implication des policiers était flagrante.
De mon coté, je pense que le mot ‘jeune’ est le plus adapté – ce qui réunit les emetteurs et plûtot le fait d’être jeune (et, du coup, moins tourné vers la réflexion, à la recherche des emotions fortes, susceptible d’être manipulés etc) que leur appartenance à une gruope ethnique/religieuse. Je ne pense pas qu’il faut diaboliser la population à cause de ses eléments extrèmes.
Pour ceux qui ont un enfant : quelle sera ta réaction si tu apprendra un jour que ton enfant a frappé le boulanger qui l’a regardé à travers. Enfermer l’enfant et le punir ou/et s’interroger sur la façon dont on a élévé l’enfant et vouloir apprendre ce qui se passe dans sa tête pour arriver à ce-point là?
On peut considérer les actes comme l’expression extrème de la malaise que ressente beaucoup des gens pendant longtemps. Attention : je cautionne pas les actes, qui sont devenues gratuites depuis longtemps. mais je pense que ce n’est pas vraiment étonnant.
On est tous d’accord que le quotidens de beaucoup des personnes qui habitent dans ces quartier là est une misère. Les discours de politiciens est pour la plupart à coté de la plaque. Les grands mots tels que fraternité/égalité/liberté sont les mots qui fachent quand il n’y pas une correspondance dans la vraie vie. Je pense qui faut une action forte pour calmer les esprits suivi par une action à long haleine sur le terrain, pour redonner l’espoir et inspirer la confiance dans l’état. Il est dommage qu’il faut toujours des evenements extraordinaires pour poussuer les politques à l’action.
Un autre débat : à Londres tous les quartiers (défavorises, chics, etc) sont mélangés. Pour la region parisienne,il me semble que c’est la politique ‘Out of sight, out of mind’ qui prévaut.
Ce genre de problème n’est pas propre à la France. J’ai grandi à Londres tout près d’un quartier ou se sont passées des violentes emeutes en 1985 (je crois les pires jusquè’à présent en Angleterre). Je travaillais dans le quartier et je connais les gens qui habitaient dans la cité qui s’est enflammé un jour qui a terminé par la mort d’un policier d’une façon qui a choqué tout le monde. Il me semble qu’il y a des paralleles avec la situation d’aujourd’hui. C'était un quartier à forte population issue de l’immigration, les logements insalubres, un taux de chomage élévé, les familles décomposés, les policiers pas assez equipés ‘psychologiquement’ de faire leur boulot dans ces quartiers sensibles, un ‘no-go area’ (un endroit abandonné par le police qui était devenu le fief de dealers). Là aussi il y avait un déclic, une mort ou l’implication des policiers était flagrante.
De mon coté, je pense que le mot ‘jeune’ est le plus adapté – ce qui réunit les emetteurs et plûtot le fait d’être jeune (et, du coup, moins tourné vers la réflexion, à la recherche des emotions fortes, susceptible d’être manipulés etc) que leur appartenance à une gruope ethnique/religieuse. Je ne pense pas qu’il faut diaboliser la population à cause de ses eléments extrèmes.
Pour ceux qui ont un enfant : quelle sera ta réaction si tu apprendra un jour que ton enfant a frappé le boulanger qui l’a regardé à travers. Enfermer l’enfant et le punir ou/et s’interroger sur la façon dont on a élévé l’enfant et vouloir apprendre ce qui se passe dans sa tête pour arriver à ce-point là?
On peut considérer les actes comme l’expression extrème de la malaise que ressente beaucoup des gens pendant longtemps. Attention : je cautionne pas les actes, qui sont devenues gratuites depuis longtemps. mais je pense que ce n’est pas vraiment étonnant.
On est tous d’accord que le quotidens de beaucoup des personnes qui habitent dans ces quartier là est une misère. Les discours de politiciens est pour la plupart à coté de la plaque. Les grands mots tels que fraternité/égalité/liberté sont les mots qui fachent quand il n’y pas une correspondance dans la vraie vie. Je pense qui faut une action forte pour calmer les esprits suivi par une action à long haleine sur le terrain, pour redonner l’espoir et inspirer la confiance dans l’état. Il est dommage qu’il faut toujours des evenements extraordinaires pour poussuer les politques à l’action.
Un autre débat : à Londres tous les quartiers (défavorises, chics, etc) sont mélangés. Pour la region parisienne,il me semble que c’est la politique ‘Out of sight, out of mind’ qui prévaut.
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czort
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Oui, mais dans ce cas la ils devraient avoir le meme statut que les français dits de soucheVikr wrote:à partir du moment où ils ont optés pour la nationalité française; ils sont français à part entière
, alors que ce ne sera jamais !! le cas pour quel personne etrangere que ce soit !!! jaune, noire, blanche, eventuellement verte 
ANTHOS wrote:Pour ceux qui ont un enfant : quelle sera ta réaction si tu apprendra un jour que ton enfant a frappé le boulanger qui l’a regardé à travers. Enfermer l’enfant et le punir ou/et s’interroger sur la façon dont on a élévé l’enfant et vouloir apprendre ce qui se passe dans sa tête pour arriver à ce-point là?
Pour moi, ces deux points sont parmis les clés les plus importantes du problème.ANTHOS wrote:Un autre débat : à Londres tous les quartiers (défavorises, chics, etc) sont mélangés. Pour la region parisienne,il me semble que c’est la politique ‘Out of sight, out of mind’ qui prévaut.
Pour ta question sur les parents, j'espère n'avoir jamais à regretter un tel comportement de la part de mes (futurs) enfants. Mais quand je dis ça, ça ne veut pas dire que je vais attendre que ça se passe en croisant les doigts pour que mes enfants soient bien gentils ! Même si on ne peut pas maîtriser à 100 % le destin de ses enfants, ils ne deviennent pas gentils ou méchants ou polis ou violents par hasard. Il y a des parents qui se donnent la peine d'élever correctement leurs enfants, et d'autres non.
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Czort, attention, tu te trompes un peu de mot je pense : en ce qui concerne le statut, les étrangers naturalisés ont justement exactement le même statut que les Français, les mêmes droits (et devoirs). Par contre, c'est vrai qu'il subsiste toujours une petite part d'inégalité, mais elle n'est pas au niveau du statut, mais plutôt dans le regard d'autrui. Ca, on n'y peut pas grand chose par des moyens légaux, c'est à chacun d'essayer de travailler dans ce sens autour de lui et "d'ouvrir son coeur" (comme me le disait hier un copain tunisien).
Sonka - Сонька
It's crazy how the time just seems to fly
But for a moment you and I, we caught it
It's crazy how the time just seems to fly
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czort
- Guest
Petite part ..svernoux wrote:en ce qui concerne le statut, les étrangers naturalisés ont justement exactement le même statut que les Français, les mêmes droits (et devoirs). Par contre, c'est vrai qu'il subsiste toujours une petite part d'inégalité, mais elle n'est pas au niveau du statut, mais plutôt dans le regard d'autrui.
oui bref en tout cas c'est la ou je voulais en venir. Mais bon le racisme est a double sens. Un jour dans un bus des filles d'origine arabe ont clairement dit : ba***ds de français, sans aucune gene, alors que peut etre elles sont nées ici ( paradoxe ). Et ce n'est pas le seul cas : en general les français normaux sont appelés par les gens d'origine arabe : "les blancs". Ce n'est pas tres intelligent, et le fait "d'ouvrir son coeur" j'ai deja entendu cette remarque par une personne que je connais . Ma reponse a été : je t'ai pas attendu pour le faire.Nous avons la chance que les élections sont en 2007, ce qui nous laisse le temps de réfléchir et (éventuellement) d'agir.
Si les élections avaient lieu dans six mois, vous imaginez le score que feraient les extrêmes-droites. Un de leurs projets est rarement mentionné. C'est la suppression éventuelle de la nationalité pour les Français issus de l'immigration.
Si les élections avaient lieu dans six mois, vous imaginez le score que feraient les extrêmes-droites. Un de leurs projets est rarement mentionné. C'est la suppression éventuelle de la nationalité pour les Français issus de l'immigration.