Là vous m'intéressez, Monsieur Koko et Madame Yaya (si c'était "yo yo" et "ya ya" avec l'accent, je dirais que tu es d'orichine halsaciennekokoyaya wrote:Il me semble qu'il serait intéressant de rapprocher ce mot du "barbaros" grec.

Est-ce juste un suppositoire, pardon, une supposition, ou quelque chose de plus ou moins connu et établi (comme disait Joseph, le père de Jésus) ?
Comme tu le sais sans doute
(belle précision trouvée justement il y a quelques jours sur le site http://perso.club-internet.fr/evelynpl/glossaire/B.htm)Pour les Grecs, un barbare est simplement celui qui ne sait ni parler ni écrire le grec. Ce mot "barbaros" est à l'origine une onomatopée utilisée par Homère pour décrire le langage des Cariens, mais nulle part il ne parle de "barbares" selon le sens que nous donnons à ce mot. La notion d'appartenance à une communauté est si forte chez les grecs anciens, que le sens premier du terme n'a aucune connotation péjorative, il s'agit simplement de désigner quelqu'un d'étranger à leur communauté. Il faudra attendre le Vème siècle pour qu'une nuance de mépris apparaisse et que le simple "barbare" ne se transforme peu à peu en "perse" ennemi juré du grec, souvent représenté comme un individu lâche, faible et indigne d'être libre.
Par opposition, le "Xénos" celui qui est étranger à la cité désigne l'étranger, mais l'étranger qui parle grec
Michel
